: Le RNDDH devant l’ONU démontre les mensonges de l’État haïtien

Dans le cadre de la 40e session de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations Unies, qui a pris fin la semaine écoulée, la situation des droits de l’homme en Haïti, à été examinée.

Lors de la session d’évaluation d’Haïti les autorités haïtiennes ont affirmé que des efforts continus avaient été consentis au cours des quatre dernières années, pour le respect, la protection et la réalisation des Droits Humains en Haïti parlant d’amélioration…

Toutefois, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) qui a participé à l’élaboration d’un rapport alternatif aux côtés du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), de l’« Institute for Justice and Democracy in Haïti » (IJDH) et de « Chans Altènativ », estime que les faits contenu dans le rapport alternatif (remis au CDH), démontrent tout au contraire que « la population haïtienne vit, depuis 2018, dans une situation de négation de ses droits civils, politiques, économiques et sociaux ».

Le RNDDH ne comprend pas que les autorités haïtienne aient pu affirmer lors de la 40ème session d’Examen Périodique Universel de l’ONU qu’en Haïti, « des efforts continus ont permis une amélioration dans le respect et la réalisation des droits humains. »

Le rapport démontre, faits à l’appui, qu’au contraire la situation générale des droits humains en Haïti n’a fait qu’empirer. Les droits à la vie et à la sécurité ont systématiquement été violés. Des milliers de familles ont dû fuir leur maison pour se réfugier dans des camps d’hébergement en raison de conflits armés. La situation sécuritaire en Haïti s’est aggravée, soulignant qu’au cours des 4 dernières années, de nombreux massacres  et attaques armées, perpétrés par des gangs armés, ont été enregistrés.

Au cours des quatre années qui viennent de s’écouler, au moins 3,294 personnes ont été assassinées ainsi que 153 policiers sans parler des autres aspects à charge contre le Gouvernement haïtien traités dans le rapports

En ce sens, le RNDDH presse l’Etat haïtien à reconnaitre qu’au contraire la situation est extrêmement grave et qu’elle mérite l’adoption de mesures immédiates pour

 

 

 

Source: Haiti Libre

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