Le gouvernement américain n’est impliqué ni dans le GAFIC ni dans le « de-risking »
Source Patrick ST PRE | Le Nouvelliste
Des journalistes de plusieurs médias de la capitale ont répondu à l’invitation de l’ambassade des Etats-Unis, ce jeudi 1er septembre 2016, où Allen Krause, conseiller des affaires économiques à ladite ambassade, a fait le point sur les menaces liées surtout au phénomène de-risking, qui pèsent actuellement sur l’économie haïtienne. Ce dernier a encouragé les acteurs concernés par la lutte contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme à mettre en place des structures aptes à combattre ces deux fléaux qui érodent l’économie mondiale.
« Cette situation à laquelle Haïti est confrontée n’est ni créée, ni organisée, ni contrôlée par le gouvernement américain », a lancé, d’entrée de jeu, Allen Krause, au parterre de journalistes suspendus à ses lèvres. Selon le conseiller des affaires économiques, il revient au gouvernement haïtien de jouer sa partition afin d’éviter au pays d’encourir des risques inutiles.
« Nous sommes bien conscients des risques auxquels fait face Haïti mais la solution est évidente et simple : l’Etat haïtien doit mettre en place un système de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Un système conforme aux normes internationales. »
Tel a été l’essentiel du message qu’a fait passer le fonctionnaire de l’ambassade américaine ce jeudi. Il a par la suite apporté des précisions concernant la non-implication de son pays dans les sanctions du Groupe d’action financière de la Caraïbe (GAFIC) et dans la politique dite de-risking pratiquée depuis peu par les banques américaines qui coupent leurs liens de correspondance avec les banques commerciales de la région.
Le GAFIC est une organisation régionale dont l’Etat américain n’est pas membre, contrairement à Haïti, précise Allen Krause. « Cependant, au niveau international, le gouvernement américain supporte sans réserve les actions du Groupe d’action financière (GAFI) », a-t-il ajouté.
A propos de la politique dite de-risking, le conseiller explique …..lire la suite sur lenouvelliste.com