140 000 barils de gazoline debarquée à Port-au-Prince
Le premier ministre Jean Michel Lapin a confirmé hier l’arrivée d’une cargaison de 140 000 barils de gazoline à Port-au-Prince. Il s’agit d’une commande des 4 compagnies Dinassa, Capinvest, Kimazou et Sol.
« Entre ce soir et demain, ces 140 000 barils, équivalant à 6 millions et 720 000 gallons de gazolines seront disponibles dans les stations d’essence », a dit M. Lapin faisant état également de l’arrivée d’une cargaison de 20 000 barils ce mercredi.
Le 19 septembre, d’une autre cargaison de 155 000 barils de diesel, soit 6 millions et 510 000 gallons sera débarquée.
De plus il annonce que le 20 septembre, Haïti recevra 60 000 barils de produits pétroliers. ‘ Cette cargaison sera composée à la fois de 40 000 barils de diesel et de 20 000 barils de gazoline. Le 28 septembre nous allons recevoir une autre cargaison de 35 000 barils de diesel et 25 000 barils de gazoline. Il y aura une dernière commande. Ce qui va nous permettre de commander au total 500 000 barils de carburant comme nous l’avions annoncé ‘, a-t-il expliqué.
De plus le Premier Ministre promet la fin des pénuries récurrentes. « Il y aura une continuité dans toutes les commandes », explique t-il.
Par ailleurs, M. Lapin fait état de la poursuite des discussions en vue de la hausse des prix de l’essence. « Aucun Etat avec un exécutif ayant l’objectif de financer d’autres actions notamment dans la santé, l’éducation, le renforcement de la justice, au bénéfice de la majorité, ne peut se permettre de financer les produits pétroliers à deux niveaux. La subvention sur le diesel profite à ceux qui ont les moyens. Nous continuons avec les réflexions afin de voir comment l’Etat pourra subventionner les produits pétroliers à un seul niveau et ajuster le prix à partir du deuxième niveau de subvention. Nous avons les meilleurs prix dans la région notamment pour le diesel et le kérosène (consommé par les avions). L’Etat doit prendre une décision. Et celle-ci ira dans l’intérêt de la majorité. Alors que cela va se faire, nous demandons à la population de surveiller les actions de l’Etat également dans la santé, l’éducation, etc. », a-t-il expliqué.
Source: radio Métropole Haïti