Haiti/Armée-Déguerpissements-Réactions: Quid des armes détenues par les prétendus militaires ?

Le sénateur Jean Baptiste Bien-aimé ne pense pas que l’expulsion de force des prétendus anciens militaires de leur base soit la meilleure stratégie.

De l’avis du sénateur, « le gouvernement aurait du créer les conditions devant porter les militaires démobiliser à quitter les espaces qu’ils occupaient et remettre volontairement leurs armes ».

Concernant la participation de la Minustah dans les opérations de délogement de ces hommes armés, le sénateur Jean-Baptiste Bien-aimé ne trouve rien d’anormal, qualifiant de faux nationalistes ceux qui se montrent offusqués.

« La présence de ressortissants étrangers dans le mouvement des militaires démobilisés prouve qu’il y a beaucoup de mains cachées derrière ce mouvement ».

C’est en tous cas ce qu’a indiqué le député Patrick Joseph, pour sa part, regrettant que l’exécutif ait pu laisser ce dossier arriver à ce stade, alors qu’à un certain moment il était accusé d’être de connivence avec ces hommes armés.

Pour le parlementaire, l’enrôlement et l’armement de nombreux jeunes dans le cadre de ce mouvement représentent un danger pour l’avenir de la démocratie en Haïti.

L’ambassadeur américain à Port-au-Prince a, de coté,  salué les efforts de la PNH à l’établissement de l’état de droit en Haïti.

Kenneth H. Merten s’est exprimé ainsi, alors qu’il a été interrogé par le correspondant permanent de Vision 2000 au Cap-Haitien, nord d’Haiti, sur les interventions de la police nationale appuyée par la Minustah pour déguerpir  les hommes se réclamant des ex- FAD’H.

Le diplomate américain a tenu à rappeler que le président Michel Martelly qui a toujours manifesté sa volonté de doter le pays d’une autre force publique a prévenu que cela ne peut se faire dans le désordre.

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