Haïti/Décès : Le MENFP salue la mémoire de Serge Luc Bernard
Le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle informe avoir appris avec consternation l’assassinat de M. Serge Luc BERNARD, survenu le vendredi 31 aout 2012.
Directeur administratif à la Commission nationale haïtienne de coopération avec l’Unesco (CNHCU), M. Bernard s’est toujours distingué comme un professionnel modèle, respectueux des normes et ayant beaucoup d’entregent dans ses relations avec ses collaborateurs.
Le MENFP condamne cet acte crapuleux tout en s’inclinant devant la dépouille de ce fonctionnaire émérite et responsable d’université qui a mis ses compétences au service de la République.
Le MENFP salue sa mémoire et présente ses sympathies à sa famille éplorée, au personnel de la CNHCU, de l’université de Port-au-Prince, à la communauté universitaire et à tous ses amis.
Image: http://www.haitinews509.net
Depuis 1804 le système obscurantiste haïtien ne cesse d’éliminer ceux qui de son avis ont eu tort d’aller à l’école et d’essayer d’être utile au pays. D’ailleurs, récemment lors des débats politiques des dernières élections, le slogan à la mode était que le pays a été trop longtemps dirigé par des gens avec trop de »plomes » et qu’il fallait désormais essayer des gens sans »plome ». Quelle abérration pour un pays qui compte seulement à peine 5% de personnes vraiment alphabétisées! Oui, comme je l’ai dit au début, tout au long de nos 208 ans d’existence comme peuple libre, on n’a jamais cessé de faire la chasse à nos intellectuels. Nous n’avons jamais su les protéger de la persécution de nos dirigeants tyrans et encore moins des bandits de toute calibre. Un président d’université tué par des moins que rien! Quelle honte pour le pays, pour notre histoire, bref pour le pouvoir en place. J’ai étudié dans pas moins que 4 université étrangères et je n’ai jamais pu voir, pas même une fois, un président d’université, tant le poste est prestigieux. Maitre Ben, comme nous avions l’habitude d’appeler affectueusement monsieur Serge L. Bernard à l’Université de Port-au-Prince, de par son abord facile, sa disponibilité coutumière pour les autres, son attitude à vouloir toujours aider, demeure pour moi plus qu’un président d’université. À ce rythme de tuerie de nos têtes pensantes, sans possibilité d’en produire d’autres, nous courons vers une catastrophe, celle de devoir faire appel à la communauté internationale pour nous envoyer les rébuts de chez eux pour remplir la moindre fonction nécéssitant un tant soit peu de connaissances. Alors tous nous redeviendrons les êtres que nous avons été avant 1804, car nous ne serons bons que pour être commandés à exécuter les taches dévolues à ceux de notre condition.,
mezanmi …..kilê krim ak linjistis ap fini nan peyi saa?
mezanmi …..kilê krim ak linjistis ap fini nan peyi saa? l’enquete se poursuit.