Haïti – PetroCaribe: Felix Bautista se défend et accuse l’Etat haïtien

Source Louis Joseph Olivier || Le Nouvelliste

Après les aveux de Mirlande Manigat, le sénateur dominicain Felix Bautista dément que ses compagnies aient financé des partis, candidats ou fonctionnaires publics en Haïti. Au contraire, l’Etat haïtien aurait des redevances financières envers ses firmes de construction, dit-il. Sur un total de 300 millions de dollars, Haïti n’aurait versé que 137 millions, a affirmé le sénateur, qui explique le pourquoi de l’arrêt de multiples chantiers. Ce que confirme le directeur de l’UCLBP, qui souhaite toutefois rompre les contrats des firmes dominicaines.

Le sénateur dominicain Felix Bautista a répondu dans la presse de son pays aux accusations de corruption qui pèsent contre lui en Haïti. Suite aux déclarations de Mirlande Manigat, confirmant avoir reçu un financement de la firme du sénateur dominicain pour sa campagne présidentielle en 2010, félix Bautista continue de démentir en bloc. Le puissant homme d’affaires dominicain a une fois de plus nié que sa compagnie avait contribué financièrement aux campagnes de partis politiques, candidats ou officiels haïtiens.

Répondant aux soupçons de versement de pots-de-vin pour obtenir des contrats en Haïti, le sénateur en a profité pour rappeler que ses compagnies, Rofi et Hadom ont participé et remporté légalement des appels d’offres dans le cadre de reconstruction d’œuvres publiques en Haïti. Sur un total de 300 millions de dollars, l’Etat haïtien a seulement versé 137 millions, a poursuivi le sénateur, affirmant que l’Etat haïtien est encore redevable envers les compagnies Rofi et Hadom. Ce que reconnaît le directeur exécutif de l’Unité de construction de logements et de bâtiments publics, Clément Bélizaire. « Je crois que ce qu’il dit est correct, a répondu Clément Bélizaire contacté par le journal. L’Etat haïtien n’a pas décaissé pour certains projets », a poursuivi le directeur de l’UCLBP rappelant toutefois que c’est le ministère de la Planification qui gérait les fonds.

Les compagnies de construction du sénateur Bautista avaient gagné pas moins de 29 appels d’offres pour la construction de bâtiments administratifs et autres infrastructures publiques. « Tout avait bien commencé, des projets comme la place Boyer ont été livrés à temps », a indiqué Clément Bélizaire. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais ils ont visiblement cassé en chemin ». Dans l’intervalle, des biens du sénateur ont été confisqués dans son pays dans le cadre de poursuites judiciaires entamées contre lui.

Face à l’inefficacité des compagnies dominicaines, le gouvernement haïtien a dû passer …..lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com

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