Éphéméride du Jour…, 15 novembre 1907, Décès de Justin Lhérisson
Justin Lhérisson est né à Port-au-Prince, le 10 février 1873, et est mort dans la même ville. Dans sa très courte vie, 34 ans, il n’a donc pas eu le temps de publier de nombreux ouvrages. Par contre il eut le temps de s’illustrer dans le journalisme, à une époque, ce temps des baïonnettes, où il ne faisait pas bon pour ceux qui écrivaient de toucher à la politique. Pourtant c’est dans le journalisme politique qu’il fit sa marque.
Dantès Bellegarde – qui fut de la même génération que Lhérisson et le connut bien – a décrit le style de journalisme qu’il pratiquait : « En 1898, il fonda le quotidien Le Soir. C’est là qu’il faut chercher l’homme, l’écrivain, l’ironiste… Il avait inventé un genre d’article, qui n’appartenait qu’à lui : chaque lundi il écrivait une “petite revue”, dans laquelle il était censé résumer tous les faits importants de la semaine écoulée. Cela n’avait pas plus de quinze lignes, mais c’était de la critique quintessenciée, concentrée, sublimée. Il n’y disait rien, et cependant on y lisait tout, et quelque chose encore. La phrase la plus anodine était hérissée d’intentions malignes. Dans les milieux gouvernementaux, on disséquait ces articles du lundi pour essayer d’y découvrir la parole imprudente qui pût justifier quelque mesure violente contre le directeur du Soir. Mais Lhérisson restait insaisissable. »
Cette analyse de style nous indique bien ce qui caractérise l’homme et son œuvre. Parler par parabole et user de la litote pour ironiser sont les traits de l’art d’écrire de Justin Lhérisson qui expliquent sa fortune littéraire et la place importante qu’il occupe dans la littérature haïtienne.
Cette fortune littéraire tient paradoxalement à deux minces romans, « deux audiences » plus exactement, La Famille des Pitite-Caille (1905) et Zoune chez sa ninnaine (1906). Si l’on ne fait pas rentrer dans le cadre de la littérature ses écrits journalistiques, Lhérisson a d’abord été un poète, auteur de trois recueils de poésie : Myrtha (1892), Les chants de l’aurore (1893) et Passe-Temps (1893). La poésie de Lhérisson, écrite dans le goût parnassien qui avait les faveurs des poètes haïtiens de la fin du XlXè siècle, n’aurait sans doute laissé aucune trace, n’était-ce le fait que Lhérisson est l’auteur des paroles de La Dessalinienne (1903). À l’approche du Centenaire de l’indépendance, on avait ouvert un grand concours pour la composition des paroles et de la musique de ce qui allait devenir l’hymne national d’Haïti. Lhérisson remporta la palme, pour les paroles, et Nicolas Geffrard, pour la musique.
Mais si nous gardons mémoire de Lhérisson comme écrivain, c’est avant tout pour ses deux récits publiés en 1905 et en 1906. Grâce à eux, il fait figure d’innovateur, préfigurant même, et par l’exemple, les prescriptions théoriques que Price-Mars édictera en 1928, dans son essai, Ainsi parla l’oncle. Par son art de la narration, son esthétique savante et populaire à la fois, ses audaces linguistiques, ses positions politiques traduites dans sa thématique, il a fait naître à l’écrit un genre populaire oral, les lodyans, ou en français, « l’audience », et donné de la sorte une couleur et une perspective propres à la littérature romanesque haïtienne. Ses deux audiences, La famille des Pitite-Caille et Zoune chez sa ninnaine marquent un tournant de la littérature narrative en Haïti.
Au début de sa préface de La Famille des Pitite-Caille, Justin Lhérisson affirme sans ambages son intention de créer un genre narratif nouveau dans l’écriture haïtienne de langue française. « Allez-y carrément ; ce genre nouveau plaira » fut, selon ce qu’il nous rapporte, la réaction de ses premiers lecteurs. « Cette audience, poursuit-il, a eu la vertu de dérider les fronts les plus graves ». Ce qu’il appelait genre nouveau, pour les récits écrits en langue française, était un genre de récit, bien connu dans l’oraliture populaire haïtienne : les lodyans.
Le fait qu’il s’adresse, dans sa préface, à Fernand Hibbert, un ami et romancier comme lui, et qu’il le cite comme reconnaissant en lui l’auteur de ce genre nouveau de l’audience dans la littérature haïtienne de langue française serait déjà un argument en faveur de l’idée d’attribuer à Lhérisson la paternité du genre de l’audience. Mais il suffit de comparer Sena, le roman que Fernand Hibbert publie en 1905, la même année de la parution de La Famille des Pitite-Caille, avec ce dernier récit pour faire la différence entre la manière de chacun des deux auteurs.
Dans la brève introduction qu’il place au début de Séna, appelé d’ailleurs roman, Hibbert ne revendique aucunement la paternité d’un genre nouveau de récit. Il fait plutôt une affirmation qui laisserait entendre qu’il s’est laissé aller à suivre la tradition romanesque sans chercher à innover forcément : « On le croira difficilement, mais j’ai écrit ces « Scènes de la vie haïtienne » malgré moi. Je les publie, malgré moi ». Coquetterie d’écrivain ? Cette spontanéité qu’Hibbert revendique fait contraste en tout cas avec la claire conscience de ses intentions et de ses moyens dont Lhérisson fait montre.
En effet, il ne se contente pas d’avoir des prétentions. Il les justifie par les procédés d’écriture qu’il met au service de ce genre nouveau qu’il crée. Dès les premières lignes de La Famille des Pitite-Caille, Lhérisson met en place la structure de narration que l’on retrouve dans les kont et lodyans de l’oraliture haïtienne. On y retrouve l’étagement des voix narratives qui fait du récit une narration à emboîtement. Ce qui permet au narrateur extradiégétique, à la fin du récit, par une sorte de remontée de la mise en abyme, de nous renvoyer au narrateur supra-diégétique qui constitue celui qui lui avait délégué la parole. Nous avons donc un récit où la narration est encadrée par deux références à sa source. « Golimin est un de mes vieux amis. Il sait tout… ». Voici comment la narration commence dans La Famille des Pitite-Caille. Et à la dernière ligne, nous lisons : « Sur ce, je pris congé de Golimin… ». Le je qui raconte renvoie, au début et à la fin de son récit au même il qui sait tout et qui lui fait d’ailleurs la promesse suivante : « Il m’a formellement promis de me conter encore des histoires aussi instructives… ». Le narrateur extradiégétique, une fois Golimin parti, se dépêche de venir nous raconter ce qu’il a entendu comme dans les contes populaires où le narrateur, lui aussi, est dépêché pour venir nous conter son histoire.
Cette finale annonce par ailleurs une relance du récit. Il met donc en place un cycle de récits qui s’enchaîneront moins par la présence des mêmes personnages que par la fonction qu’ils sont censés remplir dans : « ces histoires aussi instructives », comme il est précisé. De fait Zoune chez sa ninnaine commence de la façon suivante :
Nous parlions des mœurs d’autrefois et des mœurs d’aujourd’hui…
– Tu veux en faire la comparaison, me dit Golimin ?
Et puis on sait que Lhérisson devait faire suivre Zoune chez sa ninnaine de Zoune dans la vie mais que la mort l’en empêcha.
Cette dimension cyclique d’une histoire à épisodes est importante quand nous comparons la taille des deux romans. Sans être de la dimension d’une nouvelle, La Famille des Pitite-Caille n’a pas la longueur de Séna. Celui-ci s’apparente davantage à un roman traditionnel bien étoffé et d’une longueur suffisante pour épuiser la trame de l’histoire individuelle que l’on veut raconter. Ainsi la longueur du récit chez Lhérisson n’a pas pour but de faire court mais de permettre de relancer le cycle des « histoires instructives ». Par là, l’audience de Lhérisson s’apparente bien aux lodyans. (Je préfère utiliser ce mot au pluriel au lieu de lui accoler un genre masculin ou féminin qu’il n’a pas en langue haïtienne.)
Là où l’audience chez Lhérisson en même temps qu’il s’appuie sur la tradition populaire s’en sert pour innover, c’est par son usage de la diglossie franco-haïtienne. Plus poussé chez Lhérisson que chez Hibbert, l’usage de l’haïtien, comme mode d’expression des personnages mais aussi comme outil de représentation de leur comportement, de leur psychologie et de leur idiosyncrasie est systématique. Autrement dit, il ne s’agit pas d’une simple parure de la phrase française mais d’un moyen de raconter à l’haïtienne un récit mettant en scène la vie haïtienne. Cela est intentionnellement organisé à des fins esthétiques : faire rire en instruisant, castigat ridendo mores, aurait-on dit en d’autres temps. Et c’est ainsi que Lhérisson réussit à faire passer la dynamique de l’oralité dans le statique de l’écriture.
Ces différences de structures narratives et de styles dans leurs écrits ne doivent pas nous faire perdre de vue que Lhérisson et Hibbert, avec plusieurs de leurs contemporains, Antoine Innocent et Georges Sylvain notamment, participaient d’une même mouvance. En 1901, quelque temps avant que Lhérisson et Hibbert ne publient leurs récits, Georges Sylvain avait fait paraître Cric? Crac!, « recueil de Fables de La Fontaine racontées par un Montagnard haïtien et transcrites en vers créole » et Antoine Innocent, avec Mimola (1906), sera le premier à faire du vodoun le thème central d’un roman haïtien.
Parmi les écrivains de sa génération qui ont été des pionniers en ouvrant, au début du XXe siècle, de nouvelles voies à la littérature haïtienne, Justin Lhérisson fait figure de précurseur. Moins d’un demi siècle après la parution de La Famille des Pitite-Caille, le genre de « l’audience » faisait école et servait de modèle. En 1948, Jean-Baptiste Cinéas, qui avait été un des premiers à faire paraître des romans paysans, dans la foulée des recommandations de Price-Mars, publiait Le choc en retour, récit qu’il appelait roman mais qu’il aurait voulu qu’on considérât comme une « audience » selon ce qu’il confesse dans sa préface :
Pathologie également, ma passion de « l’audience ». Ah ! L’audience haïtienne. Notre seule originalité, notre plus belle invention, notre plus douce consolation, notre principale raison de vivre ! J’ai essayé, et à plus d’une reprise, de définir, d’analyser ce genre qui a pris naissance et s’est développé en notre milieu, avec une vigueur prodigieuse… Si l’audience est séduisante et embrasse tous les genres, ai-je proclamé en substance, les ausienciers sont toujours sympathiques et se révèlent poètes et combien humains ! J’en atteste Justin Lhérisson et sa merveilleuse audience : LA FAMILLE DES PITITE-CAILLE.
Ce mince volume est un grand livre, et, sans conteste, le chef-d’œuvre de l’audience que les auteurs dédaignent presque toujours de recueillir par écrit. Il sera lu – et avec quelle volupté ! – alors que des livres plus prétentieux seront, depuis longtemps, effacés de la mémoire de l’homme haïtien. Sans honte, j’avoue en avoir fait mon livre de chevet : depuis quarante ans près, je garde jalousement – par quel miracle ! – mon exemplaire de la première édition et je le relis, une fois par trimestre – quand il me plait de revenir sur le passé – et avec un plaisir toujours vierge.
La grande ambition de ma vie serait de réaliser une pâle copie du maître-audiencier. Mais n’est pas Justin Lhérisson qui veut !
La figure de Lhérisson comme précurseur était donc reconnue et proclamée. En 1950, André F. Chevallier et Luc Grimard emboitaient le pas à Cinéas en publiant Bakoulou, une « audience folklorique ». Et depuis on a vu aussi bien en haïtien, avec Maurice Sixto, vers 1980 que tout récemment, en 2000, en français, avec Georges Anglade, se poursuivre l’illustration et la défense de ce genre nouveau que lançait Justin Lhérisson en 1905.
Mais l’influence de Lhérisson ne se circonscrit pas aux seuls auteurs d’audiences ou de lodyans. Le récit de type diglottique auquel Lhérisson a donné se lettres de créances a préparé la voie à la manière dont Jacques Roumain a su écrire l’haïtien en français. Dans Gouverneurs de la rosée, Roumain a porté ce style d’écriture à sa perfection en le rendant capable de traduire non plus seulement le rire et la caricature mais l’émotion et l’admiration aussi bien que l’indignation et la détresse. Il l’a fait passer au haut de gamme des sentiments après l’ironie et la raillerie des récits de Lhérisson. Ce style nouveau, accompagnant un genre nouveau, n’était plus seulement une voie qui s’ouvrait mais un sillon qui sera depuis largement labouré par les écrivains antillais de la créolité.
– Maximilien Laroche
Oeuvres principales:
Romans:
• La famille des Pitite-Caille. (Les fortunes de chez nous) Port-au-Prince: Héraux, 1905; Paris: Firmin-Didot, 1929; Port-au-Prince: Imprimerie des Antilles, 1963; Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2005.
• Zoune chez sa ninnaine: fan’m gain sept sauts pou li passé. Port-au-Prince: A.A. Héraux, 1906, Port-au-Prince: Imprimerie Dorsinville, 1953. Zoune chez sa ninnaine. Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2005.
• Les œuvres romanesques de Justin Lhérisson. (La Famille des Pitite-Caille et Zoune chez sa ninnaine). Paris: Éditions Caribéennes, 1978.
Sur Justin Lhérisson:
• Anglade, Georges. « Fiction et subversion dans la lodyans ». Leurs jupons dépassent. Montréal: Lanctôt, 2004: 129-131.
• Cinéas, Jean-Baptiste. « Préface ». Le choc en retour (roman). Port-au-Prince: Deschamps, 1948, 1978: i-iii.
• Dominique, Max. « Du conte et de l’audience ». Boutures 2.1 (septembre 2001-février 2002): 37-40.
• Hibbert, Fernand. « Introduction ». Séna. (1905) Port-au-Prince: Deschamps, 1988: 15.
• Laroche, Maximilien. « Tire kont ak bay lodyans ». L’image comme écho, Montréal: Nouvelle Optique, 1978: 21-32.
• Laroche, Maximilien. « Gen tire kont e papa tirè kont lan ». TEKE. Port-au-Prince: Éditions Mémoire, 2000: 40-54.
• Lévy, Joseph J. « L’espace littéraire ». Entretiens avec Georges Anglade, l’espace d’une génération. Montréal: Liber, 2004: 199-247.
• Pompilus, Pradel. « Permanence de Justin Lhérisson ». Conjonction 143 (mai 1979).
• Trouillot, Lyonel. « Notes sur les textes de Maurice Sixto ». Langaj (Cahiers de l »Association des écrivains haïtiens) 1.1 (décembre 1979): 30-34.
• « Les Parents de Zoune », extrait du roman de Justin Lhérisson, Zoune chez sa ninnaine.
• La Famille des Pitite-Caille par Yves Chemla, pour le Dictionnaire des Œuvres des littératures de langue française (Paris: Bordas, 1994).
Aujourd’hui c’est le 320ème jour de l’année
La 46ème semaine de l’année
Fete Nationale 1935 Les Philippines obtiennent leur indépendance.
Aujourd’hui, on fête Albert le Grand (patron des scientifiques et des naturalistes) mais aussi Arthur, Léopold, Victoire, Marguerite, Daisy, Gertudre, Magali- Arnoul d’Orléans – Carne (22100) – Cessateur – Dimitri – Désiré – Elpide, Marcel et Eustochios – Eugène de Tolède – Fintan – Habib – Jean Thorne – Leopol II d’Autriche – Malo d’Aleth – Paissy Velitchkovsky – Pavin
Albert est dérivé du prénom germanique Adalberht
Saint Albert Albert le Grand, dominicain docteur de l’Eglise, né à Lauingen (Allemagne), mort à Cologne le 15 novembre 1280 fut un grand maître de la scolastique. Saint Thomas d’Aquin fut son meilleur disciple. Les Albert sont imaginatifs et loyaux. Leur couleur : le bleu. Leur chiffre : le 4.
Aujourd’hui Premier Croissant de Lune
Mardi 20 Novembre 2012 Premier Quartier
EN HAÏTI, HIER ET AUJOURD’HUI
DANS LE MONDE, HIER ET AUJOURD’HUI
15 novembre 1492 Christophe Colomb et le tabac
Christophe Colomb écrit dans son journal que les indiens du Nouveau Monde fument des feuilles.
Il s’agit, vraisemblablement, de la première référence à ce qui est du tabac.
15 novembre 1603 Champlain publie son récit d’expédition sous le titre: «Des Sauvages, …
« Des Sauvages, ou, Voyage de Samuel Champlain, de Brouage, fait en La France nouvelle, l’an mil six cens trois : contenant les mœurs, façons de vivre, mariages, guerres, et habitations des Sauvages de Canadas. De la découverte de plus de quatre cens cinquante lieues dans le pays des Sauvages. Quels peuples y habitent, des animaux qui s’y trouvent, des rivières, lacs, îles et terres, et quels arbres et fruits elles produisent. De la côte d’Arcadie, des terres que l’on y a découvertes, et de plusieurs mines qui y sont, selon le rapport des Sauvages. »
Première édition, À Paris, chez Claude de Monstr’oeil, tenant sa boutique en la Cour du Palais, au nom de Jésus, 1603. Seconde édition, chez le même éditeur en 1604.
15 novembre 1630 Décès de Johannes Kepler, 58 ans, astronome.
Johannes Kepler est un astronome célèbre pour avoir étudié et confirmé l’hypothèse héliocentrique (la Terre tourne autour du Soleil) de Nicolas Copernic mais surtout pour avoir découvert que les planètes ne tournaient pas en cercle parfait autour du Soleil mais plutôt, en ellipse.
Il a découvert les relations mathématiques (dites Lois de Kepler) qui régissent les mouvements des planètes sur leurs orbites
Il découvrit la réfraction atmosphérique en 1604
15 novembre 1707 Naissance de William Pitt l’Ancien
William Pitt l’Ancien (15 novembre 1708 – 11 mai 1778), 1er comte de Chatham, est un homme d’État britannique qui s’est rendu célèbre en tant que ministre de la Guerre de Grande-Bretagne pendant la Guerre de Sept Ans et devint par la suite Premier ministre de 1766 à 1768. Il est ainsi surnommé pour le distinguer de son fils, William Pitt le Jeune, qui fut Premier ministre de 1783 à 1801 et de 1804 à sa mort en 1806.
15 novembre 1738 Naissance de Sir William Herschel
Astronome britannique d’origine allemande né à Hanovre
Il découvrit : La planète Uranus le 13 mars 1781. Deux satellites de Saturne en 1789. Il est décédé à Slough en Angleterre le 25 août 1822. Le télescope construit vers 1800 par William Herschel pour l’Observatoire de Madrid mesurait 20 pieds (6m) de long et 3 pieds (90cm) de diamètre. Le support avait une douzaine de mètres de haut.
15 novembre 1862 Décès d’Emma Livry, danseuse de ballet
Emma Livry était une grande danseuse de l’opéra de Paris. Sa majestueuse interprétation de La Sylphide fit d’elle la danseuse la plus appréciée du public parisien de l’époque à l’Opéra de Paris.
Le 15 novembre 1862 lors d’une répétition, Emma Livry agita par mégarde son tutu de gaze au-dessus de la herse éclairante. Celui-ci s’enflamma et le feu l’enveloppa très vite. Affolée, elle traversa trois fois la scène avant qu’un pompier n’ait le temps de se précipiter sur elle. S’apercevant qu’elle allait être nue, Emma Livry ramassa de ses mains les morceaux de l’étoffe enflammée pour s’en couvrir, aggravant de ce fait ses brûlures. Ce qui restait de son costume tenait au creux de sa main. Elle mourut après 8 mois d’une longue agonie, emportant avec elle une époque qui aura marqué l’histoire du ballet romantique. Elle n’était âgée que de 21 ans.
15 novembre 1887 Naissance de Georgia O’Keeffe
Georgia O’Keeffe est une peintre américaine. Elle est considérée comme une des peintres modernistes majeurs du XXe siècle. Elle fut mariée au célèbre photographe Alfred Stieglitz qui exposa ses tableaux où ils connurent le succès. Elle fit plusieurs tableaux très célèbres comme : the radiator building ou the lawrence tree.
15 novembre 1891 Naissance de Erwin Rommel
Erwin Rommel mena une brillante carrière d’officier militaire durant plus de trente ans et servit dans les différentes armées allemandes de son époque. Il était craint et respecté par ses ennemis les Alliés. Suite à sa brillante campagne en Afrique du Nord, il fut surnommé aussi bien par ses compatriotes que ses adversaires, le Renard du désert. Il combattit pour son pays mais ne fut pas impliqué dans l’extermination des Juifs.
Ayant participé indirectement le 20 juillet 1944 à l' »Opération Walkyrie » visant à l’assassinat d’Hitler, il reçut l’ordre de se suicider, en échange de la préservation de son honneur et du respect de sa famille.
15 novembre 1904 Invention du rasoir jetable par King C. Gillette.
1908 On peut lire dans l’illustration : « ce merveilleux instrument vous évitera à coup sûr tous les ennuis ordinaires et vous épargnera du temps et de l’argent. Vous aurez, en l’employant, la certitude d’être toujours rasé de près sans danger de blessure ou de maladie transmissible. Sa simplicité est idéale. Il est toujours près à être employé. Ses lames à double tranchant servent chacune de 10 à 40 fois et ne nécessitent ni repassage ni affilage.
15 novembre 1908 Le Congo devient une colonie belge
Propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II, depuis 1885, l’état indépendant du Congo devient la colonie du Congo Belge. Léopold II choisi de remettre ce territoire à son pays car il s’est fortement discrédité auprès de ses sujets avec la révélation des atrocités commises sous son autorité par les compagnies coloniales. Entre 1875 et 1879, l’explorateur anglais Sir Henry Morton Stanley avait pris possession au nom de la Belgique de la rive gauche du fleuve Congo. C’est en hommage au roi des Belges qu’il fonde Léopoldville près du village de pêcheurs de Kinshasa. Après 75 de domination Belge, le Congo accèdera officiellement à l’indépendance en 1960 et prendra le nom de Zaïre en 1971.
15 novembre 1911 Naissance de Maureen O’Sullivan, actrice américaine « la Jane des premiers Tarzan », (morte le 22 juin 1998).
15 novembre 1913 Naissance de Arthur Haulot, en 1945 à la tête du Commissariat Général au Tourisme de
Belgique, à l’Organisation Mondial du Tourisme et le Bureau International du Tourisme Social. Auteur de nombreux ouvrages et articles consacrés aux aspects du tourisme. Anobli au titre de baron par le Roi Baudouin. (Mort le 24 mai 2005).
15 novembre 1920 Première réunion de la Société des nations, à Genève.
Basée à Genève, la Société des Nations était une assemblée internationale introduite par le traité de Versailles en 1919 dans le but de conserver la paix en Europe. Le principal promoteur de la SdN était le président des États-Unis Woodrow Wilson.
Selon son analyse de la Première Guerre mondiale, la diplomatie secrète en avait été la cause principale et la Société des Nations devait y faire échec.
Toutefois, le Sénat américain, en s’opposant à la ratification du traité de Versailles, vota contre l’adhésion à la Société des Nations et les États-Unis n’en firent jamais partie. Dans l’Entre-Deux-Guerres, l’URSS et l’Allemagne nazie sortirent de la SdN. Elle fut remplacée en 1945 par l’ONU. Elle ne joua pas pleinement son rôle avant la Seconde Guerre mondiale.
15 novembre 1932 Naissance de Petula Clark, Chanteuse
Petula Clark est une chanteuse britannique née à Epsom, Angleterre.
Entrée à l’âge de sept ans dans le monde du spectacle par l’intermédiaire d’une mère cantatrice soprano et d’un père imprésario
Elle fut une grande vedette de la chanson francophone et anglophone des années 60
Sa période faste se situe entre 1964 et 1968.
En 1965, elle fut la première femme à être no 1 au palmarès américain avec « Downtown ».
15 novembre 1934 Annonce de la création des Concerts symphoniques de Montréal
Wilfrid Pelletier et Madame Athanase David fondent l’Orchestre des concerts symphoniques de Montréal. Wilfrid Pelletier en est le directeur musical.
L’ensemble deviendra plus tard l’Orcherstre symphonique de Montréal (OSM).
L’annonce de la création de l’Association des concerts symphoniques de Montréal est faite sur les ondes de CKAC par Athanase David .
Cet organisme est fondé par des citoyens désireux de faire avancer les jeunes talents musicaux canadiens-français.
Un premier concert sera donné à l’Auditorium du plateau, au parc Lafontaine, le 14 janvier 1935.
15 novembre 1942 Fin de la Bataille de Guadalcanal
Le Hornet (haut) et le Wasp (bas), furent tous les deux perdus pendant la bataille de Guadalcanal
Au cours d’une série d’affrontements pendant les trois jours que la bataille dura, les belligérants perdirent plusieurs bâtiments dans le fond de ferraille. Quoique les Américains perdirent plus de navires, les Japonais avaient perdu notamment deux cuirassés et une série de transports de troupes et de ravitaillement qui était destinés aux troupes japonaises sur Guadalcanal.
15 novembre 1943 Arrestation de tous les les bohémiens ( Gypsies)
Le chef des SS (Gestapo), Heinrich Himmler ordonne l’arrestation et la déportation dans des camps de concentration de tous les bohémiens ( Gypsies) de l’Allemagne
15 novembre 1945 Anni-Frid Lyngstad, rockeuse suédoise du groupe ABBA
Fille d’une mère norvégienne (violée) et d’un père soldat nazi
À 13 ans, elle commence sa carrière musicale comme chanteuse de jazz
En 1967, elle gagne un concours télévisé de chant, et enregistre un album pour EMI
. Elle récidive en 1971, Benny Andersson produisant celui-ci et préparant le terrain pour la naissance du groupe ABBA.
De 1972 à 1982, le groupe ABBA enfilera les succès et fera régulièrement des tournées mondiales.
Lorsqu’ABBA s’est arrêté en 1982, elle a publié un album à succès avec Phil Collins, ‘Something’s Going On’.
Le 26 octobre 1992, elle épouse son Altesse le Prince Heinrich Ruzzo Reuss von Plauen, membre de la famille princière allemande Reuss, lequel est décédé à l’âge de 49 ans en 1999.
Aujourd’hui, elle demeure en Suisse et s’occupe de charité
15 novembre 1951 Première sortie en mer pour la « Calypso »
L’ancien dragueur des mines acheté par le commandant Cousteau en 1950, effectue sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagée en bateau océonographique de haute technologie, la « Calypso » partira pour sa première expédition en Mer Rouge le 25 novembre.
15 novembre 1952 Décès de Vincent Scotto à Paris, compositeur et cinéaste français, (né le 21 avril 1876 à Marseille).
15 novembre 1952 Sortie de du film « Rabbit’s Kin »
Mettant en vedette Bugs Bunny, Pete Puma, Buster Rabbit
15 novembre 1960 Essai des missiles Polaris
Le missile UGM-27 Polaris est un missile Mer-sol-balistique-stratégique lancé par sous-marin qui était construit pendant la guerre froide par la United States Navy. Le projet débute en 1955 et le lancement de la première version a lieu en 1960 à bord du premier SNLE américain
15 novembre 1969 Ouverture du premier Wendy’s
Dave Thomas, qui a baptisé la chaîne en l’honneur d’une de ses filles, a fondé les Wendy’s Old Fashioned Hamburgers Restaurants (Restaurants Wendy’s de hamburgers à l’ancienne) en 1969.
Restaurants Wendy’s du Canada Inc. a ouvert son premier commerce le 23 septembre 1975 à Hamilton en Ontario et exploite maintenant 367 commerces de compagnie et magasins franchisés au Canada. La société mère de Wendy’s, Wendy’s International, Inc., exploite près de 6 500 Wendy’s Old Fashioned Hamburger Restaurants aux États-Unis, au Canada et sur les marchés internationaux.
15 novembre 1969 Manif monstre à Washington contre la guerre au Vietnam
Des centaines de milliers de manifestants (entre 250 000 et 500 000, selon les sources) convergent vers Washington afin d’exprimer leur désaccord avec le maintien des troupes américaines au Viet-nam.
Il s’agit du rassemblement le plus important tenu aux États-Unis en protestation contre ce conflit. La manif est organisée par le Comité de mobilisation nationale contre l’intervention américaine à laquelle participent des vedettes du monde des arts et de la politique.
La population est indignée depuis la révélation faite par le New-York Times du massacre de plusieurs centaines de Vietnamiens dans le village de My Lai, au sud du pays, par des soldats américains. Face aux accusations de crimes de guerre, des commissions d’enquête sont envoyées à Saïgon.
15 novembre 1971 Mise en vente du premier microproceseur
Le premier microprocesseur de l’histoire est mis en marche. Le Intel 4004, composé de 2300 transistors, avec les fonctions de mémoire et de calcul, peut exécuter 60.000 opérations à la seconde. Il sera le cerveau d’une calculatrice fabriquée au Japon. Il a été mis au point par Ted Hoff, un ingénieur de la société Intel. Cette dernière vendra le brevet à l’entreprise japonaise pour une somme modique puis le rachètera se rendant compte de son erreur.
L’inventeur, Marcia E. « Ted » Hoff, a eu l’idée d’associer sur un minuscule support tous les circuits qui constituent un ordinateur. Ce microprocesseur 4004, avec une taille de 3,2 mm, est capable d’effectuer jusqu’à soixante mille opérations par seconde. Sa puissance est comparable à celle du célèbre ENIAC, dont les circuits occupaient un volume d’environ quatre-vingts mètres-cubes.
L’ENIAC, né juste après la Seconde Guerre mondiale, est l’un des premiers ordinateurs numériques jamais construits. Il était composé de plus de 15 000 tubes à vide, en quelque sorte de grosses ampoules. Ces tubes furent remplacés par des transistors dans la génération suivante d’ordinateurs numériques.
15 novembre 1976 Décès de Jean Gabin
Jean Gabin, le dernier des grands acteurs du cinéma français d’avant-guerre, meurt à l’âge de 72 ans; sur un peu moins d’un demi-siècle, il a tourné dans près d’une centaine de films.
films : L’Année sainte (1976) . Deux hommes dans la ville (1973). Le Clan des Siciliens (1969)
Maigret voit rouge (1963). Le Président (1961). Archimède, le clochard (1959).
Les Misérables (1958. Crime et châtiment (1956). Touchez pas au grisbi (1954). Miroir (1947). Quai des brumes (1938). Maria Chapdelaine (1934). Ohe! Les Valises (1928)
15 novembre 1983 Naissance de Laura Smet actrice française fille de Johnny Halliday et de Nathalie Baye
15 novembre 1982 Naissance de Jenifer Bartoldi à Nice, chanteuse de la Star Academy…
15 novembre 1985 Décès d’Omayra Sanchez
Omayra Sanchez est une fillette colombienne de 12 ans décédée le 16 novembre 1985 dans la catastrophe du volcan Nevado Ruiz.
La fillette se retrouva coincée, les jambes bloquées par un enchevêtrement de poutrelles et de briques ; seule la tête émergeait d’un torrent de boue. Son agonie dura près de 2 jours et fut filmée en direct par la télévision colombienne et diffusée sur les chaînes de télévision du monde entier.
Une partie de ce volcan des contreforts colombiens de la cordillère des Andes a explosé, provoquant dans les vallées avoisinantes des fleuves de boues et de cendres dévastateurs. La ville d’Armero fut dévastée. 24 000 personnes périssent et des dizaines de milliers sont sinistrés. C’est l’une des éruptions volcaniques les plus meurtrières du siècle
15 novembre 1976 Décès de Jean Gabin, acteur français. On fête cette année le 15ème anniversaire de sa mort.
15 novembre 1988 Proclamation d’un (Etat palestinien indépendant) par Yasser Arafat.
15 novembre 1988 Premier et dernier vol de la navette soviétique Buran sans équipage.
Le mot buran signifie « tempête de neige » en russe)
La navette elle-même a été lancée une seule fois et sans équipage le 15 novembre 1988 à 3 heures GMT dans des conditions météo défavorables. La navette a fait deux fois le tour de la Terre avant de revenir et d’effectuer un impressionnant atterrissage en mode automatique sur l’aérodrome de Baïkonour.
Le projet a été abandonné après son premier vol faute d’argent et du fait de la situation politique en URSS. (Fin de l’URSS) Les deux autres navettes qui devaient être livrées en 1990 et 1992 n’ont jamais été achevées. Le projet a officiellement pris fin en 1993.
Bourane devait servir de lien avec la station Mir qui a été lancée en 1986 et qui est restée en service jusqu’en 2001. Cependant quand Mir a finalement reçu la visite d’une navette spatiale, le visiteur était américain et non soviétique.
15 novembre 1991 Décès de Rob McCall, patineur artistique
Rob McCall est décédé du sida à l’âge de 33 ans
Tracy Wilson et Robert McCall, deux grands patineurs, forment équipe.
Malgré deux styles et personnalités très différents, ils ont formé une équipe dont la chimie allait être explosive sur la glace. Ils ont dominé la scène canadienne de la danse sur glace pendant six années consécutives en remportant six fois le titre de champions nationaux, de 1983 à 1988.
Le couple s’est retiré de la compétition à la suite des Championnats du monde de patinage artistique de 1988 et a poursuivi sa carrière en participant à des spectacles professionnels, pour le grand plaisir des spectateurs dans toute l’Amérique du Nord, jusqu’au décès de Rob en 1991.
15 novembre 1998 Décès de Stokely Carmichael
Stokely Carmichael est mort du cancer de la prostate à 57 ans à Conakry en Guinée
Il était un militant noir américain originaire de Trinité-et-Tobago, leader du « Comité de coordination des étudiants non-violents (« Student Nonviolent Coordinating Committee » (SNCC)) et du « Black Panther Party ».
Il devint séparatiste noir et pan-africaniste.
15 novembre 2003 Catastrophe du Queen Mary 2 à Saint-Nazaire. Une passerelle s’effondre faisant 15 morts et 28 blessés.
15 novembre 2004 Première du film « Nouvelle-France »
Ce film réalisé par Jean Beaudin met notamment en vedette Noémie Godin-Vigneau, David La Haye et Juliette Gosselin.
Pour les Montréalais, la première de « Nouvelle-France », un film romantique dont l’action se déroule à l’époque de la conquête britannique, a lieu a la Place des Arts de Montréal. La première pour la ville de Québec a eu lieu le 08 novembre.
Le film, qui a été tourné en France, en Angleterre et au Québec, prendra officiellement l’affiche le 19 novembre.
15 novembre 2004 La sonde européenne SMART-1 se place en orbite autour de la Lune
À partir de janvier 2005, Smart-1 doit ainsi réaliser une carte topographique de la Lune ainsi qu’une analyse minéralogique de sa surface.
Smart-1 possède essentiellement trois instruments scientifiques :
– le spectromètre D-CIXS (rayons X) qui nous renseignera sur la composition du sol lunaire. Il mesurera notamment le taux de magnésium qui, selon les scientifiques, serait un témoin important du processus de formation de notre satellite,
– le spectromètre SIR (infra rouge) qui permettra d’analyser les roches lunaires,
– la caméra Amie (lumière visible) qui permettra de cartographier notre satellite avec une résolution de 30 m.
3 septembre 2006 : la sonde s’écrase sur la surface de la Lune.
15 novembre 2005 Décès d’Agapito Sanchez, 35 ans
Agapito Sanchez est un boxeur de la République Dominicaine
Il est ancien champion poids plume junior
Lors de son dernier combat, il avait défait le Vénézuélien Edison Torres.
Il est décédé après avoir été blessé par ballles après une altercation avec un policier.
15 novembre 2006 Congo-Kinshasa, Joseph Kabila déclaré vainqueur de la présidentielle
Le chef de l’État sortant Joseph Kabila a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle au Congo-Kinshasa.
Il s’agissait du premier scrutin multipartite depuis plus de 40 ans dans cet immense pays d’Afrique centrale
Les forces de l’ONU soutenues par des blindés encerclaient la résidence de Jean-Pierre Bemba, qui contestait les résultats provisoires.
15 novembre 2007 Le cyclone Sidr fait plus de 4 400 morts au Bangladesh.
15 novembre 2008 Trois incendies ravagent la Californie
En Californie, des centaines de pompiers, appuyés par des avions et des hélicoptères, luttent toujours contre des feux de broussailles.
14,000 personnes ont fuit le brasier
500 maisons mobiles ont été détruites à Sylmar – nord-est de Los Angeles –
Une centaine de résidences luxueuses ont été brulées à Montecito
Cet incendie est considéré comme l’un des pires qu’ait connu Los Angeles
Quelque 2,000 pompiers ont été mobilisés pour lutter contre les flammes
Image en vedette: http://haitirectoverso.blogspot.com
Recherches: Nadeige CAJUSTE
Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /
haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /
http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /
http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /
http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/