USA/Haïti-Économie: Risques d’une nouvelle récession aux USA, mais avec modération…

Les risques d’une nouvelle récession ont augmenté aux Etats-Unis, notamment en raison d’un tassement de l’activité économique du pays et d’une possible contagion de la crise de la zone euro, mais restent modérés, selon un rapport publié hier mardi par l’agence de notation Standard and Poor’s (SP).
« Les risques d’une nouvelle récession ont augmenté », a indiqué l’agence de notation dans son rapport, évaluant désormais cette probabilité à 25% contre 20% en février dernier.
L’environnement économique aux USA s’est nettement détérioré  et dans le même temps, une possible contagion de la crise de la dette européenne et le risque d’un atterrissage difficile pour la Chine ont renforcé l’incertitude autour des perspectives américaines, selon SP.
Au deuxième trimestre de l’année fiscale américaine, le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 1,5% en rythme annualisé, marquant un net ralentissement par rapport à la fin 2011, sur fond de chômage persistant.
Mais SP s’inquiète surtout des possibles conséquences sur les Etats-Unis d’une véritable entrée en récession de la zone euro qui sera l’économie malade en 2012, dont le PIB s’est déjà contracté au deuxième trimestre à -0,2%.
Un tel événement propagerait des tensions aux Etats-Unis et pourrait pousser le pays vers la récession, écrit l’agence, qui fait de la crise de la dette européenne le « principal risque pour la première puissance mondiale : les USA.
Nous ne croyons vraiment pas que la situation économique aux Etats-Unis et en Europe vont s’améliorer substantiellement l’année prochaine », écrit l’agence de notation SP.
Les experts de SP soulignent certes que le scénario de base demeure celui d’une « croissance modérée » aux Etats-Unis mais reste prudente pour l’avenir.
 Des inquiétudes récentes quant à la santé de l’économie du premier partenaire commercial d’Haïti : les USA, qui devraient préoccuper nous autre en Haïti par rapport à ce niveau de dépendance de l’économie haïtienne non seulement au niveau des produits alimentaires, mais aussi des transferts privés de la diaspora haïtienne et de l’aide publique américaine qui demeure l’une des plus importantes en Haïti.
En tout état de cause, cette récession mondiale est une raison de plus pour que les élites haïtiennes créent le plus de richesse locale et dépendent moins de l’extérieur, que ce soit des Etats Unis, de l’Europe, ou du Venezuela qui confronte aussi une période d’incertitude avec la maladie du Président Hugo Chavez.
Il faudrait travailler davantage sur des consensus  et mettre un terme à ces interminables et lassantes controverses politiques dans le pays, pour démarrer certains projets de développement relatif au processus de la reconstruction.  A cause de ces éternelles disputes politiques, ce sujet lancinant de la reconstruction, paradoxalement, ne parait plus un sujet préoccupant maintenant, malgré les nombreuses attentes de milliers de familles haïtiennes qui n’ont pas même pas un minimum vital et qui croupissent dans la misère.
Riphard Serent
Vision 2000

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