Les syndicalistes font le bilan de la première journée, réussie à 100 % selon les organisateurs

La première journée de grève générale lancée par le collectif des syndicats pour le respect de la constitution de 1987 et des syndicats d’enseignants a été largement suivie ce lundi par la population dans la Capitale haïtienne et ses environs et dans plusieurs villes de province paralysant plusieurs activités.  Les organisateurs ont dressé un bilan positif de cette initiative visant à dénoncer des actes de kidnapping mais encore à demander au Président Jovenel Moïse à tirer sa révérence le 7 février prochain, terme constitutionnel de son mandat.

Dans une conférence bilan  donnée ce lundi après midi, Dominique St Eloi représentant de la Centrale nationale des ouvriers Haïtiens(CNOA) a remercié la population, les propriétaires d’écoles, les chauffeurs qui ont consenti ce sacrifice pour cette première journée de grève lancée contre le pouvoir de Jovenel Moïse. M. St Eloi a souligné que la journée a été largement suivie par tous les secteurs de la vie nationale. Il  invite les membres de la population et les professionnels en particulier à garder la même attitude pour mardi 2 Février.

 

De son coté, Arnel Remy avocat au bureau représentant du collectif des avocats a félicité la population qui, par ce geste, a dit NON  au kidnapping. il soutient que cette grève est une réussite à 100%.  S’adressant au commissaire de la Commune de Delmas, Me Rémy avance : « Delmas ne mérite pas ces cas d’enlèvements et le pays ne mérite pas cela » a lancé Me Arnel Remy.

 

Il en a profité pour mettre en garde le Directeur général de la PNH Léon Charles contre cet avis publié par la police qui, selon lui, veut restreindre la liberté des citoyens. Me Arnel Rémy invite le DG de la Police à rentrer ce « tract » qu’il croit dure comme fer est une forme d’intimidation pour empêcher aux haïtiens de manifester leur colère contre le pouvoir en place.

 

Pour sa part, Duclot Benisoit du syndicat des transporteurs remercie les chauffeurs qui, selon ses propos, viennent de montrer leur capacité morale en refusant de s’associer aux actes de kidnapping et à la situation malsaine que connait le pays actuellement au niveau de la sécurité.

 

Le syndicaliste se dit déterminer à combattre ce phénomène dans le pays tout rappelant que le Président Jovenel Moise doit partir le 7 février prochain, selon le vœu de la constitution de 1987. « Il doit rentrer chez lui car Jovenel Moise appartient au passé. Il doit partir et il partira » a t-il lancé.

 

Tous les conférenciers autour de la table ont donné rendez vous demain mardi 2 février pour la deuxième journée de grève pour dire non au kidnapping et forcer le Président Jovenel Moïse à laisser le pouvoir dans le terme de son mandat qui est le 7 Février 2021.

 

 

 

Source:HPN

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