Haïti – Justice: Plus d’interdiction de départ pour Marc Antoine Acra, Alix Célestin, Fritz Mevs et Wilson Laleau

Source Louis Joseph Olivier || Le Nouvelliste

La justice a levé l’interdiction de départ prise à l’encontre de l’homme d’affaires Marc Antoine Acra et du directeur général de l’Autorité portuaire nationale, Alix Célestin. L’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Wilson Laleau, cité par le commissaire du gouvernement, n’était vraisemblablement pas concerné par cette mesure, à en croire les substituts du commissaire qui lui ont demandé de prouver qu’il a été frappé d’interdiction de départ. Encore moins l’homme d’affaires Fritz Mevs qui n’a tout simplement pas été concerné pas les mesures du commissaire Léger.

La justice a tranché en faveur de la levée de l’interdiction de départ prise contre le directeur de l’Autorité portuaire nationale, Alix Célestin et l’homme d’affaires Marc Antoine Acra. Dans une correspondance adressée par le juge Danton Léger au directeur de l’immigration et de l’émigration, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince dit « requérir de considérer comme nulle et non avenue l’interdiction de départ émise par le parquet contre le sieur Célestin Alix, directeur général de l’Autorité portuaire nationale ». Alix Célestin, encore directeur de l’Autorité portuaire nationale, a été frappé de cette mesure dans le cadre d’une enquête sur la signature d’un contrat suspect.

« Le directeur général de l’APN a présenté des documents prouvant que le contrat dont il est reproché d’avoir mal géré avait été signé par l’ancien DG de l’APN Jean Evans Charles. Donc, il y a une possibilité que j’enlève son interdiction de départ », a confié le commissaire du gouvernement au Nouvelliste après une audition du directeur de l’APN.

Pour l’homme d’affaires Marc Antoine Acra, c’est le doyen du tribunal de première instance, Bernard Saint-Vil, qui a demandé une mainlevée pure et simple de la mesure d’interdiction de départ prise par le parquet. Au cours de leur plaidoirie au bureau du doyen du tribunal de première instance, le juge Bernard Saint-Vil, les avocats ont insisté sur le caractère illégal les mesures spectaculaires prises par le chef du parquet de Port-au-Prince. D’autres voix du secteur des droits humains condamnent également les mesures du commissaire jugées abusives.

En ce qui a trait à l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Wilson Laleau, les substituts du commissaire du gouvernement présents à l’audience ont requis lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com

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