Dossier salaire minimum: une nouvelle réunion finit en queue de poisson; l’installation du CSS deux fois annoncée, reste toujours « imminente »

Port-au-Prince, le 5 juin 2017 – (AHP) – A l’initiative de la commission « Affaires Sociales » du Sénat, une réunion de travail a été organisée ce lundi entre des représentants du secteur syndical, du patronat et du gouvernement.

L’épineux dossier du salaire minimum était au coeur des discussions qui ont pris fin sans vraiment permettre aux protagonistes de progresser. D’ailleurs, le représentant des patrons, Georges Sassine, a quitté prématurément la rencontre.

Bien qu’il dise se féliciter de  l’annonce de la formation  du nouveau Conseil Supérieur des Salaires et reconnaire que  la plupart des revendications présentées par la représentante des syndicats d’ouvriers sont justes, George Sassine ne serait  pas favorable à  une augmentation de 500 gourdes par rapport au salaire minimum actuel de 300 gourdes, selon le president de la Commission Affaires Sociales du Senat  Antonio Cheramy  qui dénonce un certain jusqu’auboutisme de George Sassine, tout en en réclamant de nouvelles  réunions tripartites entre le gouvernement, le patronnât et les syndicats d’ouvriers jusqu’à l’endiguement de la crise affectant le secteur industriel.
Don Kato a critiqué par ailleurs  le ministre des affaires sociales et du Travail Roosevelt Bellevue pour  sa décision de ne communiquer aucun nom de la listes des personnes préalablement choisies pour la composition du Conseil Supérieur des Salaires .
 Il annonce finalement d’autres rencontres, notamment avec des spécialistes de l’économie pour voir si un tel salaire serait réellement préjudiciable aux industries de la sous-traitance.
La représentante des syndicats d’ouvriers à la réunion de travail au Senat  Yannick Etienne de Batay Ouvriye, (lutte ouvrière), réclame des sénateurs  une résolution condamnant les représailles et pratiques anti antisyndicales subies par des collègues ouvriers. ( Mais  Georges Sassine, affirme qu’il appartient a la justice de se prononcer sur les cas de personnes  arrêtées lors des manifestations.)
Madame réclame la réintégration des ouvriers mis  arbitrairement, a-t-elle dit, a l’écart, la
mise sur pied d’une commission de coordination pour plancher sur un programme national de politique sociale et l’implantation de restaurants dans les parcs industriels du Nord Est.

Yannick Etienne  a de nouveau appelé les autorités compétentes à prendre des mesures pour ajuster les salaires de base à 800 gourdes dans le secteur de la sous-traitance,  réclamant du coup que les mesures d’accompagnement promises ……………………..….lire la suite sur ahphaiti.org

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