Le nouveau siège du Parlement est en construction, sans coût ni délai connus
Source Samuel Celiné | Le Nouvelliste
Le président du Sénat Youri Latortue et le président de la Chambre des députés Cholzer Chancy ont visité, ce lundi 11 septembre 2017, le site devant accueillir le nouveau Parlement haïtien. Déjà, le président du Sénat annonce la fin de ces travaux, à peine redémarrés, pour les prochains 24 mois.
Dans l’espace qui jadis était laissé dans l’abandon par la compagnie dominicaine HADOM à l’avenue Marie Jeanne, au Bicentenaire, un nouvel air souffle : les pieux qui y étaient enfoncés, broyant la somme de 10 millions de dollars américains, sont aujourd’hui débarrassés des herbes sauvages qui colonisaient l’espace, des camions, des pelleteuses et d’autre matériel de génie civile sont sur place. Deux génératrices vrombissent dans l’espace et permettent à des ouvriers haïtiens, sous les regards de quelques asiatiques, de manœuvrer des marteaux piqueurs gratinant les pieux qui s’imposent comme des colosses solidifiés de plus en plus par l’humidité qui règne dans cet espace où l’eau n’est qu’à quelques mètres de profondeur.
Ici, c’est le groupe TRAM qui est à l’œuvre sous la supervision de l’Unité de construction de logements et des bâtiments publics qui joue le rôle de maître d’ouvrage, confie le président du Sénat Youri Latortue, qui se vante déjà de ce bâtiment dont la maquette a été présentée jeudi aux responsables du Parlement. Son rêve s’est ainsi concrétisé : « Un bâtiment avec parking au rez-de-chaussée, 10 étages pour les bureaux des 119 députés et les 30 sénateurs, agrémenté de salles de commission et finalement, un hémicycle au dernier niveau. »
Le coût de ce projet remanié n’est pas encore défini, selon le directeur de l’UCLBP Clément Bélizaire soulignant toutefois que le projet initial prévoyait 23 millions de dollars américains pour achever les travaux, ce après les 10 millions déjà octroyés à HADOM. La raison est que l’hémicycle du dernier étage n’était pas prévu dans le projet initial. Même la durée de l’ouvrage fait défaut. Car si Youri Latortue table sur………………………..…lire la suite sur lenouvelliste.com