Un ancien conseiller du président Jovenel Moïse critique la décision du gouvernement de s’en prendre à la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP). Cet organisme, relevant de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP), ne représente pas une menace sécuritaire, a fait valoir Renald Lubérice. À son avis le gouvernement devrait concentrer son action sur le demantèlement des gangs qui imposent la terreur sur l’ensemble du territoire. Intervenant au journal du matin de radio Métropole, l’ex secrétaire général du conseil des ministres a soutenu que le gouvernement est illégitime et illégal parce que ne pouvant pas protéger sa population. Refusant de commenter la fermeture manu militari de l’administration public à Hinche, M. Liberis fait remarquer que le ministre de l’environnement est responsable politiquement puisque l’ANAP est sous sa tutelle. De l’avis de M. Liberis au lieu d’envisager un demantèlement de la BSAP le gouvernement pourrait intégrer ses membres au sein des forces armées d’Haiti. La BSAP s’est emparée d’un vide sécuritaire, a t-il martelé, dénonceant l’abandon du projet de renforcement des forces armées initié par le président Moïse. Il soutient que les membres de la BSAP sont, à l’instar de la majorité de la population, fatigués par la violence inouïe et l’impossibilité de circuler sur le territoire. LLM / radio Métropole Haïti

Les rues de Hinche ont été le théâtre d’une manifestation antigouvernementale, ce 23 janvier. Des agents de la Brigade de

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