Coopération : Un atelier sur des propositions de politiques publiques équilibrées, entre Haïti et la République Dominicaine
P-au-P, 22 mai 2017 [AlterPresse] — Un atelier sur les recommandations de « politiques publiques équilibrées », adressées à Haïti et à la République Dominicaine, a été organisé, le mercredi 17 mai 2017, à Port-au-Prince, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Réalisé par l’Observatoire binational sur la migration, l’environnement, l’éducation et le commerce (Obmec), cet atelier a permis de valider les recommandations des comités scientifiques de l’institution (sur la migration, l’environnement, la migration et le commerce).
« Il importe que le processus, entamé depuis 2015, puisse déboucher, maintenant, sur une réalisation commune et sur un ensemble de recommandations opérationnelles », a souhaité le directeur général de l’Obmec, l’ingénieur-agronome Jacques Edouard Alexis (ancien premier ministre d’Haïti du 26 mars 1999 au 7 février 2001, puis du 9 juin 2006 au 5 septembre 2008).
L’Obmec passe le relais aux décideurs des deux pays, fait-il savoir, tout en appelant la société civile et les universités à se mobiliser, en vue d’harmoniser les relations entre les deux parties de l’île d’Haïti.
Pour sa part, Massimo Scalorbi, représentant du chef de la délégation de l’Union européenne (Ue) en Haïti, Vincent Degert, a salué le « professionnalisme » et la « qualité du travail » des membres de l’Observatoire.
Il souligne des axes qui, selon lui, constituent des chantiers fondamentaux pour les deux pays, qui partagent l’ile d’Haïti.
En ce qui concerne les relations commerciales, Scalorbi attire l’attention sur la nécessité d’adopter « une politique d’intégration commerciale », qui tient compte les engagements, pris au niveau du marché commun des Caraïbes (Caricom) et des Accords de partenariat économique (Ape).
Il plaide en faveur d’un « cadre légal », adapté au fonctionnement des marchés binationaux et de l’adoption de mesures, qui incitent à la formalisation du commerce informel.
Dans le domaine de l’environnement, les ministères de l’environnement des deux pays devraient travailler sur des indicateurs communs, de suivi environnemental, et valider des axes de coopération conjointe, selon des recommandations faites par l’Observatoire binational sur la migration, l’environnement, l’éducation et le commerce.
Il faudrait aussi appliquer les statuts des habitantes et habitants frontaliers en République Dominicaine et réglementer un terme en Haïti.
Scalorbi appelle les autorités haïtiennes à adopter une « politique migratoire », devant faciliter l’accès à la documentation nécessaire aux migrantes et migrants haïtiens.
Il propose de renforcer, ………………….….lire la suite sur alterpresse.org