Le groupe Klass en route pour une nouvelle aventure musicale

Source robertnoel22@yahoo.com  || radiotelevisioncaraibes.com

Le passé nous permet d’évaluer le présent et du même coup nous donne la possibilité de prendre les dispositions nécessaires pour pénétrer le futur avec assurance. On est unanime à reconnaître que le groupe musical Klass a dominé la scène konpa dirèk pendant trois années consécutives. Son dernier disque « Fè l vini avan » lui a valu une grande notoriété et de multiples contrats alléchants. Il était à l’affiche beaucoup plus que tous ses compétiteurs.

Les musiciens de Klass pensent que le moment est venu pour qu’ils produisent un nouvel album en vue de satisfaire le désir de ses fans inconditionnels.  Le titre de l’album « Fè l ak tout kè w » est également celui d’une chanson. Sur ce CD sont enregistrées onze (11) chansons qui ont pour titres: « Fè l ak tout kè w », « M’ap marye », « L.O.L (Pa fiye)», «  I’m sorry », « Ranje chita w », « Let’s make it work », « Anmwe sekou », « Se ou sel mwe     n genyen », « An piblik », « Il est Friday » et « Lajan sere ».

Klass sous le microscope des observateurs et musicologues 

Tous les yeux sont aujourd’hui braqués sur la formation Klass. Ce qui crée une tension généralisée, tant du côté des musiciens que des fans du groupe qui rêvent  de la réussite de leur orchestre.  Il doit rééditer  son exploit d’hier, disent les sympathisants. Mais les musiciens se montrent très prudents dans leurs déclarations publiques, ne sachant pas comment le public va accueillir ce nouvel opus. Le maestro du groupe, Jean Hérard Richard (Richie), s’arrange bien pour éviter de décevoir le public. Il semble qu’il soit sur la bonne voie,  « Li ranje chita l, pou yo pa gad anba l ».

Il faut toujours donner crédit à qui crédit est dû. On retrouve aussi la touche de Dener Seïde sur cet album de Klass. Auteur de l’article: Robert Noël. Dans un temps, les orchestres n’invitaient pas des artistes d’autres formations musicales à leur univers pour participer à leurs projets en studio. Mais les temps ont changé. Tous les groupes musicaux d’aujourd’hui ouvrent la porte aux artistes invités, voulant essayer d’ajouter une différente couleur tonale à leur musique. Est-ce pourquoi ils sollicitent le talent et l’expérience de Dener Seïde. Encore une fois, on apprend que Dernst Emile sera contacté par d’autres compétiteurs de Klass pour qu’il arrange et produise leur prochain album.

Dernst aura aussi pour tache l’écriture musicale pour les  musiciens qui savent lire et peuvent exécuter une partition sans tâtonner. Les œuvres de Dernst comme musicien, arrangeur  /  orchestrateur, compositeur, producteur, parlent pour lui. Citons : les disques « Message » du Skah-Shah #1, « We gotta move on » de Mini All Stars, « GM Connection » de Gérard Daniel du Djet X et feu Mario Mayala du Skah-Shah #1, « Toi », morceau chanté en duo par Yanick Étienne et José Tavernier, « L’Essence » de Cubano, etc. Auteur de l’article : Robert Noël. Tant qu’il y a des musiciens voulant aider, mieux ce sera pour la survie et l’innovation de la musique populaire haïtienne.

Le groupe Klass est aujourd’hui cadré sous le microscope à fort grossissement des observateurs et des musicologues licenciés. Considérant tous les faits, ce groupe ne peut pas se permettre d’échouer. Les musiciens de Klass doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas décevoir leurs fans. Il faut bien qu’ils renforcent leur stratégie de promotion comme ils l’avaient fait la dernière fois. On dit que Klass investit aussi dans le social. « Li fè zèv ». En passant,  certains animateurs de radio très connus en Haïti et dans la diaspora, qui étaient présents au plus récent « Caribbean Festival d’Orlando », parlent de la générosité des musiciens de Klass. Ils disent que pendant leur séjour à Orlando, ils avaient mangé du poisson et de la banane aux frais de l’orchestre (Klass).

La promotion et le marketing sont au succès ce que le souffle est à la vie 

On remarque que Klass est parti du bon pied en adoptant une meilleure stratégie de promotion. Il est déjà sur la bonne voie pour rééditer l’exploit des années passées – To redeem the dream. Un groupe musical peut produire une œuvre de bonne facture, mais sans une promotion convaincante il ne pourra pas connaître le succès escompté. Cela est arrivé à bon nombre de groupes musicaux haïtiens qui ne comprennent pas le business de la musique.

Malgré les fortes pressions que le public a exercées pour écouter deux ou trois nouvelles compositions de Klass intégralement, tout au début,  le personnel administratif de cette formation musicale faisait la sourde oreille. Il n’offrait que des bribes de chansons sur les réseaux sociaux. Ses dirigeants ont appris des erreurs d’un groupe qui avait rendu publiques toutes les chansons de son nouvel album avant sa sortie officielle. Ce compétiteur a été victime de piraterie « bootleg » le jour même de la conférence de presse, où ce maestro devait annoncer la sortie officielle de son nouveau CD.

Au moment de mettre sous presse, Klass a rendu publiques deux chansons de son nouvel album. Ce sont « Map marye » et « Ranje chita w ». Auteur de l’article : Robert Noël. Il se peut bien que la fusion konpa dirèk et Jazz dont parle le maestro se retrouve dans au moins un des neuf autres morceaux du CD, que nous comptons acheter en guise de support à l’effort des musiciens. Car ils ont investi leur temps en passant des heures au studio d’enregistrement. Auteur de l’article : Robert Noël. On ne peut  pas vraiment évaluer l’album à partir de ces deux chansons citées.  Ce serait injuste et on ne peut pas faire une évaluation d’une œuvre après seulement une audition, à moins qu’on soit un fan malade, aveuglé par la passion et le fanatisme. Surtout qu’on n’a pas tous le même cerveau musical.

Toutefois, contrairement à ce que les gens pensent, le panneau d’affichage mobile /  panneau publicitaire  / panneau- réclame « billboard », que Klass affiche sur son mini-van, tombe à point dans le cadre de la promotion de  son nouvel opus. Il lui reste à faire le marketing après la sortie de l’album. Auteur de l’article: Robert Noël. Encore une fois, il faut rappeler à tous la différence entre promotion et marketing. Sur les réseaux sociaux, des internautes, des opérateurs de ces plateformes, des journalistes culturels, des animateurs d’émissions-konpa et même des musiciens parlent de marketing quand ils auraient dû faire référence à la promotion. L’inverse est aussi courant.

Le marketing a pour objet de convaincre le consommateur de la bonne qualité, de l’essence d’un produit pour arriver à créer un impact psychologique sur lui en vue de l’inciter à l’acheter. Dans le cas actuel de Klass, la stratégie promotionnelle qu’il a choisie présente plutôt un caractère lié à l’information visant à mettre le public au courant de ses activités. Pourtant, dans le domaine du journalisme culturel, l’information diffère de la promotion. La formation Klass fait la une avec ce panneau d’affichage mobile / panneau publicitaire «  billboard » exhibant la photo grandeur nature des musiciens de l’orchestre sur le mini-van du groupe.  Klass ne l’a pas inventé, mais l’utilise pour le plaisir des yeux.

En effet, la photo attire l’attention de tous ceux qui ont eu la chance de la voir.  C’est une idée géniale qui, sans aucun doute, aidera l’orchestre dans ses démarches vers un nouvel horizon musical et lui facilitera la possibilité de commencer une nouvelle aventure dans le monde du business. Cela met en évidence l’effort et l’innovation des penseurs du groupe. Auteur de l’article : Robert Noël. Il faut se rappeler que la promotion et le marketing sont complémentaires. Sans l’ombre d’un doute, la promotion et le marketing sont au succès ce que le souffle est à la vie.

Que peut-on attendre de Klass? 

Tout le monde espère un nouvel album de bonne facture de Klass, et qui dépasse lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com

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