Troisième journée de grève des douaniers, six entreprises ferment leurs portes
Source Robenson Geffrard | Le Nouvelliste
La grève des douaniers n’est pas sans conséquences sur le commerce en Haïti. Parmi les secteurs les plus touchés, le textile. Faute de matières premières, six entreprises dans la sous-traitance ont déjà fermé leurs portes. Le président de l’Association des industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, appelle le gouvernement à trouver un consensus avec les grévistes pour éviter le pire… Pour forcer le gouvernement à publier dans le journal officiel du pays, Le Moniteur, le statut particulier des douaniers, ces derniers entament depuis lundi une grève générale dans l’administration des douanes à travers tout le pays. Le secteur commercial, la sous-traitance et le textile commencent à ressentir l’effet de la grève. Selon le président de l’Association des industries d’Haïti (ADIH), dans le secteur de la sous-traitance et le textile, des entreprises ont commencé à fermer leurs portes depuis mardi. On en est maintenant à au moins six entreprises qui, faute de matières premières bloquées à la douane, sont obligées de renvoyer les ouvriers et fermer leurs portes, a dénoncé Georges Sassine. Il y en aura plus ce jeudi, a-t-il annoncé avec angoisse et frustration. Il s’agit de 47 000 ouvriers avec en moyenne 350 gourdes par jour, « cela vous donne une idée de l’argent perdu dans le pays », a-t-il fait remarquer dans une entretien téléphonique accordée au Nouvelliste mercredi soir. D’autres secteurs liés à la production nationale ou à l’importation ne sont pas épargnés par la grève des douaniers, a souligné M. Sassine. Des produits périssables bloqués à la douane commencent à pourrir et cela représente beaucoup d’argent perdu, a-t-il indiqué au journal. Georges Sassine appelle le gouvernement à faire le nécessaire pour stopper l’hémorragie. Il a fait savoir au Nouvelliste qu’il s’est déjà entretenu en ce sens avec le Premier ministre, les ministres des Finances et du Commerce pour leur expliquer……………………………….lire la suite sur lenouvelliste.com