Le narcotrafiquant Jean Eliobert Jasmin alias Eddy One libéré
Un nouveau scandale secoue la justice haïtienne avec la libération mercredi du narcotrafiquant Jean Eliobert Jasmin alias Eddy one. Arrêté le 28 octobre 2020 à Gressier, ce dernier a été relâché, sur ordonnance du juge d’instruction Legroise Avril, a appris la Rédaction de Haïti Press Network.
Eddy One avait été appréhendé en compagnie de 2 policiers Alex Monpremier et Ysa Dieudonné. Ces derniers n’ont pas été libérés, a-t-on également appris.
Une cargaison de produits s’apparentant à du stupéfiant et deux armes de gros calibre ont été saisis dans la voiture à bord de laquelle se trouvaient les agents de police qui escortaient Eddy One ayant déjà séjourné durant plusieurs années en prison pour trafic de stupéfiants.
4 mois après son arrestation, le narcotrafiquant Eddy One a donc recouvré sa liberté. Pourtant, les autres personnes inculpées dans ce dossier sont toujours derrière les barreaux, toujours selon notre source.
« Me. Legroise Avril a la réputation d’être un magistrat corrompu », selon une source proche du palais de justice qui a souhaité garder l’anonymat.
« Depi ou wè yon dosye al devan jij sa, ou mèt konnen se yon bagay ki kwit déjà. Legroise se konsa li ye », a confié à HPN cette source proche.
Un autre scandale avait secoué le système judicaire haïtien l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge Jean Osner Petit Papa sur le dossier de corruption impliquant le sénateur Onondieu Louis et consorts.
La conclusion du rapport du Bureau des affaires financières et économiques (BAFE) avait clairement révélé « qu’il parait tout à fait évident, que le sénateur Onondieu Louis dont le nom a été cité par les interpellés lors de leurs auditions et les nommés Marie Myrlande Georges, Ysmik Choute, Jimmy Fervil et consorts soient liés par une vaste opération de détournement de fonds publics, de blanchiment des avoirs, d’enrichissement illicite et d’association de malfaiteurs, lesquelles infractions devront faire l’objet d’enquête approfondie sur certains points d’ombres ».
Pourtant, le juge Jean Osner Petit Papa avait décidé de blanchir ces derniers.