Les titres de l’actualité du lundi 07 Septembre 2020 sur RADIO VISION 2000
Les funérailles de Me Monferrier Dorval auront lieu le vendredi 18 septembre prochain à l’Eglise Saint-Pierre de Pétion Ville, informe une source proche du barreau qui précise que l’autopsie du cadavre révèle que le bâtonnier a été atteint de 3 projectiles contre 2 évoqués antérieurement.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur la disparition brutale de Me Dorval, le commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince, Me Ducarmel Gabriel a adressé, ce lundi, une correspondance à la bâtonnière a.i, Me Nancy Suzy Legros lui demandant de mettre à la disposition de la DCPJ, ce mercredi, 3 avocats, membres du cabinet du défunt, Maitres Beutia Wilgui, Méliore Joseph et Johnny Sainvil ainsi que sa secrétaire Ketty Lindor.
Tirs nourris et de gaz lacrymogène, jets de pierre, barricades enflammées…..Une vive tension régnait, ce lundi à la capitale à l’occasion des 2 manifestations organisées par des étudiants de la faculté de droit et le syndicat de la police nationale.
La manif des étudiants qui visait à exiger justice en faveur de Me Monferrier Dorval a été dispersée à plusieurs reprises par des agents de la PNH qui, d’ailleurs, les avaient empêchés de se prendre la direction de Pétion ville alors que la destination finale était Pèlerin 5, devant la résidence du défunt.
Parallèlement des agents de l’ordre avaient tenté de tuer dans l’œuf la manif du SPNH qui a finalement eu lieu. Elle a démarré au carrefour de l’aéroport baptisé carrefour de la résistance pour prendre de fin à poste marchand où elle a été dispersée à coup de gaz lacrymogène. Le syndicat de la PNH dénonçait l’insécurité qui prévaut dans le pays et la révocation de son porte-parole, Abelson Gros-Nègre.
Au champ de Mars et devant la faculté de droit, à la rue Oswald Durand, il y a eu des affrontements entre des policiers et des protestataires qui avaient tenté d’incendier un blindé. Les policiers étaient parvenus à le remorquer.
Il faut dire que des agents de la PNH avaient lancé directement des bonbonnes de gaz lacrymogène en direction des journalistes qui assuraient la couverture des manifs.
La Cour Supérieure des comptes est dans la ligne de mire du président Jovenel Moise. En effet le chef de l’exécutif se propose de modifier le décret du 23 Novembre 2005 régissant le fonctionnement du tribunal administratif. Il a instruit le premier ministre Joseph Jouthe d’engager des discussions, en ce sens, avec les juges de la Cour.
Jovenel Moise en veut aux membres de la CSC/CA pour avoir retourné plusieurs contrats pour cause d’irrégularités. Il s’agit entre autres des contrats passés avec 29 entreprises pour la confection de masques ainsi que celui liant l’Etat haïtien à la Général Electric pour la construction de la centrale électrique de Carrefour.
Des responsables politiques, petrochallengers et défenseurs des droits humains qualifient de scandaleuses les velléités de Jovenel Moise taxé d’apprenti-dictateur. Ils accusent le chef de l’exécutif de vouloir vassaliser cette institution indépendante.