Haïti-Droits Humains : 300 mille enfants en domesticité en Haïti, victimes de traite, selon le Comité national contre la traite des personnes
P-au-P, 3 avril 2017 [AlterPresse] — 300 mille enfants en domesticité en Haïti seraient victimes de traite, indique le Comité national contre la traite des personnes (Cnltp), lors d’un atelier auquel a pris part un journaliste d’AlterPresse, le 30 mars 2017.
« Parmi les enfants mineurs placés en orphelinat à travers le pays, les parents de plus de 32 mille d’entre eux sont toujours vivants […], ces enfants représentent des proies faciles pour les trafiquants », souligne le président du Cnltp, Dr Elie Thélot.
« La société doit être mieux informée sur le fléau de la traite des personnes à travers le pays […], la lutte contre la traite des personnes doit impliquer tous les secteurs de la société », souhaite-t-il.
Même si n’importe qui peut être victime de traite, les enfants placés en orphelinats, les femmes, les personnes vivant dans les zones en situation de besoins humanitaires et les migrants clandestins restent « les plus vulnérables », avance, de son côté, Coby Jacson, formateur pour l’Organisation internationale pour les migrations (Oim).
La traite de personnes, processus qui commence par le recrutement, suivi du transport, du transfert, de l’accueil et de l’hébergement de personnes, s’effectue au moyen de ruse, de contraintes ou de force à des fins d’exploitations de toutes sortes (sexuelles, travail forcé, prélèvement d’organes, enrôlement forcé dans des groupes armés), précise-t-il
Le trafic illicite de migrants consiste, dit-il, à permettre à des migrants clandestins de traverser illégalement les frontières entre États, cette pratique se réalise dans un but d’amasser de l’argent.
Même si le trafic illicite de migrants repose essentiellement sur l’extraterritorialité, il peut, toutefois, déboucher sur un cas de traite de personnes, comme c’est souvent le cas en République Dominicaine pour les migrants haïtiens clandestins.
Il exhorte la population à rester………..lire la suite sur alterpresse.org