Réactions indignées après l’attaque meurtrière et le vol d’armes à feu au commissariat de police des Cayes: l’ancien chef rebel Guy Philippe pointé du doigt, mais dément avoir commandité cette attaque
Les Cayes, le 16 mai 2016 – (AHP) – Les réactions se multiplient après l’attaque armée perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi par des bandits en treillis militaire au commissariat de police des Cayes, tuant 1 policier et blessant deux autres dont un grièvement.
Les criminels accusés d’être à la solde de l’ancien chef rebelle Guy Philippe ont ainsi surpris les policiers dans leur sommeil.
Le porte-parole de la PNH, Frantz Leurbourg a confirmé que le policier de l’unité départemental de maintien d’ordre UDMO tué, repondait au nom de Tisson Jean-Pierre. Il a été transféré à Port-au-Prince par voie aérienne.
Le commissaire divisionnaire a aussi fait état d’un présumé bandit tué pendant l’attaque alors que trois autres seront tués dans un accident de la circulation, en fuyant après leur forfait, vers la Grande-Anse d’où ils étaient venus, emportant armes et munitions.
Ce qui vient alimenter les accusations selon lesquelles, l’attaque a éte commanditée par Guy Philippe. Mais ce dernier a rejeté ces accusations
Pas moins de 3 présumés assaillants ont été appréhendés, a dit Frantz Leurbourg qui confirme que plusieurs armes à feu et des munitions ont été emportées par les malfrats, après l’attaque du commissariat
Il a fait état de 4 morts et 3 arrestations dans les rangs des assaillants, mais plusieurs bandits ont réussi à s’échapper, a-t-il indiqué.
C’est l’un des bandits appréhendés qui a livré les premiers témoignages alors qu’il était mal en point.
Il a fait savoir que ses collègues et lui-même étaient au service de l’ancien assaillant et candidat au Sénat pour la Grande-Anse, Guy Philippe, qui leur avait donnée pour mission, a-t-il dit d’aller faire main basse sur des armes et munitions au commissariat des Cayes.
Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé a dénoncé l’attaque contre le commissariat des Cayes et a rappelé que l’ancien chef rebelle qui avait pris les armes contre le président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide en 2004 en mettant à feu et à sang plusieurs commissariats de police, avait annoncé les couleurs.
L’ancien militaire avait menacé en janvier dernier de reprendre les armes contre n’importe quel gouvernement de transition qui sera composé uniquement de personnes vivant à Port-au-Prince.
Il avait fait savoir que ses troupes armées …. lire la suite sur ahp.org