USA/Présidentielle-Économie: Situation de la croissance américaine en plein cœur de la campagne électorale…

En effet la croissance économique des Etats-Unis a ralenti au deuxième trimestre selon une première estimation officielle du produit intérieur brut américain (PIB) publiée le week-end dernier par les autorités économiques américaines.

Par rapport au trimestre précédent, le PIB américain a augmenté de 1,5 % en rythme annualisé d’avril à juin après avoir progressé de 2 %  pendant les trois premiers mois de l’année, a indiqué le département du commerce.

Le chiffre du ministère est toutefois supérieur à l’estimation médiane des analystes, qui tablait sur un taux de croissance de 1,2 %. Le gouvernement américain a par ailleurs fortement revu à la hausse son estimation de la croissance américaine au dernier trimestre 2011, qui passe de 3 % à 4,1 %.

Selon le ministère du commerce des Etats Unis (USA), la croissance américaine au deuxième trimestre a été notamment portée par une progression des exportations de 5,3 % et par la consommation des ménages qui a augmenté de 1,5 %.

Cette première estimation est fondée sur des données incomplètes et sera révisée en août et en septembre prochain. Ce nouveau chiffre de la croissance américaine est publié en plein cœur de la campagne présidentielle américaine, dominée par une polémique verbale sur l’économie et l’emploi entre le candidat démocrate Barack Obama et son challenger républicain Mitt Romney.

Parlant de l’emploi, il faut dire que certes les embauches aux Etats-Unis se sont accélérées à un rythme beaucoup plus soutenu que prévu en juillet. Mais le taux de chômage s’établit désormais à 8,3 %, selon les chiffres publiés vendredi dernier 3 août à Washington par le département du travail des USA.

Les économistes s’attendaient au maintien à 8,2 % du taux de chômage, qui est calculé sur une base différente de celle des créations d’emplois. A trois mois de la présidentielle américaine, dont les discussions sont dominées surtout par l’emploi et l’économie, les Etats-Unis comptent officiellement 12,8 millions de personnes au chômage, soit 100 000 de plus que le mois précédent.

La situation n’est pas trop désespérée aux USA malgré ce ralentissement de la croissance pour le deuxième trimestre. Les autorités américaines continuent d’accélérer les emplois, renforcer les exportations et encourager la consommation, ce qu’on est loin de réaliser en Haiti.  Il faudrait ces mêmes stratégies dans l’économie haïtienne, si entre autre, on veut enregistrer des taux de croissance supérieurs à 6% pour l’année 2013.  Haïti a besoin, maintenant plus que jamais, d’un nouveau souffle et de plus d’agressivité de l’état, du secteur privé local et même international dans ce processus critique de la création d’emplois sans lequel il ne peut y avoir de paix sociale….

 Riphard Serent

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