La MINUSTAH ferme ses 10 bureaux régionaux dans le pays
Source Jean Daniel Sénat | Le Nouvelliste
La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a procédé à la fermeture de son bureau régional dans le Nord, le jeudi 15 juin dernier. Cette fermeture concrétise la phase finale du processus de reconfiguration et de consolidation dans lequel la mission onusienne s’est engagée depuis quelques années afin de parvenir à son retrait définitif en octobre 2017. De 2015 à nos jours, 9 bureaux ont été fermés. La cérémonie de fermeture du dernier bureau, celui du Sud, est prévue pour ce 20 juin.
Le retrait définitif de la MINUSTAH prévu octobre prochain, entre dans la dernière ligne droite. Cette mission onusienne s’apprête à proceder, ce mardi, à la fermeture de son bureau régional du Sud. En conséquence, elle n’aura plus de bureau régional sur le territoire. Avant le bureau du Sud, la mission avait fermé son bureau régional du Nord, jeudi dernier. A cette occasion, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en Haïti, Sandra Honoré, a souligné que le processus du retrait définitif avait conduit à la fermeture de 6 bureaux régionaux en 2015, 2 en 2016 et 2 en 2017. Avant sa fermeture, le bureau régional du Nord couvrait les départements du Nord, du Nord-Est, de l’Artibonite et du Nord’Ouest. Le bureau du Sud, basé aux Cayes, couvre le Sud, la Grand’Anse et les Nippes.
En présence des autorités locales qui ont participé à la cérémonie de clôture du bureau régional du Nord, Sandra Honoré a rappelé que dès son arrivée en 2004, le personnel civil et administratif de la mission a été déployé dans 10 bureaux régionaux sur la base d’un bureau par département. « La composition de ces bureaux reflétait entièrement le mandat de la mission, à savoir l’appui institutionnel, l’appui à la réforme de l’Etat de droit et aux droits de l’homme, l’appui important aux élections, un programme de réduction de la violence communautaire […] », a-t-elle souligné.
Sandra Honoré a mis en avant les réalisations des autorités locales et des populations du Nord grâce à la collaboration avec la MINUSTAH. « A titre d’exemple, l’élaboration des budgets communaux et des rapports financiers par les mairies, les opérations sécuritaires réalisées dans les communes de Borgne, de la Grande-Rivière du Nord et de Pignon par la PNH sans l’appui de la MINUSTAH, et aussi la mise en place……………………...lire la suite sur lenouvelliste.com