Haïti-Mobilisation : L’opposition n’en démord pas, nouvelle manif contre Jovenel Moïse le 29 mars
Le secteur démocratique et populaire va s’engager dan un processus de consultation, d’après ce qu’ont fait savoir les dirigeants de l’organisation politique, ce mardi 12 mars, lors d’une conférence de presse. Ces derniers qui ont réitéré leur volonté de rester mobiliser contre le pouvoir en place ont annoncé d’autres mobilisations après les pourparlers.
Le secteur démocratique et populaire ne veut plus faire cavalier seul. Les élus et militants politiques qui constituent les principales figures du groupement politique se veulent fédérateurs. Les organisations religieuses, la franc maçonnerie, des groupements politiques, le forum économique ainsi que des personnalités engagées dans la vie politique comme Madame Myrlande Hyppolite Manigat seront consultés par les dirigeants du secteur démocratique et populaire qui par ailleurs refusent toutes discussion avec le pouvoir en place.
« L’objectif de ces rencontres est de trouver une entente sur un agenda de mobilisation avec les acteurs politiques qui ne cachent pas leur position », a déclaré André Michel. L’avocat et militant politique croit que le secteur démocratique et populaire ne peut mener la lutte conte l’administration en place seul. « Expliquer à des secteurs importants de la vie nationale la nécessité que nous avons de chasser le président Jovenel Moise au pouvoir est un des objectifs des discussions que nous allons mener’’ a-t-il ajouté.
Pour sa part le député en fonction Printemps Belizaire croit que le régime en place ne respect pas la constitution et les acquis démocratiques pour lesquels le peuple s’est battu. L’élu de la troisième circonscription de Port-au-Prince lance un appel à de nouvelles manifestations contre le chef de l’Etat et son gouvernement. « Le 29 mars à venir qui marquera l’anniversaire de la constitution sera une journée de mobilisation’’, a fait savoir le député Belizaire.
Le départ du président de la république par la pression populaire pour la tenue du procès Petrocaribe et la réalisation de la conférence nationale comme le veut le secteur démocratique et populaire semble être loin de la réalité si l’on considère le bourdonnement de la population et la désolidarisation de plusieurs leaders quelques heures avant le lancement de la manifestation du 7 février dernier.
Kervens Olivier