Devant le secteur privé, Jovenel Moïse réaffirme ses promesses de campagne

Source Valéry Daudier | Le Nouvelliste

Balance commerciale déficitaire, économie formelle faible, frontières non contrôlées, concurrence déloyale, manque de production, népotisme, corruption… la présidente de la Chambre de commerce américaine en Haïti (AmCham Haïti), Régine René Labrousse, a étalé mardi soir les divers problèmes de l’économie haïtienne et les défis quotidiens pour un réel cadre propice aux affaires. À ce dîner organisé en son honneur, le président de la République a assuré que « l’État fera son travail » durant son quinquennat et que « l’intolérable ne peut pas être toléré ».

Le secteur privé haïtien des affaires et le chef de l’État se sont donné rendez-vous mardi soir au Karibe pour un dîner. Le premier organisé en l’honneur de Jovenel Moïse « pur produit du secteur privé » comme il se décrit, qui est à ses 112 jours au pouvoir. Outre des entrepreneurs, des diplomates étrangers, des parlementaires, entre autres, étaient présents à cette soirée au cours de laquelle la présidente de la AmCham a fait la radiographie de l’économie haïtienne. Malgré les difficultés, Régine René Labrousse s’est félicitée des entreprises qui sont restées soudées et solides.

Face aux défis de l’heure, l’entrepreneure estime qu’il faut prendre des décisions impopulaires pour défier le statu quo socioéconomique du pays. « Nous sommes condamnés à réviser notre stratégie si nous voulons une économie plus compétitive au niveau régional », dit-elle.

Encore une fois, le secteur privé appelle aux investissements étrangers. Il faut donc un cadre légal des affaires propice à cet effet. Ici, l’environnement d’affaires n’est pas facile, reconnaît Régine René Labrousse. « La stabilité politique et la relance de la production nationale permettront d’augmenter les exportations et les investissements étrangers en Haïti, indique la présidente de la AmCham. Tout ceci aura une incidence positive sur la création d’emplois et l’augmentation des recettes fiscales. »

Pour penser à des progrès, il n’y a pas de baguette magique. Il faut changer de comportement et de stratégie, pense Régine René Labrousse. «  Une institution n’est pas l’affaire d’un individu. Une institution reflète la volonté et les priorités de ses membres. Le changement doit venir……………………...lire la suite sur lenouvelliste.com

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