Haïti-USA : Environ 58,000 migrants haïtiens temporaire (TPS) sous la menace de déportation bénéficiaires du statut de protection ,selon le GARR

Source Wilner Jean Louis | hpnhaiti.com

 

Une vive inquiétude s’installe dans l’esprit de plusieurs dizaines de milliers de ressortissant-e-s haïtiens vivant aux Etats-Unis. Ils craignent que le statut de protection temporaire (TPS) dont ils avaient bénéficié sous l’administration de l’ancien président américain Barack Obama ne soit pas renouvelé. Ce statut qui leur a permis de s’établir en territoire américain suite au séisme du 12 janvier 2010, arrive à expiration le 22 juillet 2017, a-t-on lu dans une du GARR.

 

La non-prolongation du programme risque de mettre ces migrant-e-s dans une situation de déportation massive, a-t-on rapporté dans la note.

 

Au cours d’une conférence de presse à Little Haiti, le 6 avril 2017, à laquelle ont participé une douzaine de groupes communautaires, des migrants-e-s haïtiens ont demandé à l’administration Trump de prolonger sans délai le programme du TPS, lit-on sur le journal américain en ligne Miami Herald.

 

Marleine Bastien, Directrice exécutive de l’organisation Femmes Haïtiennes de Miami, qui intervenait en la circonstance, a estimé que déporter 58,000 personnes vers Haïti risque d’empirer la situation du pays qui traverse actuellement un moment très difficile.  Car, plus de 7 ans après le séisme, beaucoup de gens croupissent encore sous des tentes. Ils n’ont pas accès à l’eau potable ni à la nourriture, a-t-elle souligné.

 

Elle a indiqué par ailleurs que la prolongation de 18 mois du programme de TPS éviterait la déstabilisation d’Haïti et la réduction  de fonds transférés par les migrant-e-s haïtiens pour voler au secours de leurs familles.

 

 

Me Georges Francis, l’avocat administratif de Catholic Charities Legal Services of Miami, a indiqué que l’extension du TPS devrait s’échelonner sur une période d’au moins de 18 mois.  Pour accéder au marché du travail, les migrant-e-s haïtiens doivent solliciter un document d’autorisation d’emploi qui exige diverses démarches comme les empreintes digitales et les vérifications d’antécédents, a-t-il expliqué.

 

 

Me Francis a rappelé qu’en dépit de la possibilité qui est offerte aux migrant-e-s haïtiens  de renouveler leur statut,  s’ils ne disposent pas d’un permis de travail valide, ils peuvent ………....lire la suite sur hpnhaiti.com

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