L’ONA veut être remboursé d’une dette de 1,2 milliard de gourdes contractée par l’Etat haïtien sous Martelly

Source Roberson Alphonse || Le Nouvelliste

L’ONA, entre le 25 septembre 2015 et le 21 janvier 2016, a octroyé à l’Etat haïtien, à travers le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), quatre prêts totalisant 1 milliard 260 millions de gourdes. Le MEF demande aujourd’hui qu’on lui fasse « parvenir les copies des dossiers de prêts ».

L’actuel directeur général de l’ONA, Reynal Benjamin, use encre et papier en vue de recouvrer 1 milliard 260 millions de gourdes, le montant de quatre prêts octroyés par son prédécesseur, Emmanuel Ménard, à l’Etat haïtien, à travers Wilson Laleau, alors ministre de l’Economie et des Finances. Le 13 mai 2016, dans une correspondance à Yves Romain Bastien, actuel ministre de l’Economie et des Finances, Reynal Benjamin a informé du « retard enregistré dans le remboursement des prêts contractés ».

Il a aussi attiré l’attention de Yves Romain Bastien sur le fait que « toutes ces opérations ont été effectuées sur demande écrite du ministre de l’Economie et des Finances d’alors, Monsieur Wilson Laleau, sous forme de prêts remboursables avant la fin de l’exercice en cours ». « La direction vous serait reconnaissante de bien vouloir passer des instructions nécessaires aux instances compétentes pour le remboursement de ces prêts », a-t-il appelé.

Le 31 mai 2016, le ministre de l’Economie et des Finances Yves Romain Bastien répond au directeur général de l’ONA Reynal Benjamin que « le ministère de l’Economie et des Finances accuse réception de votre correspondance DG/487 datée du 13 mai 2016 pour laquelle vous l’avez informé du retard enregistré dans le remboursement des prêts qu’il a contractés au profit de l’Etat  haïtien ». Yves Romain Bastien d’ajouter: « A toutes fins utiles, le MEF vous saurait gré de lui faire parvenir les copies des dossiers de prêts cités dans votre correspondance ».

Il y a six jours, le 28 juin 2016, le directeur de l’ONA, Renal Benjamin, a envoyé …..lire la suite sur lenouvelliste.com

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