Le ministère des Travaux publics, Transports et Communications se souvient-il de ses missions ?
L’avenue Maïs-Gâté, en face de la place Hugo Chavez et à deux pas de la signalisation qui emmène vers l’aéroport Toussaint Louverture, des chaussées défoncées font danser les véhicules. Le vent soulève des tonnes de poussière ici. On peut remarquer des crevasses le long de la route de l’aéroport international Toussaint Louverture. Des nids-de-poule forcent une décélération des conducteurs.
L’entrée de l’aéroport est crasseuse. Circuler sur le boulevard Toussaint Louverture n’est pas de tout repos. On ne peut pas rouler deux minutes sans qu’on croise un obstacle provoqué par la mauvaise qualité de la route à Maïs-Gâté jusqu’à Gérald Bataille, privée d’entretien depuis des lustres. Le canal, sevré des activités de drainage à Maïs-Gâté 6, déborde sur la chaussée. Les eaux stagnantes, les déchets encombrants de toutes sortes occupant toute la chaussée, les routes abîmées, les canaux non drainés créent un véritable inconfort. Une situation qui dégrade un peu plus cette voie publique fréquentée par des autorités. La route de Maïs-Gâté, celle où se trouve l’adresse du ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP), est écœurante.
La dégradation de cet axe routier encourage des individus à déverser des ordures dans l’une des extrémités de la route. L’autre extrémité perd son statut de sens unique. Comme à Martissant où la dégradation de la route est sidérante, les autorités des Travaux publics, Transports et Communications ferment les yeux sur la situation déplorable des axes routiers de l’aéroport passant par Gérald-Bataille jusqu’à la plaine du Cul-de-Sac.
L’image de ce camion pris au piège ce lundi 9 mai à Clercine explique tout. Cette intersection aussi est sauvagement endommagée par les eaux stagnantes du carrefour Rita. À Clercine, là où sont situés deux supermarchés, une compagnie de tabac et d’autres institutions phares, dont la DCPJ, la DGPNH, la Direction de la Protection civile, la route est abîmée. Sa dégradation crée souvent un bouchon monstre.
Sur plusieurs axes routiers, des véhicules dansent au milieu de la route en zigzag ; on y remarque des eaux stagnantes, des piles de terre sortie des canaux d’irrigation jetées sur le pavé et des déchets. Certains jeunes se voulant utiles et désirant remplir du coup leurs poches, déposent des remblais pour améliorer la voie. En vain.
Mis à part des routes de la capitale oubliées par les Travaux publics, des égouts à ciel ouvert constituent un vrai danger sur la voie publique. Certains conducteurs contournent parfois le sens unique pour se défaire de ces entraves et se frayer une voie. Ce qui provoque un véritable bouchon dans plusieurs intersections de la capitale. Si certains quartiers sont fermés à la circulation du fait de l’insécurité, les crevasses qui embourbent nos rues et les égouts à ciel ouvert réduisent les espaces de circulation dans plusieurs communes dans la région métropolitaine.
Source: Le Nouveliste