La grève des greffiers, une crise dont la fin ne s’annonce pas pour sitôt

Source Ruth Cadet | Le Nouvelliste

Les greffiers issus des dix-huit juridictions du pays ont entamé une grève de cinq jours à partir du lundi 3 juillet 2017. Une situation compliquant le fonctionnement des cours et des tribunaux, notamment le tribunal de première instance de Port-au-Prince. À travers cette mobilisation, les greffiers exigent l’adoption d’un statut encadrant le métier et de meilleures conditions de travail, a indiqué le président du Syndicat des greffiers d’Haïti » (SYGH), Yves André Joseph.

Alors que les responsables se disent déterminés à lutter contre la détention préventive prolongée en Haïti, les grèves récurrentes ne cessent de perturber le bon fonctionnement de certains tribunaux de Port-au-Prince, ainsi que d’autres villes du pays. Après les grèves des parquetiers du tribunal de première instance de Port-au-Prince pour dénoncer l’arrestation de leur collègue Ronald Pierre, c’est le tour des greffiers. Ils réclament cinq ans d’arriérés de salaire, la formation continue des greffiers et de meilleures conditions de travail.

Ce mouvement a paralysé presque toutes les activités au sein du tribunal de première instance de Port-au-Prince. Toutes les salles d’audience sont vides. Les assises criminelles siégeant sans assistance de jury qui devaient se poursuivre ce lundi n’ont pas eu lieu. Massés dans la cour et dans les couloirs de ladite institution, les greffiers se disent dépassés par la tournure que prennent les événements, mais comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications. Le président du Syndicat des greffiers d’Haïti » (SYGH), Yves André Joseph, fustige………………………....lire la suite sur le nouvelliste.com

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