Haïti/Sous-traitance : Une séance de travail entre syndicats, patronat et gouvernement, prévue le 5 juin, autour de la crise sociale
P-au-P, 1er juin 2017 [AlterPresse] — Une séance de travail est prévue, le lundi 5 juin 2017, entre le patronat, les syndicats ouvriers et le titulaire du Ministère des affaires sociale et du travail (Mast), Roosevelt Bellevue.
Cette séance de travail fait suite à une rencontre tenue, le mercredi 31 mai 2017, entre la commission des affaires sociales du sénat et le ministre, indique le sénateur de l’Ouest, Antonio Cheramy, également président de ladite commission, joint au téléphone par AlterPresse.
Les secteurs concernés devront recevoir, au plus tard le vendredi 2 juin 2017, leur correspondance d’invitation.
Tout en plaidant en faveur du respect des droits des ouvriers, Chéramy dit souhaiter que les répressions, la révocation et l’arrestation de certains ouvriers soient suspendus.
Alors que les patrons prélèvent 2% sur le salaire des ouvriers chaque mois pour une assurance santé et accident, seulement 16% sur 41 mille ouvriers sont déclarés au niveau de l’Office d’assurance pour accidents du travail, maladie et maternité (Ofatma), déplore le sénateur de l’Ouest.
Sur le dossier de la mise en place d’un nouveau Conseil supérieur des salaires (Css), il explique avoir déconseillé à Bellevue d’annoncer le 1er juin la mise en place dudit Conseil.
« Avant même de parler d’un Conseil, il faut que les ouvriers révoqués reprennent leur travail. Nous devons nous assurer que leur droits ne sont pas violés (…) », déclare-t-il.
De son côté, le coordonnateur général de la Coordination nationale des ouvriers haïtiens (Cnoha), Dominique St Eloi, dénonce une « magouille » du Mast, avec la complicité de certains syndicats, qui cherchent à mettre de « faux représentants au niveau du Css ».
« Pour qu’on puisse envoyer nos représentants au Conseil, il faut que ces derniers puissent directement siéger dans le Conseil », soutient-il.
Il se dit contre l’idée selon laquelle le président du pays doit choisir trois des six membres désignés.
Il dit craindre une aggravation de la situation au cas où le gouvernement mettrait ……………...lire la suite sur alterpresse.org