La commission spéciale de la Chambre des députés sur l’amendement de la Constitution initie le dialogue avec les partis politiques

Source Samuel Celiné | Le Nouvelliste

La commission spéciale de la Chambre des députés sur l’amendement de la Constitution a rencontré, ce mercredi 29 novembre 2017, certains responsables de partis politiques représentés au Parlement dans l’objectif de recueillir des recommandations pouvant conduire à un éventuel amendement de la Constitution à la fin de la législature. Comme les différents secteurs rencontrés auparavant, les politiques aussi indexent certaines faiblesses dans la loi mère du pays si bien que le président de la commission spéciale Jerry Tardieu projette de les mentionner dans le rapport préliminaire de cette commission promis pour les premiers mois de 2018.

Parmi la multitude de partis, groupements, regroupements et plateformes existant de fait ou de droit sur la scène politique en Haïti, seuls une quinzaine ont pris part à cette rencontre avec la commission spéciale de la Chambre des députés sur l’amendement de la Constitution. Sur ce point, le président de la commission Jerry Tardieu se veut optimiste. Pour cette première rencontre avec les politiques, il a seulement voulu « discuter avec les partis politiques représentés au Parlement ». Ainsi, des entités politiques comme le PHTK, INITE, Renmen Ayiti, VERITE, Consortium, LAPEH, Ansanm Nou Fò ont marqué par leur présence cette rencontre, selon Jerry Tardieu, indiquant que des partis comme le Mas, le Parti Républicain et Kontra Pèp la ont déjà écrit à la commission pour faire part de leurs positions.

Ces entités politiques étaient là non seulement pour élucider les faiblesses déjà identifiées dans la Constitution, mais aussi pour recevoir un document émanant de la commission identifiant « les failles, les lacunes et les contradictions présentes dans la Constitution », soutient Jerry Tardieu. Ce rapport, aux dires du président de la commission, « aidera les partis à réfléchir à l’interne afin de faire parvenir à la commission, avant le 31 décembre 2017, leurs préoccupations par rapport à l’amendement ».

Avec les nombreux secteurs déjà rencontrés par la commission, les préoccupations des politiques ont tourné notamment autour « des problématiques liées à la langue, le genre, le décharge, la nationalité et les élections », note le représentant………………………....lire la suite sur lenouvelliste.com

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