17 octobre : le porte-parole de la PNH invite les participants à manifester selon la loi
Le porte-parole de la PNH, Michel-Ange Louis-Jeune, a lancé une mise en garde à ceux qui s’apprêtent à commettre des actes de violence lors des manifestations du 17 octobre prochain. Questionné sur les dispositions prises par la police pour cette journée, le commissaire municipal a souligné que l’institution policière ne fait pas une fixation sur le 17 octobre. La police travaille tous les jours. Nous allons travailler du 1er au 31 octobre comme nous travaillons du 1er janvier au 31 décembre. Le 17 octobre, nous prendrons notre responsabilité », a-t-il fait savoir.
Plus loin, le porte-parole a souligné que des instructions sont déjà passées pour sécuriser le pays en cette journée alors que certains lancent des appels à la violence. « Le haut commandement de la PNH, les directeurs départementaux et les unités spécialisées ont reçu des instructions afin d’accompagner les manifestants pour qu’ils manifestent dans les conditions prévues par la loi et de permettre aux autres citoyens de vaquer librement à leurs activités », a-t-il fait savoir.
Michel-Ange Louis-Jeune rappelle que les Haïtiens évoluent dans un espace démocratique. Par conséquent, poursuit-il, chacun, pour ses raisons, a le droit de manifester, de faire passer une revendication. « Cependant, il faut respecter des conditions. Les manifestations doivent se dérouler dans les normes prévues par la loi et les règlements en vigueur. Les citoyens peuvent certes faire passer des revendications. Ils doivent aussi garantir les acquis démocratiques. Si quelqu’un veut s’attaquer aux biens d’autrui, la police ne restera pas les bras croisés. À aucun moment de la durée, la police ne permettra à personne d’investir l’espace public dans le but de semer des troubles. Il ne faut pas confondre manifestation et déstabilisation ou violence », prévient le porte-parole.
Jean Daniel Sénat
Le Nouvelliste