La presse dominicaine fait tout un tollé cette semaine sur le cas de pays de la caraïbe qui fermeraient l’un après l’autre leurs frontières aux sans papier haïtiens

Pot-au-Prince, 20 septembre 2016- (AHP)-Le journal dominicain, Listin Diario, a rapporté ce mardi dans un très long article consacré à l’immigration clandestine  que la Guyane française a commencé la semaine dernière à expulser des Haïtiens vivant illégalement sur ce territoire français d’outre-mer.
Cet article est publié une semaine après que le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, eut dénoncé l’attitude des autorités dominicaines pour refus opposé à  l’organisation de superviser le processus d’expulsion vers Haïti de sans-papiers dominicains d’origine haïtienne.
L’article indique  également que le Surinam, son voisin, impose depuis le 15 septembre dernier, une obligation de visa pour tout Haïtien désireux de voyager dans ce pays et d’ajouter que ces dispositions arrivent dans un contexte marqué par une augmentation du mouvement migratoire enregistré depuis Haïti poussant de nombreux pays de la région à refuser de recevoir les sans-papiers haïtiens.
Et le Panama, toujours selon Listin Diario, a rejoint dimanche le nombre de pays de la région qui cherchent à contrôler le flux d’immigrants haïtiens sans papiers.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, une dizaine de migrants en situation irrégulière ont été expulsés de la Guyane, un département français d’Outre-mer.
Le Comité des inter-mouvements des Expulsés (CIMADE), une organisation française pour la défense des droits des étrangers, a déclaré que l’expulsion des Haïtiens est « illégale et inacceptable », rappelant que les expulsions collectives sont interdites par la Convention européenne des droits de l’homme.
« Après ces premières expulsions il y avait encore 27 Haïtiens détenus au centre de détention administratif Félix Eboue Guyane », selon le CIMADE.
Au cours d’une rencontre avec le secrétaire général Ban Ki-moon à New York, le président panaméen Juan Carlos Varela lui avait demandé  de soutenir la transition démocratique en Haïti et son économie, afin de freiner le flux massif d’immigrants en provenance d’Haïti, voyageant à travers l’Amérique centrale avec l’objectif de rejoindre les États-Unis.
«La migration est un nouveau problème mondial qui ne sera pas résolu avec les actions d’un seul pays, mais par des actions conjointes de la communauté internationale », a déclaré dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères du Panama Isabel Saint Malo de Alvarado.
Pas moins de 2.000 Haïtiens ont été déportés par les autorités des Bahamas, l’an dernier et Trinidad avait aussi annoncé en 2014 sa volonté d’accélérer…..lire la suite sur ahp.org

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *