Le NEHRO récompense 7 personnalités pour les services rendus au pays et aux haïtiens au cours de ces 40 dernières années
Port-au-Prince, le 28 mars 2017 – (AHP) – L’organisation de droits humains, NEHRO, New England Human Rights Organization, a distingué ce mardi pour son 13e anniversaire, une dizaine de personnalités d’horizons divers, a savoir la presse, l’éducation et les droits humains.
Il s’agit de la constitutionnalisée Myrlande Manigat, des journalistes Georges Venel Remarais (Radio Solidarité), Liliane Pierre-Paul (Radio Kiskeya) et Jean-Monard Metellus ( Caraïbes FM), des éducateurs Wesner Emmanuel et Emmanuel Bernard pour l’éducation et et du défenseur des droits humains Antonal Mortimé.
Selon le président du New England Human Rights Organization, Josué Renaud, les récipiendaires ont été honorés pour leur contribution à la démocratie et pour les services rendus à Haïti et aux Haitiens pendant de nombreuses années.
« Il s’agit tous de citoyens et de citoyennes qui trainent dernière eux une longue carrière accomplie avec professionnalisme.
Pour Josué Renaud, ils sont dignes d’être considérés comme des modèles d’intégrité, de sérieux et de professionnalisme pour la jeunesse haïtienne.
S’exprimant au nom des journalistes, le PDG de Radio Solidarité, Venel Remarais, il a rendu hommage au New-England Human Rights organization pour la qualité du travail qu’il realise dans le domaine des droits humains, une organisation qui n’a jamais mâché ses mots quand il s’agit de dénoncer les dérives des autorités haïtiennes et qui n’a jamais marchandé sa contribution lorsque le pays est confronté à des épreuves douloureuses, comme lors des élections.
Il affirme avoir reçu cette distinction avec un sentiment de satisfaction pour ses 40 ans de pratiques journalistiques. Il se félicite d’avoir mis son savoir-faire au service de cette profession qu’il pratique avec une grande passion.
Le Directeur général de Radio Solidarité a également réagi sur la proposition de loi sur la diffamation déjà voté au sent de la république. Pour lui, ce n’est pas l’éventuelle existence d’une loi sur la diffamation qui pose le plus gros problème, vu que la diffamation est un mal qui doit trouver remède, le problème vient du fait que certains individus croient pouvoir imposer arbitrairement au pays une loi dans leurs propres intérêts pour se couvrir d’impunité,