Les titres de l’actualité sur Vision 2000

On s’achemine vers une issue à la crise postélectorale née de la publication des résultats définitifs du 20 avril. Les conseillers électoraux ont constitué  vendredi après-midi un « BCEN spécial » pour statuer sur les vrais résultats. Ils bénéficient de l’assistance technique des observateurs de la mission conjointe OEA/CARICOM.

Cette décision est intervenue suite à une réunion de travail tenue  vendredi au local de la Primature. Y ont pris part le chef de l’Etat sortant René Préval, le président élu Michel Joseph Martelly, le premier ministre Jean-Max Bellerive ainsi que tous les conseillers électoraux restants.

Dossier de l’amendement de la Constitution. Les parlementaires s’activent en vue de statuer sur les dispositions contenues dans la déclaration de révision. Une séance en assemblée nationale est programmée pour ce samedi afin de voter ou rejeter le rapport de la commission bicamérale.

De plus en plus de parlementaires s’entendent sur le principe de ne pas permettre à des détenteurs de double nationalité de briquer certains postes importants au niveau de la fonction publique. La commission bicamérale entend proposer que soient maintenus les libellés de 1987.

La POHDH note que le texte amendé diminue considérablement la participation populaire à la prise des grandes décisions engageant la nation. L’élimination du vote des assemblées communales et départementales dans la désignation des juges est un exemple vibrant, selon la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains.

Inauguration ce vendredi 6 mai 2011 d’un centre carcéral à l’Arcahaie. Ce projet est financé par le Royaume-Uni. Il vise à améliorer les conditions de détention dans cette commune.

La commune de Cabaret va bénéficier d’un grand projet de logements sociaux. 500 unités seront construites sur une période de deux ans. Ce projet est financé par l’ONG ‘’Mission de l’Espoir’’ à hauteur de 3 millions de dollars américains.

Une pensée sur “Les titres de l’actualité sur Vision 2000

  • 7 mai 2011 à 3:25 PM
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    J’avais l’impression qu’on avait des difficultés à situer le problème de la double nationnalité. J’ai lu la proposition de Mme Céant disant « Est haïtien l’individu qui est né d’une mère haïtienne et/ou d’un père haïtien »
    Cette proposition de Mme Céant a une portée très limitée et ne peut être que source de conflit à l’avenir. Le problème de la double nationalité ne se situe pas à ce niveau là. Il y a en Haiti le droit du sol et du sang qui à mon sens ne cause pas de problème.

    Le problème de la double nationalité est un problème de droits politiques ( droit de vote et d’éligibilité) et des pouvoirs régaliens de l’Etat.

    Le citoyen haitien doit avoir que la nationalité haitienne. Une fois qu’on accepte une nationalité étrangère, l’haitien est réputé être un étranger.

    A cet haitien qui a renoncé à la nationalité haitienne est ce qu’il faut lui attribuer des droits de vote? ou peut il être éligible aux postes électifs et non électifs dans les domaines dits régaliens de l’Etat tels: la justice, la monnaie, la police, l’armée, la finance…Dans les domaines qui sont le monopole de l’Etat haitien.

    C’est à ces questions là que le constituant doit répondre.

    Pour ma part il n’y a pas d’inconvénient majeur pour que le citoyen qui a renoncé à la nationalité haitienne puisse voter.

    La grande difficulté réside dans le droit d’éligibilité à un poste électif et non électif comme je viens de le dire. A mon avis, il faudrait si on veut aménager le sort de ces haitiens, c’est d’abord leur permettre de renoncer à la nationalité étrangère depuis au moins 5 ans et de plus, d’avoir 5 années de résidence permanente en Haiti pour pouvoir occuper un poste rentrant dans le champ des pouvoirs régaliens de l’Etat.
    Une constitution révèle notre identité en tant que peuple. On ne peut pas être des citoyens du monde.

    Une constitution est faite pour mettre des verrous afin de préserver notre identité de peuple et notre souveraineté.

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  • 7 mai 2011 à 9:09 PM
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    @ Lundy

    Félicitations!

    Il y a encore des nationalistes dans mon pays. Haïti en a grandement besoin, afin d’éviter sa disparition. Bon travail!

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  • 9 mai 2011 à 8:26 AM
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    Cheres freres,

    Laissez moi partager avec vous mon souci en rapport avec ce qu´on conçoit comme nationalisme. J´ai l´ímpression que nous avons tendance a nous sentir plus natinoalistes dans la mesure ou nous limitons nos frontieres idéologiques et physiques, nous refermant sur notre petit monde.

    Dans un certain sens je comprend cette position et je serais meme prêt a m´y inscrire car elle valorise l´identité nationale, ce qui a un peu perdu son sens dans la société haitienne.

    Mais d`autre part, je me demande si nous sommes vraiment en mesure de nous renfermer sur nous mêmes quand nous avons si peu a nous offrir. Meme si c´est difficile de l´accepter, l´haitien se voit obligé a laisser sa terre –au moins temporairement- pour pouvoir croitre a certains niveaux. ( académique, social, économique). Une vision nationaliste qui tend a banir ou punir ces freres qui ont fait ce effort et qui desirent rentrer pour participer au relevement de leur pays, serait a mon avis irréaliste et psychorigide.

    Rappelons-nous aussi que nous vivons l´ère de la Globalisation, le monde est entrain de se transformer en un gran village. Je crains qu`en nous souciant tant détre nationalistes, nous ne devenions pas des delaissés de l´humanité.

    Je me demande á quoi sert de se preocuper d´´etre un Haitien loyal a sa terre, si nous finissons par nous detacher du reste de l´humanité. Etre citoyen du monde et être citoyen Haitien ne sont pas deux condition mutuellement exclusives…tout au contraire.

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  • 9 mai 2011 à 10:19 PM
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    Salut Pianissimo,
    C’est la constitution qui sanctionne sévèrement l’haitien qui ose renoncer à sa nationalité. je n’y suis pour rien, ca existe partout.

    Pouvez vous travailler dans l’administration publique aux Etats unis ou en France sans renoncer à votre nationalité d’origine? Vous vous êtes demandé s’il y a une raison à cela? alors, c’est le moment de le faire.

    Je vais vous donner un adage utiliser par les juges étrangers  » Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ».

    vous avez la capacité de le comprendre, assayez de réfléchir la dessus.

    Qu’est ce qui empêche à un Haitien bien formé de renoncer à la nationalité étrangère pour reconquérir la nationalité hatienne?

    Pour moi il n’y a qu’une seule réponse: vous continuer à rejeter ce pays.Vous n’êtes pas réellement sûr qu’on peut se relever et vous voulez (pour vous protéger) conserver cette natinalité étrangère qui vous apporte tant de confort.

    Dans la vie il y a des choix à faire. Aujourd’hui vous de la diaspora vous avez l’occasion de montrer que vous êtes prêt à faire des sacrifices pour le bien du pays. comme d’ailleurs les chinois l’ont fait.

    Moi, je connais la réalité de mon pays. On n’a jamais mis sur le tapis les excès de la diaspora avec nos mineures. La plupart d’entre eux brisent des familles entières. Ils mettent enceintre la jeune fille et s’en vont à la conquête d’une autre( chair fraiche comme ils disent) et cette machine ne s’arrête pas. Dis moi si j’ai menti?

    combien ne se sentent pas élever lorsqu’on les appelle DIRECTEUR, juste pour quelques misérables dollars.

    Moi je veux que les haitiens retrouvent leur dignité et que les parents puissent eux mêmes répondre aux besoins de leurs enfants et les protéger.

    Voulez vous marcher dans cette logique. Alors si cela vous concerne, renoncer à votre nationalité étrangère pour qu’ensemble on reconstruise Haiti.
     » on ne peut pas courir deux lièvres à la fois »

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