Le Gouvernement défend l’arrêté présidentiel du 28 mai 2018
Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer l’arrêté présidentiel exigeant que certaines grandes décisions concernant la PNH soient soumises à l’approbation du CSPN, des membres du Gouvernement tentent de justifier le bien-fondé de la démarche. Pour le ministre de la culture et de la communication, Guyler C. Delva, cette décision ne va pas à l’encontre des prérogatives du directeur général de la Police Nationale.
Il n’est pas question de politiser la PNH affirme le ministre qui se demandant quel intérêt le Gouvernement aurait à le faire.
Dans une interview accordée à HPN, le ministre Delva a évoqué la nécessité d’effectuer certaines vérifications avant de valider les décisions du directeur général de la PNH.
Pour sa part, le conseiller spécial de la présidence Guichard Doré affirme que la loi prévoit un avis obligatoire du CSPN sur les nominations au sein de la PNH.
Il regrette par contre que l’arrêté présidentiel ne soit pas allé plus loin en définissant des procédures strictes.
De son coté, le ministre de la Justice explique, lors d’une conférence de presse ce mercredi, que le dernier arrêté présidentiel concernant la PNH découle de la nécessité d’établir une cohésion au sein du CSPN.
Selon Jean Roudy Aly, le conseil supérieur de la police nationale est obligé de répondre de toutes les actions posées par le corps et en ce sens doit en être mis au courant et les légitimer. Le ministre rejette les accusations selon lesquelles cette mesure aurait pour but de politiser la PNH notamment à l’approche des prochaines élections.
Georges Allen
HPN