Haïti/Economie : Loi de Finances: Le group Croissance se positionne
Créer un environnement politique stable et augmenter la taille de la « loi de Finances 2012-2013 de consensus ». Telle est la position de l’observatoire du système financier haïtien du group Croissance sur le budget national. Laquelle position est exprimée ce mercredi 10 octobre 2012 lors d’une conférence de presse tenue au local de la chambre de commerce et d’industries d’Haïti (CCIH).
Au cours de son intervention, le PDG du group Croissance a fait une brève présentation de la répartition du budget de la République estimé à 131,5 milliards de gourdes. Le secteur économique en absorbe 52%. Les ministères des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC) et de la Planification et de la coopération externe (MPCE) en sont les mieux représentés dans ce secteur. Une enveloppe de 26 milliards de gourdes et de 20.3 milliards de gourdes leur a été respectivement attribuée.
L’économiste Kesner Pharel souligne, cependant, que certains ministères sont traités en parents pauvres. Il prend en exemple le ministère du Tourisme auquel est alloué un montant de 355,5 millions de gourdes. Ce qui représente 0.3% du budget total. Même constat pour le ministère de la Communication et de l’information dont la part qui lui est attribuée est estimée à 264,9 millions de gourdes, soit 0,2%.
Suite à cette répartition de ce budget, certains ministères réclament déjà une augmentation pour le prochain exercice fiscal. Selon le PDG du group croissance, la question réside en l’élargissement de l’assiette fiscale pour permettre aux différentes entités d’atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés.
Pour parvenir à ce résultat, l’économiste estime primordial que les autorités de l’État puissent créer un climat politique stable. Car, argumente-t-il, « la loi de Finances est une prévision. Elle ne tient pas compte des troubles politiques ». Ceux-ci peuvent réduire les probabilités d’atteindre le montant attendu, poursuit l’économiste. Il en veut pour preuve des prévisions de croissance pour l’année fiscale 2011-2012 estimées à 8% tandis que le pays n’a pu atteindre qu’un taux de 5.9%.
Par ailleurs, l’analyste économique a aussi fixé sa position sur l’entente trouvée entre les trois pouvoirs de l’État en vue de l’adoption de la loi de Finances 2012-2013. Il attribue ce fait à la faiblesse de nos institutions. Une anomalie selon lui que les hommes d’État doivent corriger pour permettre au pays de devenir compétitif et redorer son blason sur le plan socio-économique.
Texte : Jean Michel Cadet
Grande est ma surprise: Rep Dominicaine PIB $55 Milliards/Population 10 Million, Cuba PIB $60 Milliards/Population 11 Million, Jamaique PIB $15 Milliards/Population 2.7 Million, HAITI PIB $7.35 MILLIARDS/POPULATION 10 MILLIONS. Pour moi desormais la crise n’est plus politique mais socio-economique. Il nous faudra changer les structures economiques du pays.