Les titres de l’actualité du mardi 10 Aout 2021 sur RADIO VISION 2000

L’alerte jaune est décrétée sur Haïti à l’approche d’une dépression tropicale qui pourrait se transformer en tempête tropicale. Elle devrait atteindre, mercredi soir, les régions Nord, Ouest, Sud et du Sud’Est avec des averses orageuses et des rafales de vent, selon l’Unité hydrométéorologique d’Haïti.

Djénicka Hija Philippe, a été finalement libérée, mardi après-midi. Elle était la seule des 18 personnes appréhendées sur l’habitation petit-Bois dans le cadre du supposé coup-d’Etat contre le feu président Jovenel Moise le 7 Février dernier à croupir en prison.

Djénicka n’avait pas été relaxée en raison d’une erreur matérielle relevée dans l’arrêt, rendu en mars dernier, par la cour d’appel de Port-au-Prince.

Des responsables d’organisations de défense des droits humains disent douter de la possibilité pour le juge Mathieu Chanlatte de mener à bien l’instruction du dossier de l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moise. Ils en veulent notamment pour preuve le fait par le juge Chanlatte de s’être souvent comporté comme un magistrat irresponsable.

Cette affaire devait être confiée à un juge impartial, a dit, de son côté le président du conseil d’administration de la Fondation Je Klere, Me Samuel Madistin soulignant que le Juge Mathieu Chanlatte réputé proche du PHTK ne devait pas accepter d’instruire ce dossier.

Le collectif Ensemble Contre la Corruption exige des explications sur la provenance des fortes sommes d’argent qui auraient été découvertes dans la résidence de l’ex-président Jovenel Moise suite à son assassinat brutal.

Dans une note rendue publique, ce mardi, l’ECC estime que les membres de la famille du président-défunt y compris ses enfants doivent pouvoir éclairer l’opinion publique sur ce dossier compromettant. Le collectif interpelle l’ULCC et l’UCREF.

Des dizaines de personnes ont pris part, ce mardi, à un nouveau sit-in devant le ministère de la justice, à l’avenue Charles Sumner en vue de continuer d’exiger la libération des prisonniers dits politiques.

Ce mouvement de protestation a été dispersé à coups de gaz lacrymogène par des agents du CIMO qui tentaient d’empêcher les protestataires de dresser des barricades enflammées dans la zone. Ces derniers ont lancé des pierres en direction des agents de l’ordre.

Un fils et l’épouse du porte-parole du SPNH-17, Abelson Gros-Nègres, qui participaient à ce sit-in estiment qu’il est temps de libérer cet ancien agent de la PNH ainsi que les autres prisonniers politiques.

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