Le Rndhh exige une enquête sur la libération d’un officier des Fad’h, accusé de vol de véhicule
Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) sollicite une enquête de l’inspection judiciaire sur la libération, le 29 octobre 2021, de Serjo Massillon, officier des Forces armées d’Haïti (Fad’h), interpellé dans un dossier de vol de véhicule appartenant au journaliste Widlore Mérancourt, dans une note, en date du 8 novembre 2021, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Le 30 septembre 2021, la police nationale avait interpellé Serjo Massillon, à bord du véhicule volé le 15 octobre 2020, avec, en sa possession, une arme de calibre 9 millimètres, qui n’est ni son arme de service ni enregistrée à son nom, rapporte le Rnddh.
L’ordre de libération, émis par le substitut du commissaire du gouvernement, Me. Gérald Belony Norgaisse, en faveur de l’accusé, ne tient pas compte de la plainte déposée par la victime Widlore Mérancourt, dénonce le Réseau national de défense des droits humains.
Cette libération de Serjo Masssillon survient après une audience en habeas corpus, tenue le 20 octobre 2021, avec la participation du substitut du commissaire du commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Me. Québex Jean, comme représentant du ministère public.
La séance en habeas corpus, dont l’action a été intentée par les avocats de Serjo Masillon, a été personnellement présidée par le doyen près le tribunal civil de Port-au-Prince, Me. Bernard Sainvil.
La juridiction de première instance de Port-au-Prince aurait dû attendre les résultats de l’enquête de la Section départementale de la police judiciaire – Ouest (Sdpj – Ouest), estime le Réseau national de défense des droits humains, qui se déclare perplexe par rapport au traitement célère de ce dossier par le parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince
N’ayant pas été mise au courant de la libération de Serjo Massillon, la Sdpj continue de compiler des informations, relatives à ce cas de vol de véhicule à mains armées, association de malfaiteurs, menaces de mort et détention illégale d’armes à feu.
Dénonçant l’implication active des autorités judiciaires dans des actes de
violation des droits humains, le Réseau national de défense des droits humains dit remettre la vie du journaliste Widlore Mérancourt aux mains du doyen Bernard Sainvil et des parquetiers Québex Jean et Gérald Bélony Norgaisse.
Source: APR