Haïti – Sécurité : Haïti reste sur la «Black List» (rapport US 2017)

Source HL/ HaïtiLibre

Une fois encore Haïti se retrouve sur la l«Black List» des 22 pays de transit majeur de la drogue et / ou principaux producteurs de drogues illicites (l’Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Bolivie, la Birmanie, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, l’Équateur, El Salvador, le Guatemala, Haïti, le Honduras, l’Inde, la Jamaïque, le Laos, le Mexique , le Nicaragua, le Pakistan, le Panama, le Pérou et le Venezuela) http://www.haitilibre.com/article-18602-haiti-flash-obama-maintient-haiti-sur-la-black-list-du-narcotrafic.html

Dans son rapport « 2017 International Narcotics Control Strategy Report » le Département d’État américain indique :

« […] Haïti reste un point de transit pour la cocaïne originaire d’Amérique du Sud et la marijuana originaire de la Jamaïque, en route vers les États-Unis et d’autres marchés. Ce trafic profite de frontières maritimes sévèrement sous-patrouillées d’Haïti, en particulier sur les côtes Nord et Sud. Haïti n’est pas un producteur important de drogues illicites pour l’exportation, bien qu’il y a des cultures de cannabis pour la consommation locale. L’économie d’Haïti, essentiellement de subsistance, ne fournit pas un environnement propice à des niveaux élevés d’usage de drogues.

Le Gouvernement haïtien a continué à renforcer la Police Nationale Haïtienne (PNH) et sa Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS -) avec des effectifs supplémentaires et des officiels au plus haut niveau du gouvernement, se sont engagés à plusieurs reprises à lutter contre le trafic de drogue. Alors que les saisies de drogues et de liquidités étaient plus élevées en 2016 que les années précédentes, le gouvernement n’a pas été en mesure de sécuriser adéquatement les frontières pour réduire les flux de drogues illégales.

Les principaux points de passage frontaliers terrestres avec la République Dominicaine sont largement incontrôlés et la côte méridionale reste pratiquement sans contrôle. La capacité d’interdiction minimale de la Garde côtière haïtienne crée un environnement à faible risque pour les trafiquants de drogue. Alors que la capacité nationale d’interception en Haïti s’est légèrement améliorée, un système judiciaire largement inefficace continue d’entraver………lire la suite sur haitilibre.com

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