Le Nouvelliste / anniversaire / 119 ans 119 printemps pour Le Nouvelliste
Source éguy F. C. Pierre | Le Nouvelliste
Une fois tous les ans, le défilé des personnalités, tous secteurs confondus, est un spectacle à voir dans les couloirs du doyen de la presse. Le Nouvelliste, sur son trente et un, a reçu, en effet, les vœux à lui formés pour ses 119 ans.
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Max Chauvet et Frantz Duval sont parmi les premiers à se souhaiter une heureuse fête. Respectivement, directeur et rédacteur en chef du Nouvelliste, ces deux chefs de file du journal se sont dit très heureux de ce 119e printemps. Mais ils sont surtout fiers d’être encore dans cette course à relais après toutes ces années, sans courbatures, malgré tous les aléas auxquels ils ont dû faire face.
« Ce qui retient particulièrement mon attention cette année, c’est que je me rends compte combien Le Nouvelliste s’inscrit dans la pérennisation, dans l’institutionnalisation et la transmission de savoir, avance Frantz Duval. Cent dix-neuf ans plus tôt, le staff était différent. Aucun des pionniers du journal n’est encore aujourd’hui. Le staff a changé mais l’institution a continué d’avancer. C’est une véritable course à relais dans laquelle nous nous tenons bien. Je pense qu’en ce sens, Le Nouvelliste est un véritable modèle », a affirmé le rédacteur en chef qui a rejoint l’équipe il y a 32 ans. Une vision partagée par le directeur, Max Chauvet: « Ces 119 ans sont possibles grâce à tous ceux qui ont collaboré, dirigé les colonnes du Nouvelliste, et qui ont d’une certaine façon apporté leur participation à cette belle aventure. Le journal a toujours su se renouveler pour être à jour avec la technologie mais également au niveau de son staff.
À 119 ans, nous avons aujourd’hui une jeune équipe talentueuse, capable de faire face aux défis futurs et d’amener le journal à de nouveaux sommets», a ponctué le directeur. Olivier Barrau, homme d’affaires haïtien (AIC et BUH), a abondé dans le même sens que Frantz Duval. La Alternative Insurance Company S.A. (AIC) qu’il dirige a toujours encouragé les projets culturels et la formation supérieure. C’est en ce sens qu’il a été abordé pour porter ses vœux au Nouvelliste, notamment à la section culturelle: « La culture est un pilier de la société, mais je préfère aborder la question à l’angle de la culture d’entreprise, qui selon moi, est un amortisseur de choc qui transcende dans le temps. Et je crois que c’est en cela que Le Nouvelliste est un exemple à suivre, a déclaré monsieur Barrau. Très tôt, cette institution a compris les valeurs sur lesquelles elle devait se baser. Je crois que c’est ce qui lui a permis de faire face aux chocs, aléas et menaces rencontrés au cours des ans. Il est resté fidèle à sa vision. Je me sens donc petit, humble face à ce géant. Je présente mes compliments», a soutenu Monsieur Barrau. Actionnaire et président du conseil d’administration de la Banque de l’Union Haïtienne (BUH), Olivier Barrau a fait savoir qu’une société sœur de la BUH venait d’être montée qui serait plus à l’écoute des institutions culturelles.
Les informations sont déjà disponibles sur le site www.ayitileasing.ht Anaïse Chavenet, ancienne collaboratrice du Nouvelliste, aujourd’hui grand partenaire de Livres en folie avec Communication Plus, s’est dit admirative de la longévité du journal. Questionnée sur le fait que les femmes ont toujours été …………….lire la suite sur lenouvelliste.com