L’opposition tente de reprendre la mobilisation antigouvernementale
Plus de 300 partis politiques de l’opposition, associations, organisations sociales, culturelles, religieuses et professionnelles ont signé, vendredi, une résolution commune dans laquelle ils ont déclaré qu’aucune élection n’est possible avec Jovenel Moïse.
Les signataires qui écartent également tout consensus autour du maintien du président au pouvoir après le 7 février 2021 se sont engagés à poursuivre les consultations en vue d’organiser le départ de Jovenel Moïse et définir la transition.
Dans cette résolution, les signataires ont dressé un sombre tableau de la situation aux plans politique, économique et social. Ils ont rendu le président Jovenel Moïse responsable de la dégradation des conditions de vie de la population, du renforcement de la corruption et de la déchéance des institutions étatiques.
Parmi les signataires, l’ancien sénateur Steven Irvenson Benoit s’est réjouit de participer à cette initiative. Il espère que les stratégies seront définies rapidement afin de débarrasser le pays du régime PHTK.
De son côté, le coordonnateur national du parti Ayiti An Aksyon, Youri Latortue, dont le parti a signé la résolution, s’est dit encouragé par cette démarche de la société civile.
L’une des représentants du parti Dessalines à cette activité, Monique Lapointe, a indiqué que leur présence à cette activité témoigne de l’engagement de cette formation politique à poursuivre le combat pour renverser le régime PHTK et changer la situation du pays.
Pour sa part, le coordonnateur du Collectif du 4 Décembre, Jean Robert Argant, a réitéré l’appel au rassemblement de toute la société pour donner une nouvelle orientation au pays. M. Argant qui estime que l’administration Moïse/Jouthe n’inspire aucune confiance et ne peut organiser des élections, continue de plaider en faveur d’une transition fondatrice d’une durée de trois ans.
Source: HPN
