Monde/Santé: Un nouveau virus lié au SRAS identifié en Grande-Bretagne

Dimanche, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’un nouveau virus, qui appartient à la même famille que celui responsable du SRAS, avait été identifié chez un patient originaire du Qatar souffrant d’une infection respiratoire aiguë.

C’est le 7 septembre dernier que tout a commencé lorsqu’un homme de 49 ans a été admis en soins intensifs à Doha au Qatar. Celui-ci souffrait alors de symptômes montrant une infection respiratoire aiguë. Après avoir effectué une batterie d’examens, les médecins ont décidé de transférer par vol sanitaire le malade dans un hôpital de Grande-Bretagne. C’est là que des examens plus poussés ont confirmé la découverte : celle d’un nouveau virus appartenant à la famille de celui responsable du SRAS, le Syndrome respiratoire aigu sévère.

Ce syndrome est apparu en 2002 en Chine et a causé la mort de quelque 800 personnes dans le monde avant que la pandémie ne soit contrôlé. Néanmoins, la famille des coronavirus comprend également d’autres micro-organismes accusés d’être responsables de rhume commun. « Etant donné qu’il s’agit d’un nouveau coronavirus, l’OMS tente actuellement d’obtenir de nouvelles informations pour déterminer les implications en matière de santé publique », explique l’OMS dans un communiqué. Mais selon Peter Openshaw, directeur du Centre for Respiratory Infection de l’Imperial College London, à ce stade, le nouveau virus ne semble pas devoir être un sujet de préoccupation publique. Il aurait ainsi été identifié uniquement grâce aux techniques de pointe utilisées par les médecins.

« Pour l’instant, je serais vigilant mais pas inquiet », a précisé ce spécialiste à Reuters. Pour identifier le nouveau virus, les médecins de la Health Protection Agency du Royaume-Uni ont comparé les séquences génétiques du virus trouvé chez le patient qatari à d’autres obtenues par des scientifiques allemands sur les tissus pulmonaires d’un patient saoudien décédé cette année. Les analyses ont alors révélé que les deux étaient quasiment identiques. D’après Peter Openshaw, le fait que deux cas aient été trouvés et qu’ils soient apparemment sans lien, suggère qu’il pourrait y avoir eu encore d’autres cas mais qu’ils sont restés non diagnotisqués.

Le directeur a toutefois ajouté que « toute preuve de transmission (du virus) d’humain à humain serait plus inquiétante, soulevant l’inquiétude qu’un autre agent semblable au SRAS pourrait émerger ». L’OMS a pour sa part déclaré qu’aucune restriction de voyage n’était pour le moment recommandée dans l’attente qu’elle en apprenne plus sur ce virus.

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