Jocelerme Privert répond à l’administration Obama
Source Robenson Geffrard | Le Nouvelliste
C’est à New York, jeudi, que le président provisoire haïtien a appris la décision de l’administration Obama de reprendre le processus d’expulsion des migrants haïtiens sans-papiers. Jocelerme Privert a fait savoir au Nouvelliste qu’avant sa participation à la 71e Assemblée générale des Nations unies, il avait déjà mis sur pied une commission pour évaluer les besoins en ressources matérielles et financières afin d’accueillir les migrants haïtiens déportés dans la « dignité ».
« Le droit d’immigrer est un droit universel », a déclaré le président provisoire, quelques heures après avoir appris la décision de l’administration Obama de reprendre le processus d’expulsion des migrants haïtiens sans-papiers. «Toutefois, nous devons prendre toutes les dispositions si un pays décide de rapatrier nos compatriotes. Nous devons nous préparer à les accueillir dans la dignité et permettre leur réinsertion dans leur communauté », a affirmé Jocelerme Privert dans une interview accordée au Nouvelliste, jeudi soir à New York.
Le chef de l’État par intérim a fait savoir que, lundi dernier avant de laisser le pays pour New York, où il est encore actuellement jusqu’à dimanche, il avait eu une rencontre avec tous les acteurs publics (OMI, la protection civile…) impliqués dans la gestion des réfugiés. Une commission pour évaluer les besoins en ressources matérielles et financières pour accueillir les migrants déportés a été formée, a-t-il dit.
« Pendant que nous nous préparons pour les élections, nous nous préparons aussi à accueillir des dizaines, des centaines pour ne pas dire des milliers de nos compatriotes qui ont traversé différentes frontières pour aboutir aux États-Unis », a avancé le locataire du palais national.
« Un fait choquant, je participais à l’installation du président Danilo Medina en République dominicaine. Jétais assis à côté du président du Panama. Sur son téléphone portable, il me montrait les images des camps de fortune construits sur sa frontière avec la Colombie pour accueillir des ressortissants haïtiens. Quel Haïtien responsable ne serait pas choqué et préoccupé par rapport aux conditions infrahumaines dans lesquelles se trouvent nos compatriotes en terre étrangère », a soupiré Privert.
Selon lui, il importe de créer…..lire la suite sur lenouvelliste.com
felicitation monsieur privert pour cette declaration