Le gouvernement s’engage envers le FMI mais veut éviter des « politiques économiques trop restrictives »

Source Roberson Alphonse | Le Nouvelliste

Pour obtenir du financement des bailleurs, l’administration Moïse/Lafontant n’a finalement eu d’autre choix que de signer un nouveau cadre de référence avec le FMI, une sorte de gage pour faire du cash management, pour réduire le déficit public lié, entre autres, à la subvention à l’ED’H et à la consommation de produits pétroliers. Cette administration qui a déjà obtenu près de 9 milliards de gourdes de financement de la BRH prévient le FMI qu’elle veut éviter « l’instabilité et l’aggravation de la pauvreté par l’adoption de politiques économiques trop restrictives ».

Le gouvernement haïtien a finalement signé un accord sur un nouveau cadre de référence ou staff monitoring program avec le Fonds monétaire international (FMI), le dimanche 25 février 2018. Elément indispensable processus de décaissement des bailleurs, ce programme qui s’étend sur six mois (mars à août 2018), comporte des engagements pour la mise en place de réformes afin de réduire graduellement le déficit public lié aux subventions à l’Ed’H et à la consommation de produits pétroliers. Et, aussi, des engagements en termes de cash management. L’État devra dépenser ce qu’il a.

« La rationalisation du secteur de l’énergie est l’un des points importants de l’accord, avec en ligne de mire, l’augmentation du taux de facturation et de recouvrement de l’Ed’H », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Jude Alix Patrick Salomon, soulignant qu’il y a un plan, un engagement pour faire passer le taux de facturation de l’Ed’H de 40 à 50 % d’ici le mois de juin. L’un des postes importantx de financement est l’énergie. Si l’on arrive à collecter plus de ressources, cela permettra de réduire le niveau de financement de l’Ed’H, a-t-il poursuivi avant d’annoncer « qu’il y a lieu de réfléchir sur l’avenir des contrats des producteurs privés d’électricité qui sont arrivés à expiration ».

« Dans un contexte de transparence, tout ceci sera connu à chaque étape. S’il y a des appels à manifestation d’intérêt, ils seront publics. Les informations seront disponibles sur les sites du MEF, des TPTC et de l’Ed’H », a dit Jude Alix Patrick Salomon. Le ministre n’a pas annoncé d’ajustement des prix à la pompe des produits pétroliers, mesure sur laquelle le gouvernement avait tablé pour 11 milliards de gourdes de rentrées pour l’exercice fiscal en cours.

Sur l’ajustement des prix à la pompe, conformémet aux textes légaux qui prévoient un ajustement automatique des prix en fonction des fluctuations, le ministre a fait le point. « Là, on a largement dépassé le taux de fluctuation. Mais, compte tenu de la situation économique particulière, on avait décidé de ne pas continuer……………………..…..lire la suite sur lenouvelliste.com

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