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Tandis que des incertitudes planent sur la tenue des élections programmées pour le 24 janvier prochain, le CEP a donné ce matin, à l’hôtel Montana, le coup d’envoi d’un programme de formation à l’intention des membres des bureaux de vote et des grands formateurs appelés eux-mêmes à former les superviseurs électoraux. Dans ses propos de circonstance, la conseillère électorale, Marie Carmelle Paul Austin a appelé les grands formateurs à prendre conscience de la dimension de la tache qui leur est confiée et à s’assurer de la capacité et du sens de responsabilité des superviseurs et des membres des BV. Interrogée par les journalistes sur l’état d’avancement du processus électoral et aussi sur le fonctionnement du CEP depuis la démission de Ricardo Augustin et le retrait temporaire de Yolette Mengual, madame Paul Austin a laissé entendre que le conseil électoral n’est pas dysfonctionnel. Selon elle, les conseillers restants peuvent mener à terme le processus électoral.
La mission d’observation de l’OEA déclare prendre acte de la décision du CEP d’appliquer les recommandations de la commission d’évaluation électorale et celles des organismes d’observation tant nationaux qu’internationaux. Pour la MOE-OEA, en agissant ainsi, le conseil électoral donne à l’ensemble des acteurs de meilleures garanties quant au bon déroulement du second tour de la présidentielle programmé pour le 24 janvier prochain, appelant les deux candidats qualifiés à y participer activement.
Le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé qui a boudé lundi dernier la séance de validation de ses 14 nouveaux collègues, s’oppose à l’idée de confier la présidence du grand corps à Youri Latortue de Ayiti An Aksyon. A son avis, le premier sénateur de l’Artibonite souffre d’un déficit de légitimité pour être un proche du pouvoir Tèt Kale qui contrôle déjà le bureau de la chambre basse. La date de la tenue de l’assemblée nationale qui consacrera l’entrée en fonction de la 50e législature sera fixée après l’élection du bureau du sénat. C’est ce qu’a fait savoir ce mercredi le président de la chambre basse, Cholzer Chancy. Selon lui les commissions permanentes seront formées une fois cette séance organisée.

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