Cabaret : le pont Bethel fortement endommagé, une déviation pour reconnecter les voies

Des inondations ont endommagé mercredi le pont de Bethel, sur la route nationale numéro 1, au niveau de l’Arcahaie, paralysant ainsi la circulation automobile.

Des deux côtés du pont endommagé par la fureur des eaux dans la nuit du 4 au 5 juin, un commerce informel a aussitôt prend forme sur la route nationale numéro 1 et génère du même coup d’intenses activités dans la zone. Des camionnettes, des autobus, des taxis motos des marchands ambulants et autres opportunistes de la situation tentent de tirer leur mieux. Certains camions se mettent au bord de la route en attendant qu’un passage soit créé.

D’un autre côté, du matériel – pelleteuses, bakoe loader, chenilles, grues, camions – du ministère des Travaux publics, Transports et Communications s’activent à raser une bananeraie, pour aplanir le terrain afin que les automobiles puissent accéder aux deux côtés de la rive. Sur le pont endommagé en ses deux extrémités. En fin d’après-midi ce mercredi 5 juin, quand une unité de la Police nationale quitte la zone des individus des automobilistes s’aventurent sur une partie du pont. Ils bravent le danger et arrive à passer. Mais le temps d’un cillement, un homme portant un t-shirt de la mairie de Cabaret s’interpose pour empêcher l’accès au pont. La mairie estime que le passage même des voitures fait courir de grands risques. Mais la circulation devient dense dans la zone.

« La ravine a emporté tous les remblais qui se trouvaient au pied du pont. Pour le moment, le MTPTC essaie de mettre en place une déviation à 300 mètres du pont pour reconnecter les voies. Cette déviation devrait être prête d’ici demain », a expliqué un peu plus tôt au téléphone le maire adjoint de Cabaret, Thomas Joseph Wills.

La mairesse Vanide Féfé avait déjà tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière concernant l’état de délabrement du pont Bethel. « Si l’on n’intervient pas dans l’immédiat pour curer les rivières, les eaux en furie vont finir par jeter le pont et couper le département de l’Ouest du grand Nord », avait-t-elle lancé comme un appel du pied au ministère des Travaux publics.

« Le cartel municipal n’a pas cessé d’écrire aux TPTC afin qu’ils viennent consolider le pont.  Rien n’a été fait. Ce pont est vieux de 30 ans et n’a eu aucun entretien depuis qu’il est jeté sur la ravine Bethel », a fustigé de son côté Thomas Joseph Wills.

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