Des organisations de droits humains alarmées par la situation d’insécurité: appel en faveur de la protection du présumé kidnappeur Clifford Brandt dont le procès se poursuit ce mercredi
Port-au-Prince, le 1 mars 2016 – (AHP) –Des organisations de droits humains se sont déclarées mardi alarmées par la situation d’insécurité en nette recrudescence en Haiti, conséquence de la répartition inefficace de l’effectif de la police et du laxisme des responsables de sécurité publique.
Le directeur exécutif de NEW England Human Rights en Haiti , Anthonal Mortimé estime inadmissible que des dizaines de policiers soient mis au service d’un seul responsable, alors que la police met souvent en avant des problèmes d’effectif.
De plus, des individus ne remplissant aucune fonction officielle, ont souvent 3 à 4 policiers à leur service, pour le seul fait qu’ils sont des amis du chef de l’Etat
M. Mortimé croit également que les responsables des banques devraient s’assurer d’une partie de la sécurité de leurs clients. Il juge nécessaire aussi d’adresser le problème de circulation des armes illegales.
Pour sa part, la directrice de l’Institut mobile d’éducation démocratique (IMED) Kettly Julien a deploré quant à elle la recrudscence du banditisme dans le bidonville de Cité Soleil et de l’insecurité à Grande riviere du Nord, suite à des conflits entre candidats.
Mme Julien se revolte également de l’inexistence de l’accompagnement des autorités haitiennes le long de la frontiere où des milliers de migrants vivent dans des conditions infra-humaines.
Le président de New England Human Rights Organization, Josué Renaud a jugé judicieux l’etablissement d’un task force composé entre autres de l »ULCC et de L’UCREF afin d’auditer la gstion financière du pouvoir Martelly.
Il a dit aussi etre en Haiti suite à l’appel de Me. Newton St Juste réclamant lire la suite sur ahp.org