Haïti-Politique: Le Parlement a 24 heures pour cesser de faire gaffe, disent des syndicalistes
Source Texte et photo : Alix Laroche / alix.l@hpnhaiti.com | hpnhaiti.com
En conférence de presse, jeudi 11 février, à l’hôtel Le Plaza, des syndicalistes, fixant leur position sur la crise que connait le pays, expriment leur désaccord au procédé des parlementaires en vue d’élire un président provisoire dans le pays. Ils disent ne pas comprendre l’attitude du Parlement haïtien dans cette aventure inconstitutionnelle d’inscription de candidats à la présidence pour la transition, a constaté Haiti Press Network.
Montès Joseph, Méhu Changeux et Hary Antony, responsables du Regroupement du secteur syndical haïtien, concentrant le Front national des syndicats haïtiens (FNSH), le Secteur transporteur terrestre haïtien (STTH) et la Coalition nationale des transporteurs haïtiens (CNSTH) demandent aux parlementaires de revenir sur terre et prendre le chemin d’un consensus politique large.
Un délai de 24 heures est accordé en ce sens au pouvoir Législatif par les syndicalistes qui, disent-ils, prétend résoudre seul la crise, pour trouver une entente avec les forces vives du pays vers ce consensus politique, devant satisfaire tous les secteurs vitaux de la République.
Tout en saluant le travail déjà accompli par cette structure politique Co-dépositaire de la souveraineté nationale, ils l’exhortent à stopper, disent-ils, cette « mascarade » d’inscription de personnalités pour la Présidence d’Haïti, suite au vide institutionnel créé depuis le 7 février, par le départ de l’ancien président Michel Joseph Martelly, dont le mandat était arrivé à terme.
Aussi demandent-ils aux présidents des deux Chambres, respectivement Jocelerme Privert et Cholzer Chancy de contacter rapidement le Premier ministre, Evans Paul et le président de la Cour de cassation, également président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) afin de déboucher lire la suite sur hpnhaiti.com