HAÏTI: LE CONSEIL DE SÉCURITÉ APPELLE À L’ORGANISATION D’UN SECOND TOUR REFLÉTANT LES RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

 Les membres du Conseil de sécurité ont appelé, aujourd’hui, Haïti à s’inspirer des recommandations faites par « la mission d’appui à la vérification de tabulation des votes » de l’Organisation des États américains (OEA) pour organiser le second tour de l’élection présidentielle.

Au cours de cette réunion d’information à laquelle a participé la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, son homologue des opérations de maintien de la paix a souhaité que le Conseil électoral provisoire (CEP), comme il s’y est engagé, tienne pleinement compte des recommandations de l’OEA.

Alain Le Roy a dit craindre le risque d’une crise constitutionnelle, après les accusations de fraudes massives et les manifestations qui ont suivi l’annonce des résultats du premier tour, le 7 décembre dernier.  Il est donc essentiel que le CEP puisse mener à bien sa mission sans ingérence politique, a souligné le Secrétaire général adjoint, en indiquant que les résultats définitifs du premier tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, de manière à organiser le second tour à la mi-février.

Une crise politique durable ne doit pas s’ajouter aux calamités subies en 2010 par les Haïtiens, a prévenu le représentant de la France, à l’instar des autres membres du Conseil.  Si Haïti, a-t-il dit, ne se dote pas d’institutions fortes et stables, tous les moyens mis en œuvre par la communauté internationale resteront vains.  La France a appelé le Gouvernement haïtien à tirer les conséquences des recommandations de l’OEA, conformément à ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

Hier, 19 janvier, en recevant le rapport de l’OEA des mains du Président haïtien, le CEP a déclaré: « les recommandations techniques contenues dans le rapport des experts de l’OEA seront considérées pour la réalisation du deuxième tour du scrutin.  De même, l’éventualité d’un changement de position dans le classement des deuxième et troisième candidats dans la liste publiée lors des résultats préliminaires du 7 décembre 2010 sera prise en compte dans le cadre du traitement des contestations ».

À ce risque d’instabilité, la représentante des États-Unis en a ajouté un autre: le retour de l’ancien Président Jean-Claude Duvalier en Haïti.  Susan Rice a néanmoins jugé que le Gouvernement haïtien semble prendre des mesures pour rendre l’ex-Président comptable de ses actes passés.  Arrivé le 17 janvier à Port-au-Prince, M. Duvalier est désormais inculpé à la suite de plaintes déposées contre lui.

Nous devons reconnaître qu’Haïti doit être refondé, a reconnu le représentant d’Haïti, Jean Wesley Cazeau, notant l’ampleur de la tâche ainsi que l’importance des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires.  Il a fait part des progrès réalisés par la Commission intérimaire de reconstruction d’Haïti.

Il reste cependant beaucoup à faire, a-t-il souligné, prévenant de l’arrivée de la saison cyclonique et des effets dévastateurs de l’épidémie de choléra qui, en moins de cinq mois, a fait plus de 3 500 morts et causé près de 90 000 hospitalisations.  Selon la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, le taux de mortalité dû à l’épidémie est passé de 9 à 2%.  Comme les autres délégations, le représentant d’Haïti, a souhaité que le Groupe d’experts indépendants mis sur pied par le Secrétaire général fasse toute la lumière sur les origines de ce mal.

Source: ONU

Une pensée sur “HAÏTI: LE CONSEIL DE SÉCURITÉ APPELLE À L’ORGANISATION D’UN SECOND TOUR REFLÉTANT LES RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

  • 20 janvier 2011 à 6:28 PM
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    MESSAGE IMPORTANT!
    NOUS AUTRES HAITIENS NOUS DEVONS CRAINDRE QUE L’ENTETEMENT DU PRESIDENT PREVAL A SOUTENIR COUTE QUE COUTE L’ARRIVEE AU POUVOIR DE JUDE CELESTIN NE CAUSE AU PAYS DE NOUVEAUX DEBOIRES APRES LE SEISME ET LE CHOLERA. UN BRAS-DE-FER SE PROFILE ENTRE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET PRESIDENT PREVAL SUR L’ENTETEMENT DE CEUILI-CI A VOULOIR POUUSSER LE CEP A FAIRE TABLE RASE DE LA RECOMMANDATION DU RAPPORT DE L’OEA D’ECARTER JUDE CELESTIN DU SECOND TOUR DES ELECTIONS. MADAME GINETTE CHERUBIN EST CLAIRE COMME CRISTAL SUR LE REFUS DU CEP D’APPLIQUER LADITE RECOMMANDATION. LE CEP N’EST PLUS UN CONSEIL CREDIBLE. IL NE FAIT QUE EXECUTER A LA LETTRE LES ORDRES DU PRESIDENT PREVAL.

    ALORS MESSIEURS ET DAMES DU CEP, MADAME GINETTE CHERUBIN, GAYOT DORSAINVIL, MONSIEUR LE PRESIDENT PREVAL, FAITES-NOUS GRACE. NOUS AVONS DEJA TANT SOUFFERT. IL NE VOUS RESTE QUE QUELQUES JOURS DANS VOS FONCTIONS. VOUS AVEZ ACQUIS SUFFISAMMENT DE RESSOURCES POUR VIVRE ICI ET AILLEURS. NOUS AUTRES HAITIENS NOUS DEVONS RESTER ET CONTINUER A VIVRE DANS LE PAYS AVEC DES MOYENS MAIGRES. NE NOUS CAUSEZ PAS DAVANTAGE D’ENNUIS QUE CEUX QUE NOUS SUBISSONS ACTUELLEMENT DANS CETTE SITUATION CALAMITEUSE OU NOUS NOUS TROUVONS DANS UN PAYS DELABRE ET PRIVE DE TOUT.

    RESPECTEZ LA VOLONTE DU PEUPLE ET EVITEZ-NOUS CES JOURS NOIRS QUI NOUS MENACENT. NE VOUS FIEZ PAS AUX FLATTERIES DE LAMBERT. IL A DEJA CONTACTE L’EQUIPE DE MANIGAT ET CELLE DE MARTELLY COMME POTENTIELS PNEUS DE RECHANGE.
    MERCI POUR LE PEUPLE HAITIEN

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  • 20 janvier 2011 à 7:17 PM
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    Ces personnes auront à rendre des comptes devant la nation. J’espère que le CEP mettra à la lettre les recommandations de l’OEA. préval pensait qu’il allait créer de la distraction avec l’arrivée de Jean Claude. Mais le peuple n’est pas dupe car on veut une fois pour toute finir avec ces énergumènes tels Préval, Paul Denis,Nawoum marcellus, kelly bastien, lambert, patrick elie, Ginette Chérubin et consorts. le moment est venu pour le peuple Haitien de prendre en main sa destinée. On a été aux élections et on sait pour qui on a voté. Cette classe d’hommes il faut les chasser de la vie politique car ils on fait plus de mal au peuple.

    On pensait que ces hommes allaient prendre des leçons, malheureusement ils n’ont rien compris de la réalité Haitienne. Aristide qui pensait qu’il était le nouveau Dessalines, on l’a chassé de la chose publique. maintenant, il fait croire qu’il a des problèmes aux yeux. la question que je poser à Aristide.Est-ce quand tu étais au pouvoir,as-tu conduit en bien les affaires de l’État. Réponse non, car tu pensais garder le pouvoir pour 50 ans. Alors, tu es bien là ou tu es car ta présence fera plus de mal au pays que du bien. Aristide prophète de malheur, aigri.

    Gérald Gilles, essaie de mettre un peu d’eau dans ton vin.Sinon,lors de la grande révolution, on pourra te visiter. J’ai jamais vu un homme sans dignité comme Gérald Gilles. Depuis que tu as lancé cette sottise, je n’ai aucun respect pour toi. Tes parents ont trimé dure pour faire de toi un homme et tu donnes cette reconnaissance à aristide, un énergumène, un vagabond qui tue femmes et enfants avec ces chimères. C’est pas seulement Duvalier qui doit rendre des comptes. Il faut juger Aristide, Préval, Nawoum, Lambert, Maryse et latrié pour des torts causés au peuple Haitien. Pour le moment, on regarde en avant, le peuple haitien ne décide pas à manger ‘bouillon réchauffé ou yesterday. Aristide, tu avais une mission de réconcilier le peuple haitien mais tu ne fais que le diviser davantage. Dans moins de deux mandats, tu es multimillionnaire. En tant que prêtre, dis moi les voeux que tu avais fait.Tu es un prophète de malheur, tu as utilisé l »église pour détruire haiti. Tu devrais le payer très cher. Aristide malédiction.

    Michèle Montas, j’attends impatiemment le dépôt de la plainte contre Préval et Aristide. Tu as trahi la mémoire de Jean. Vos souvenirs sont courts comme disait l’autre ‘ moins honte pou rou » Si Jean était vivant j’en suis sur qu’il se démarquait de tes agissements. Un gran homme comme Jean tombé sur les balles assassines de Préval et Aristide, tu fermes ta gueule comme si rien n’était. je suis déçu de toi madame.

    Je t’en supplie de faire l’honneur de Jean en déposant une plainte formelle contre Préval et Aristide sinon j’applique ce proverbe ‘ dent pourrie gin force sous banane mure » Donc Jean Claude est affaibli tu voulais profiter pour faire un nom, alors les tueurs de ton mari coulent la vie douce au palais national et en Afrique du Sud. madame kimbe eskampe et fè lon; mari ki sé yon gran haitien.

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  • 20 janvier 2011 à 8:28 PM
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    Il ne faut pas traiter comme des suspects des gens qui ont beaucoup souffert sous l’ancien régime. L’ancien Président est revenu par ce qu’il sait tres bien qu’au pays des diables, Dyab fè dyab pè, dyab pa mangé dyab. On doit mettre une fin à cette impunité qui règne dans le pays. Si non les choses ne changeront jamais. Ce qui fait la beauté des USA c’est la stricte application de la loi sans exception de personne. Et les Haitiens se comportent de manière exemplaire à l’étranger. Pourquoi ne faisons- nous pas de meme en Haiti? Oui nous aimons notre pays. Oui nous ne pouvons pas vivre à l’étranger. Eh bien mes amis aimons les uns les autres et cultivons nos jardins.

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  • 20 janvier 2011 à 8:55 PM
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    Preval Jwet pou ou. Jwe byen ou wè asa TITID ap pase en afrique du sud papa

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  • 20 janvier 2011 à 10:04 PM
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    Au super »intelligent »haitien se nommant rene preval, je dis ceci:si l’ensemble des haitiens ne te facilitent pas la tache de rester au pouvoir jusqu’au 14 mai,moi personnellement,je t’autorise a y rester mais je te demande une chose,rien qu’une seule,dis-moi ce que tu feras apres que tu auras rate pour une deuxieme fois la chance de porter au pouvoir ton beau-fils,monsieur jude celestin apres cette date sus mentionnee?

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  • 20 janvier 2011 à 11:06 PM
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    ah ti papa, youn antre, ou menm ou ka ale wi, epi, ou pap janm retounen. sonje sak te pase 28 Nov, ou te preske an route se plas yo potko ka jwen pou metew chita yon kote. baton ki bat chen nwe a, se li menm kap n=bat chen blan. veye zow ti papa; ou ka ale jwen tidtid wi la, fe roklo. yo palew epi wap fe prostat ki nan deyew nan vini anfle, mete peyi a nan plus kriz wap gentan konen ou se prezidan Haiti. mache avek bann vye tenten blanche ki nan figiw se komsi, ou yon bagay. e ou konen byen se yon foto kopi ou ye tout moun kon sa.

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  • 21 janvier 2011 à 8:24 AM
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    PREVAL AP PRAN PRIZON KANMEM SI GRENN LI YA PA TOUYEL, MADAN MONTAS SI WAP DEPOZE PLENT DEPOZEL KONT TOUT MOUN SE PA FE ENTENASYONAL LA PLEZI NAN MEDYATIZE ZAFE PLENT KONT DUVALIER, 7 FEVRIER SE NAN KELKE JOU FOK PREVAL KITE 7 FEVRIER WE PA WE.

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  • 21 janvier 2011 à 9:50 AM
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    yo fe’m kite bitasyon’m pou’m vin rele viv divalye, malgresa lavi’m pat janm change, yo te konn rele’m neg morn – mwen fe pitit nan geto a, yo sevi ak pitit mwen pou rele viv titid, yo bay pitit mwen non kokorat konnye a pitit pitit mwen ap rele viv mateli ou pa we se yon kwa nou vin pou pote.

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  • 21 janvier 2011 à 11:08 AM
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    Il faut etre honnete! On le sait tres bien que Jude Celestin n’etait qualifie. Alors, maintenant il mettre les choses en place. Preval pense qu’il est le plus intelligent, cette fois-ci il se trompe et il persiste.

    De toute facon , on attend pour voir ce qui va se passer le 31 janvier. Le blan veut faire de maniere soignee, mais Preval pense qu’il peut faire autrement. Le pays est devenu la risee du monde a cause de Lavalas. Piete our Haiti!!!

    Vive Haiti

    Greg.

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  • 21 janvier 2011 à 3:53 PM
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    Haïti : Qui est le candidat Michel Martelly ?

    par Alexandra Juste, mardi 18 janvier 2011, 18:50.
    Haïti : Qui est le candidat Michel Martelly ?

    Dans la presse couvrant la crise électorale en cours en Haïti, le candidat à la présidence Michel « Sweet Micky » Martelly, que le candidat du Parti dirigeant Unité Jude Célestin a dépassé avec moins de 1% des votes avec qualification pour le deuxième tour le 16 janvier, a été dépeint comme une victime de fraude électorale et comme le chef d’un soulèvement populiste contre le Conseil électoral provisoire (CEP) corrompu d’Haïti.

    Certains ont mis en question son aptitude à devenir président en montrant du doigt ses bouffonneries vulgaires en tant que musicien konpa au cours des deux dernières décennies, lorsqu’il faisait des remarques avilissantes à l’endroit des femmes et périodiquement, baissait ses pantalons pour exhiber ses fesses.

    Cependant, le vrai problème avec Martelly n’est pas sa morale lubrique, mais son histoire odieuse en politique et une étroite affiliation avec les «forces des ténèbres» réactionnaires, comme on les appelle en Haïti, qui ont étouffé chaque véritable tentative que les Haïtiens ont faite au cours des 20 dernières années, pour élire un gouvernement démocratique. Loin d’être un champion de la démocratie, Martelly a été une majorette au service de sanglants coups d’Etat et de régimes militaires auxquels il a peut-être même participé.

    Après avoir été diplômé de l’école secondaire et une tentative infructueuse pour étudier la médecine, Martelly a été brièvement enrôlé à l’Académie militaire d’Haïti avant d’abandonner. Il a émigré aux États- Unis avec une femme américaine, où il s’est inscrit à Red Rocks Collège, une institution communautaire à Lakewood, Colorado et a travaillé dans une épicerie locale. En 1986, après seulement un semestre, il a divorcé et est retourné en Haïti.

    Affinités Duvaliéristes

    Sous la dictature de Baby Doc Duvalier, Martelly a dirigé une boîte de nuit appelée Le Garage, fréquentée par des militaires et des membres de la petite minorité dirigeante. Lors d’une récente conférence de presse, Martelly a parlé avec nostalgie de l’ère Duvaliériste, quand François «Papa Doc» Duvalier et plus tard son fils Jean-Claude «Baby Doc» imposaient leur despotisme par les fusils et les machettes brandi par des Tontons Macoutes, une sorte de Gestapo haïtienne.

    Dans un article paru en 2002, le Washington Post a expliqué comment le chanteur konpa fut pendant longtemps « le favori des voyous qui ont travaillé au nom de la dictature de la famille des Duvalier tant haïe, avant son effondrement en 1986 » Mais les médias traditionnels n’ont pas encore souligné ces affiliations passées du chanteur.

    Les affinités duvaliéristes ne devraient pas être prises à la légère. Des groupes des droits de l’homme comme La Ligue des anciens prisonniers politiques et des familles de disparus ont compilé une liste partielle de plusieurs milliers de victimes du régime Duvalier, qui a été publié dans Haïti Progrès en 1987, mais des estimations totales des personnes tuées pendant les 29 ans de cette longue dictature appuyée par les Etats-Unis, sont de l’ordre de 30.000 à 50.000 personnes.

    Après la chute de Baby Doc en Février 1986, un mouvement démocratique de masse, longtemps réprimé par les Duvalier, éclata et devint connu sous le nom de Lavalas, ou torrent. Martelly est rapidement devenu un adversaire acharné de Lavalas, en lançant des attaques acerbes contre le mouvement populaire dans ses chansons jouées sur les antennes de radio haïtienne.

    Martelly a commencé à jouer du clavier comme un «fill-in gigger» à Pétionville et à Kenscoff, banlieue est de Port-au-Prince. L’un de ses emplois régulier était à El Rancho, un casino appartenant à Joe Namphy, le frère du général Henri Namphy, qui a été président d’une junte militaire pendant une courte période après le départ de Jean-Claude Duvalier.

    La montée d’Aristide et le coup de 1991

    Après son élection spectaculaire avec 67% des votes aux élections du 16 décembre 1990, Jean-Bertrand Aristide, ancien prêtre de paroisse et leader du mouvement Lavalas, a été inauguré le 7 février 1991 en tant que président démocratiquement élu d’Haïti, mais pour être ensuite renversé par un coup d’Etat militaire, la première fois, le 30 septembre 1991, après seulement sept mois de son terme de cinq ans. Le Miami Herald observait en 1996 que Martelly « a été étroitement associé à des sympathisants du coup d’Etat militaire de 1991 qui a renversé l’ancien président Jean-Bertrand Aristide »

    La junte militaire au pouvoir en Haïti entre 1991 et 1994 a été sanglante et brutale. Selon Human Rights Watch, quelque 5.000 personnes ont été assassinées par des soldats de la junte et des groupes paramilitaires, et des milliers d’autres torturées et violées. Des centaines de milliers ont été poussés à la clandestinité et à l’exil. Martelly est devenu le bouffon du coup d’État, applaudissant la junte alors qu’elle était au pouvoir.

    Il était un copain du redoutable lieutenant-colonel Michel François, qui, comme chef de la police, a été la principale personne à la tête des bourreaux du coup d’État. Par exemple, selon un rapport de la Commission d’enquête sur le Coup d’Etat du 30 septembre en Haïti dirigée par l’ancien procureur général américain, Ramsey Clark, François conduisait une Jeep rouge en tête de plusieurs bus pleins des soldats qui se dirigeaient vers de grandes foules manifestant contre le coup d’Etat sur le Champ de Mars, devant le Palais national dans la nuit du 30 septembre 1991. (En Janvier 1991, neuf mois plus tôt, un autre coup d’État par Roger Lafontant avait été avorté à la suite de manifestations de masse similaires.)

    La foule applaudit les soldats, croyant qu’ils étaient venus pour mettre une fin au coup d’Etat. Au contraire, au signal de François, on ouvrit les fenêtres des bus, alors la police et les soldats ont fauché des centaines de manifestants avec des tirs de mitrailleuses.

    Martelly affirme qu’il a eu son surnom de «Sweet Micky» (c’est aussi le nom de son groupe) lors d’une performance dans une boîte de nuit en 1988, mais c’est un sobriquet également partagé par le colonel Michel François. Le cinéaste et écrivain américain Kevin Piña se rappelle un concert à l’Hôtel El Rancho à Pétionville en Juillet 1993 où le colonel « Michel François, … qui était aussi appelé ‘Sweet Micky’après le coup d’Etat de 1991 parce que les gens prétendaient qu’il avait un large sourire sur son visage quand il tuait les partisans de Lavalas…saisit la main de Martelly en annonçant à la foule: « Voilà le vrai Sweet Micky « . Et Piña d’ajouter: «C’est la première fois que j’ai entendu Martelly appelé comme tel ».

    On avait annoncé un concert que Martelly avait organisé à la demande de Michel François et d’autres dirigeants de la junte militaire à titre de manifestation contre Dante Caputo, le représentant spécial des Nations Unies en Haïti qui tentait de déployer des observateurs des Nations Unies des droits humains dans le pays.

    Au même moment, l’armée haïtienne et les escadrons de la mort de l’infâme FRAPH étaient en train de massacrer des membres de la résistance contre le coup d’Etat.

    Martelly a joué un concert gratuit avec l’idée de s’opposer au retour du président déchu d’Haïti et à toute présence américaine sur l’île troublée. Le charismatique Martelly a refusé de céder à la critique de ses affiliations avec des politiciens et des fonctionnaires corrompus.

    Comme il a déjà eu à déclarer à un journaliste «je n’ai pas à me défendre …. C’est mon droit. C’est mon pays. Je peux me battre pour ce que je crois » (Miami New Times, May 29, 1997). Martelly, connu à l’époque pour ses nombreuses amitiés parmi les militaires, s’expliquait ainsi au Miami New Times: « Je n’ai pas accepté [la demande de jouer] parce que j’étais l’ami de Michel François, je n’ai pas accepté parce que c’était l’Armée. J’y suis allé parce que je ne voulais pas voir Aristide revenir ».

    Plus choquant encore, le Père Jean-Marie Vincent (qui a été tué par un escadron de la mort putschiste le 28 août 1994) avait accusé Martelly d’accompagner la police haïtienne durant des raids de nuit meurtriers dans le but de traquer de présumés dirigeants de la résistance Lavalas. « Nous avons des informations que Michel Martelly se déplaçait avec des escadrons de la mort de la police quand ils sortent la nuit pour prendre en chasse et tuer des dirigeants Lavalas», eut à déclarer Vincent au cinéaste Pina dans une interview filmée.

    Après le retour d’Aristide en Haïti en Octobre 1994, Martelly a passé le plus clair de son temps à vivre «dans un condo à Miami Beach», où il « présentait régulièrement un concert à la Promenade sur Ocean Drive, où son groupe Sweet Micky jouait le compas, une musique rythmique de danse haïtienne », selon le Miami New Times. En 2000, Aristide a été élu à une majorité écrasante pour un second mandat.

    Mais l’administration Bush, arrivée également au pouvoir à cette époque, a lancé une campagne de déstabilisation, visant à renverser Aristide, ce qui est raconté en détail dans le livre de Peter Hallward, publié en 2007, Damming the Flood. Martelly n’a pas demandé mieux que de devenir un participant à ce coup d’Etat en gestation.

    En 2002, l’étau se resserrait autour d’Aristide. D’anciens soldats avaient tenté un coup d’Etat le 17 décembre 2001, et l’embargo sur l’aide américaine faisait ses ravages. Néanmoins, le gouvernement d’Aristide avait lancé plusieurs programmes d’investissement social, y compris des coopératives alimentaires, la construction d’un nombre sans précédent d’écoles, des subventions pour manuels scolaires, et autres mesures, promouvant l’alphabétisation.

    Dans sa chanson de carnaval en 2002, Martelly a évoqué «des émeutes récentes dans un entrepôt du quai, déclenchées à la suite d’une rumeur que des fonctionnaires du parti d’Aristide volaient de la nourriture d’un programme alimentaire pour les pauvres», a écrit le Washington Post. Bien que la corruption sous Aristide fût pâle comparée à celle sous la junte militaire de 1991 que Martelly avait appuyée, sa chanson carnavalesque toucha une corde sensible.

    En 2003, Martelly dépensait en moyenne $150.000 $ à $200 000 pour ses chars durant le carnaval annuel à Port-au-Prince, selon le Miami Herald. Pendant le carnaval où traditionnellement on se moque du gouvernement, Martelly a lancé des critiques extrêmement acerbes et vulgaires à l’endroit d’Aristide. Lors, « Kolangèt manman ou Aristide » a été l’un des refrains de Sweet Micky, peut-être la pire insulte qu’on peut faire en créole, ce qui signifi e littéralement «le colon a baisé ta mère. »

    Le putsch de 2004 et ses conséquences

    En février 2004, Aristide était chassé du pouvoir une fois de plus. Une équipe des « Seals » (ndlr. une force spéciale de la marine américaine) a enlevé le président chez lui – ce qu’Aristide a appelé «un enlèvement moderne » – et l’a envoyé en exil en Afrique, où il demeure à ce jour. Durant l’échafaudage de ce coup d’Etat, des soi-disant «rebelles», composés d’anciens soldats de l’armée haïtienne et d’anciens paramilitaires de l’escadron de la mort FRAPH, conduisaient des raids en Haïti dans le Plateau Central et dans le Nord, exécutant de façon sauvage des dizaines de partisans d’Aristide, des représentants du gouvernement et certains membres de leurs familles.

    Wyclef Jean, un ami de Martelly, a décrit les «rebelles» comme des combattants de la liberté qui «se battaient pour leurs droits.»

    Après le coup d’Etat, des soldats américains, français, et canadiens ont occupé Haïti et ont mis en place un régime de facto illégal. Comme les protestations contre le coup d’Etat de Février augmentaient, Martelly tint un concert à Port-au-Prince en avril 2004 afin de contrecarrer les appels en faveur du retour d’Aristide. Le concert était intitulé: «Gardez-le dehors!»

    En Septembre 2004, la tempête tropicale Jeanne inondait les Gonaïves, une ville du nord-ouest, tuant quelque 3.000 personnes. Gérard Latortue, le premier ministre de facto installé par les États-Unis, fut largement critiqué à cause de sa réponse tardive et inefficace à la catastrophe.

    L’une de ses rares initiatives fut d’organiser une collecte de fonds avec les gens d’affaires haïtiens et américains réunis à la Chambre de commerce haïtiano-américaine. Martelly, qui ne s’était servi de sa musique que pour saper Aristide, fut la vedette du gala de Latortue, ainsi que l’a rapporté le Miami Herald.

    En 2006, alors que des militants Lavalas étaient dans la clandestinité, emprisonnés ou assassinés, le régime Latortue tint une élection qui porta l’ex-président René Préval au pouvoir. La base de Lavalas avait soutenu Préval, pensant qu’il allait faciliter le retour d’Aristide, libérer tous les prisonniers politiques du coup d’Etat, et renverser le cours néolibéral de la dictature de Latortue. Mais Préval a trahi ces attentes, créant, au contraire, un gouvernement dominé par des partisans du coup d’Etat et travaillant en étroite collaboration avec l’occupation militaire étrangère qui a été par la suite transférée à l’ONU.

    De larges couches de pauvres ne tardèrent pas à le vilipender pour avoir failli à permettre le retour d’Aristide ou à redémarrer plusieurs des programmes populaires d’investissement social qu’Aristide avait lancés. En 2009, le CEP de Préval interdit au parti d’Aristide, la Famille Lavalas (FL), de participer aux élections sénatoriales partielles et, plus tard, aux élections présidentielles et parlementaires. La piteuse réponse de Préval après le tremblement de terre catastrophique de Janvier 2010 a accéléré son déclin.

    Les Sélections de 2010 et la montée de Martelly

    Finalement, le CEP fixait des élections générales pour le 28 novembre 2010. L’Associated Press rapporte le 10 décembre que la «popularité politique [de Martelly] a décollé dans les semaines avant le vote et semble avoir fait un bond depuis qu’il est apparu qu’il avait été disqualifié de la course de justesse.»

    Cette hausse est due à la campagne de haute technologie de Martelly, d’une puissance supérieure à celle de ses 18 rivaux, qu’il a surclassés en lançant des dizaines de milliers de messages-textes téléphonique, demandant aux gens de voter pour lui. Martelly a embauché une fi rme de relations publiques espagnole hitech pour gérer sa campagne et le mettre en vedette.

    « La firrme Sola, basée à Madrid, qui a joué un rôle essentiel en plaçant Felipe Calderón du Mexique dans le fauteuil présidentiel en 2006, a dirigé la campagne de Martelly durant les sept dernières semaines, ce qui en dit long pour comprendre comment le musicien, connu pour ses singeries, est devenu un candidat sérieux à la présidence d’Haïti », a rapporté le Toronto Star, le 6 décembre.

    Communément, on admet que Calderón a volé les élections de 2006 au candidat de gauche López Obrador, une sale victoire qui a plu à Washington. L’entreprise Ostos & Sola a également contribué à la campagne de Lech Walesa, le pion de l’establishment américain en Pologne. Damian Merlo, directeur exécutif d’Ostos & Sola et dirigeant de la campagne de Martelly, a travaillé sur la campagne présidentielle de John McCain, l’ultra-réactionnaire républicain américain, avant de rejoindre l’entreprise.

    Toutes ces associations soulèvent des questions sur quelle «main cachée» peut-être derrière la campagne de Martelly. « Aujourd’hui la question qui n’a pas de prix est la suivante: qui est l’homme d’affaires de Miami qui est allé vers Antonia Sola pour retaper la campagne de Michel Martelly» a écrit le Toronto Star. «Sola sourit à la question, avec son charme espagnol. Il ne veut pas trop en dire. «Un ami, un homme d’affaires, nous a présenté Michel aux États-Unis», a-t-il seulement dit.

    La clé de la formule de Sola pour Martelly a été de le présenter comme un «outsider», même s’il avait été le grand initié au sein de la bourgeoisie putschiste qui a renversé Aristide par deux fois. Le 28 novembre, comme il était devenu évident que les élections d’Haïti étaient chargées de fraudes avec en plus négation des droits civiques, Martelly a rejoint 11 autres candidats pour demander leur annulation.

    Mais plus tard, ce jour-là, selon ce qu’a rapporté Al Jazeera, Edmond Mulet, qui dirige la Mission des Nations Unies pour stabiliser Haïti (MINUSTAH), a appelé personnellement Martelly pour lui dire qu’il était en tête. Sweet Micky, sans même souffler un mot aux autres candidats du groupe formé de façon impromptue, est retourné dans la course électorale.

    Le lendemain, Martelly a nié avoir jamais signé la lettre commune, lue en sa présence lors de la conférence de presse conjointe des candidats le 28 novembre appelant à l’annulation de l’élection. Il a expliqué «son changement de position en disant que sa candidature menait gagnante dans les bureaux de vote où il n’y avait pas eu de fraudes,» a rapporté le Daily Herald de Chicago.

    «Il a vu toutes les fraudes qui ont eu lieu le jour du scrutin,» a déclaré à IPS un chauffeur de taxi moto, Weed Charlot, en parlant de Martelly. «Mais maintenant, il voit qu’il a des votes et le pouvoir, alors maintenant il va accepter les élections. » Le même jour où il a parlé à Martelly, Mulet a appelé la candidate Mirlande Manigat pour lui dire qu’elle aussi était en tête du vote. Elle aussi a abandonné le groupe des candidats revendiquant l’annulation.

    Puis, le 7 décembre, le CEP a annoncé que Manigat était en tête avec Célestin du parti Unité en deuxième place, donc en position pour le second tour. Martelly, qui, apparemment, est arrivé troisième avec un peu plus de 21%, soit environ 6.800 moins de voix que Célestin, a repris la voie des protestations.

    La colère populaire était déjà forte contre Préval et le CEP pour avoir exclu Fanmi Lavalas (23% seulement des 4,7 millions électeurs haïtiens se sont présentés, selon le CEP). Le mess des élections a été la goutte d’eau qui a renversé le vase. En outre, il y avait la rage contre la MINUSTAH pour avoir tenté d’étouffer que ses troupes à Mirebalais ont accidentellement introduit le choléra en Haïti, où la maladie est maintenant devenue une pandémie.

    Avec Wyclef Jean à ses côtés prédisant une «guerre civile», Martelly a canalisé la profonde frustration populaire pour attaquer le gouvernement pour lui avoir « volé » une victoire que, prétend-il, devrait être sienne.

    Le résultat a été une vague de chaos liée aux élections.

    «Il est clair que la plupart des actes de violence en Haïti autour de l’élection ont été menées par des partisans Martelly, » a dit Ricot Dupuy de Radio Soleil d’Haïti, basée à Brooklyn. «Des milliers de ses partisans ont paralysé la capitale et d’autres villes durant des manifestations qui comprenaient des attaques sur des bâtiments publics », a rapporté Reuters.

    Certaines personnes sont mortes au cours de fusillades et escarmouches entre partisans de Martelly et ceux de Célestin. À la fin de Novembre, le journaliste haïtien Wadner Pierre a vu un groupe de partisans de Martelly au centre de vote Batiment 2004 à Port-au-Prince lancer des pierres tout en chantant: «Si vous ne nous laissez pas voter, nous allons brûler ce bâtiment.»

    Les partisans de Martelly sont responsables de la destruction des bâtiments gouvernementaux dans la capitale et dans la ville méridionale des Cayes. Ils ont aussi agressé des adversaires, tandis que les partisans de Célestin ont été accusés d’avoir tué au moins un membre du secteur de Martelly au Champ de Mars.

    L’ancien colonel Himmler Rebu a déclaré sur les ondes de Signal FM en Haïti qu’il avait été témoin de la tactique des troupes de Martelly dans la rue. «C’est rien de simple, » a-t-il dit, un euphémisme créole impliquant qu’il y a des forces cachées en action.

    En bref, il y a deux mouvements en Haïti aujourd’hui, que certains rapports de presse sont en train de simplifier de façon trompeuse pour en faire un seul. Il y a les masses Lavalas mobilisées contre des élections frauduleuses et d’exclusion de Préval, contre l’occupation de l’ONU, et aussi pour le retour d’Aristide.

    Ensuite, il y a la mobilisation de Martelly, utilisant sa célébrité et celle de Wyclef ainsi que les techniques scientifiques d’Ostos & Sola, pour coopter la frustration populaire contre Préval dans un effort de se hisser au pouvoir. Pour jeter la confusion parmi les gens, il assimile Préval à Aristide, prétendant qu’ils sont les gouvernements « jumeaux » responsables des «politiques d’échec » de ces deux dernières décennies.

    En réalité, le triste état d’Haïti aujourd’hui peut être attribué principalement aux coups d’Etat de 1991 et 2004, que Martelly a appuyés. En outre, le pouvoir soutenant Préval – la bourgeoisie putschiste d’Haïti – est également proche de Martelly.

    Nous assistons [donc] à une féroce rivalité entre deux factions qui se partagent les deux mêmes sponsors: la classe d’affaires d’Haïti anti-Lavalas et les élites transnationales soutenues par les États-Unis, leur appareil d’État le plus puissant.

    Comme Martelly l’a expliqué à Georgianne Nienaber du Huffi ngton Post, il est tout à fait d’accord avec l’ordonnance de Washington pour Haïti, soutenant « tout ce qui aidera les exportations … tout ce qui aidera le secteur privé. « Deuxièmement, Martelly n’appuie pas l’appel du peuple à mettre fin à l’occupation de l’ONU en Haïti: «Je tiens à dire à la communauté internationale, au corps diplomatique et aux organismes non gouvernementaux que nous avons besoin d’eux, » a-t-il dit dans la même interview.

    En fin de compte, le candidat Martelly n’est pas un « dark horse » (outsider) [ndlr. un inconnu (politique)], comme le Globe & Mail du Canada le suggère, sorti de nulle part pour se mettre à la tête des «jeunes et des démunis d’Haïti.» Pendant sa campagne, Martelly s’était plu à dire qu’en Haïti, « il s’agit davantage de l’homme que du plan » Si cela est vrai, les Haïtiens devraient avoir de sérieux doutes sur un homme qui a soutenu deux régimes issus de coups d’Etat et qui a utilisé des escadrons de la mort pour réduire au silence la majorité pauvre et étrangler la démocratie qui commençait à naître en Haïti.

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  • 21 janvier 2011 à 5:48 PM
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    Carl Eugène , il faut pas reproduire des articles payés pas les forces noires. Quelle poste Martelly a occupé pendant son règne. Tu dis qu’il a des copains dans l’armée. Dis moi une personne qui n’a pas d’amis. Ton patron aristide a propulsé cédras comme capitaine, tu savais pourquoi.

    la question a posé, on est haitiens ou français. Sous duvalier les personnes qui ont commis les atrocités sont des étrangers. Sous aristide, les chimères, les zenglendos, les rat pas kaka sont des étrangers.

    Toi, tu n’as pas un ami militaire. C’était le rêve des jeunes de cette époque d’entrer à l’académie pour devenir lieutenant.

    Je ne comprends, l’amour que tu donnes à cetarticle.
    Connais tu un haitien qui n’avait pas un makout dans sa famille.
    Connais tu un haitien qui n’a pas un lavalassien dans sa famille
    Tu viens avec un article payé par les forces du mal comme quoi, tu viens de faire une découverte.

    Tu n’as pas connu Martelly comme musicien, moi je l’ai dansé à plusieurs reprises. un fois j’étais à un spectacle qui se déroulait très bien, je crois que toi Robert, tu as manoifesté pour que Micky change le compas. sous prétexte que tu n’es pas venu à l’église.

    Qui n’a pas connu aristide comme prêtre, dis moi ce qu’il a fait aux jeunes catholiques. Des enfants, coucher les femmes des fidèles.
    Aristide a tué mireille durocher, jean dominique, max mayar, feuillé, jacky etc.

    Tu reproches à micky, de jouer pendant les périodes chaudes. Tropicana,n’a pas joué. Dyakout n’a pas joué. les musiciens vivent de la musique. le compas est apolitique.

    Je ne comprends vraiment comment on associe des personnes à toute chose d’histoire.

    Robert, le temps est révolu. aristide avait sa chance mais, il a gaspillé son temps.

    Maintenant, c’est le renouveau.

    Jide célestin a fait ces études dans les banques poêles.
    Demande à jide qu’est ce qu’il a fait de son temps: bwè tafia, koupé femme, dansé bal, krazé lajan.

    al fè histoire ti papa paské ou pa komprann sak kap pasé nan paysé Mwen sé yon haitien et professional kap travay nan pays et ki konnin byen haiti. Mwen travail nan toute province.

    tu dis que le triste état d’haiti est du au coup d’état appuyé par martelly. Il a occupé quel poste et qui a demandé embargo. Sé nou minn folie pouvwa ki mété pays nan situation ké li yé jodi-a.

    Aristide meté yon pays en retard de 200 ans avek mounn tankou ki meté tèt avk li yo krazé pays -a. Ou té kontant lè zenglendo avec chimères et rat pa kaka ap simin deuil nan famille yo. Ou kontant lè aristide volè tout lajan pays.

    jean claude fè 14 ans au pouvwa et aristide fè 5 ans et li multimillionnaire.

    Ti gason al li histoire pou ka komprann sa kap pasé nan pays-a.

    Tu parles du candidat Manigat. Mr je te conseille de baisser les yeux devant ces personnes. C’est le peu de cerveaux qui nous reste. la moité a du fuir le pays à cause des chimères d’aristide.

    T’ a pas vu dans le journal ké préval comme boulanger vini présidan à cause dé aristide ki té vlé pasé mounn nan bétise nan pays.

    Koman ou ta vlé ou wè nan journal tout kozé sa yo et ou pas wè enyin pou énergumène aristide, préval, ginette, lambert, paul denis, kelly, membre KEP.

    merci

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  • 21 janvier 2011 à 5:51 PM
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    un comédien reste un comédien. Martelly peut etre un bon président. Rappelle-toi vieux que Votre président est un buveur de tafia invertéré.Il ne voulait jamais savoir de ce qui se passe dans la rue. Son peuple meurt ca ne lui dis absolument rien.J’aimerais que vous fassiez plutot des commentaires socioconstructivistes au lieu de dénigrer car cela ne va pas changer l’opinion du peuple à l’égard de Martelly. Vous savez que si Préval savait que Martelly allait devenir un hadicap, il l’éliminerait. Dommage pour lui, on a commencé a retiré les visas de ses proches. j’espère qu’il ne choisit pas l’Afrique du sud car son Jumeau est la bas.
    MArtelly fera un bon président a mon avis.

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  • 21 janvier 2011 à 5:54 PM
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    Préval est au pied du mur. Il s,est dit de lui-même qu’il est un bon maçon. Il a joué Aristide et bcp d’autres mais mnt on l’attend le 31 janvier 2011.
    Si jeunesse savait si vieillesse pouvait

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  • 21 janvier 2011 à 7:45 PM
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    Mr le President essaie de jouer mnt sa derniere carte mais helas,c’est trop tard.Il se fait montre d’un homme patriotique qui est souverain chez lui »pase moun lan betiz »men avan li pat janm te we se President Haiti li te ye lel tap pase tout aysyen lan betiz ak MESYE LES BLANS.kounye a ou lan rond pou kont ou ak blan an…bel jwet men se domaj kanmenm paske se haitien mwen ye avan tou?

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  • 22 janvier 2011 à 7:14 AM
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    YAP KWENSE MALFWENDENG YO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!RADIO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!KISKEYA

    Haïti-Elections-Crise

    Washington supprime les visas d’officiels haïtiens et de dirigeants de INITE
    Sans expliquer les motifs de pareilles décisions visant notamment le ministre Gérald Germain et le Sénateur John Joël Joseph, l’administration Obama parle implicitement de sanctions ciblées contre des personnes liées au parti officiel dont le candidat, Jude Célestin, devrait être écarté du second tour des présidentielles, selon un rapport de l’OEA soutenu par les puissances occidentales et l’ONU

    vendredi 21 janvier 2011,
    Radio Kiskeya

    L’administration américaine a reconnu vendredi avoir révoqué les visas de hauts responsables d’Etat haïtiens et de dirigeants de la plateforme présidentielle INITE sans avancer de justification ; mais a, dans le même temps, appelé le pays à s’orienter vers un « processus électoral libre, juste et crédible ».

    « Nous avons pris ces mesures contre un certain nombre de citoyens haïtiens et nous continuerons à évaluer la situation », a indiqué, lors de sa conférence de presse quotidienne, le porte-parole du Département d’Etat, Philip Crowley.

    Refusant d’identifier les personnes concernées et de préciser la date à laquelle leurs visas américains ont été annulés, le porte-parole a rappelé qu’il était tenu par les lois américaines sur le respect de la confidentialité en matière de visas.

    Interrogé sur la catégorie à laquelle appartiennent ces « citoyens », M. Crowley s’est borné à dire qu’il s’agissait de « responsables gouvernementaux ».

    A Port-au-Prince, des dirigeants du parti au pouvoir contactés par Radio Kiskeya ont confirmé la suppression des visas d’entrée aux Etats-Unis d’une dizaine de membres du gouvernement ou dirigeants de INITE. Sur cette liste noire, on retrouve le ministre des affaires sociales, Gérald Germain, le Sénateur de l’ouest, John Joël Joseph, les anciens ministres Fred Joseph, Jean François Chamblain, actuels conseillers du candidat du pouvoir, Jude Célestin, et Jean Joseph Molière, numéro deux de INITE, l’homme d’affaires Dimitri Vorbe, l’attaché de presse de la présidence, Assad Volcy, le chef d’OP René Momplaisir et Lionel Calixte dont la fonction reste inconnue.

    Pour sa part, la chaîne américaine CNN croit savoir que ces sanctions ciblées viseraient une « paire de douzaines » de responsables gouvernementaux.

    En décembre, peu après l’annonce des résultats préliminaires du scrutin présidentiel du 28 novembre qui avaient entraîné une vague de violences, le très influent Sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, avait préconisé l’annulation des visas et le gel des avoirs des officiels haïtiens et de leurs proches en vue de trouver une issue à la crise post-électorale.

    Les trois principaux partenaires bilatéraux d’Haïti, les Etats-Unis, la France, le Canada et le Conseil de sécurité de l’ONU exigent des autorités, sous peine de retirer leur soutien au pays, l’application intégrale d’un rapport de l’Organisation des Etats américains recommandant l’éviction du second tour du favori du Président René Préval, lui-même arrivé en fin de mandat.

    La remise en cause pour fraudes caractérisées de la deuxième place de Jude Célestin derrière la démocrate-chrétienne Mirlande Manigat, vainqueure du premier tour de ces élections controversées, se ferait au profit du chanteur Michel Martelly, troisième dans les résultats préliminaires.

    « Notre attention se concentre à l’heure actuelle sur le fait d’assurer un processus électoral libre, juste et crédible en Haïti. (…) Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures appropriées quand il y aura des individus liés à des épisodes de violence ou de corruption », a lancé sous forme de mise en garde le porte-parole du Département d’Etat.

    Au cours de ces dernières 24 heures, les pressions internationales sur le pouvoir se sont nettement accrues, traduisant de graves préoccupations face à la valse-hésitation du chef de l’Etat sortant à l’approche de l’échéance du 7 février, date à laquelle prendra fin son mandat constitutionnel.

    Pressé comme le Conseil électoral provisoire de faciliter très rapidement l’élection démocratique d’un nouveau Président à travers la publication d’un « calendrier crédible », M. Préval, très en retrait depuis plusieurs jours, entend rester, si nécessaire jusqu’au 14 mai, pour passer son fauteuil à un successeur légitime. spp/Radio Kiskeya

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  • 22 janvier 2011 à 2:08 PM
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    Mes frères et soeurs
    Vous voyez, c’es la pratique en Haiti. Aristide au premier mandat a refusé d’organiser des élections et pour comble de malheur il nous a passé préval.

    Il parle de constitution sans pour autant prendre des mesures pour assurer la bonne marche de l’État. La constitution s’applique quand cela fait leurs affaires et le contraire il s’en fout.

    De toute façon 7 février va être une date faditique dans l’histoire haitienne. aristide et préval ont préconisé le père lebrun nous cette année la formule change ‘ krazé grenn vagabon tant coup nawoum, préval, paul denis, lambert, jide,patric élie, ginette, gaillot,kelly,molière, assad,belrive et latryé. J’ai l’impression que ces apatrides ne comprennent pas la volonté du peuple de finir avec ces gens qui ne font pas honneur au pays.

    Je suis honte de voir nos représentants car ils gouvernent le pays comme étant leur patrimoine. Haiti c’est le pays de mes ancêtres c’est pas le pays d aritide ni de préval et gérald gilles. Ceux qui sont au pouvoir, gaspillent les ressources du pays à leur profit.

    Fini le temps de l’impunité, messieurs vous avez des comptes à rendre à la nation.

    aristide volè lajan li pati
    préval acheté kay miami pou li al vivre

    koman pou pays sa macher, fok haitien ap souffri avek mounn sans conscience sa yo.

    merci

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  • 23 janvier 2011 à 10:39 AM
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    pierre michel francois je te felicite et je suis de ton cote. Je n’ai meme pas besoin de faire d’autre commantaire tu as deja resume tout ce que j’allais dire. Les gens parlent ils ecrivent tout en oubliant les grandes realites et de surcroit tout ecartant les evenement de leurs contextes politiques. A mes yeux les chefs d’etats que j’ai connus durant mon existence ont tous leurs bons et leurs mauvais cotes. duvalier etait un dictateur, il est vrai mais il etait plus progressiste que nimporte quel autre gouvernament apres lui. sous Duvalier il y avait de la securite, tout le monde respectait tout le monde .La hierrarchie etait respectee et les enfants temoignait le plus profond respect egalement pour leurs aines.LEs ennemis de Duvalier disent qu’il encourageait le deboisement, dis-moi sous quel gouvernement avait-il des agents forestiers qui empechaient la coupe des arbres. Aristide quant a lui a cause de sa polpularite pouvait etre le president ideal mais premierement il etait un vrai libertaire populaire qui insite souvent a la violence en demantelant une instistution legale pour former des armees chimeriques dotant de veritables armes de guerres que meme la police ne detient. Aristide a echoue surtout parce qu’il n’avait pas la benediction de la bourgeoisie mais surtout par son imbecilite politique. maintenant Preval pour moi serait un leader democratique qui partage le pouvoir avec ses adversaires politiques mais ceux-ci l’on echoue et l’ont fait perdre sa popularite. Avec Preval il y a eu trop de gaspillage donc une troisieme chance ne serait pas possible parce que le pays doit aller vers l’avant.pour moi entre michy et madame manigat sans faux fuyants je choisirais la madame parce que au moins avec elle haiti marcherait la tete haute en diplomatie internationale. en tant que penseur libre je vous aime mes freres mais je vous demande surtout de reflechir avant de poser vos actes parce que detruire ce qu’on nous offert en cadeau detruire ce que nous avons peine pour reussir ne doit pas etre aujourd’hui la pression pour obtenir nos desirs. nous sommes des haitiens le pays est a nous nous devons marcher la tete haute devant nos ennemis qui se font passer pour amis. ouvrons nos yeux et faisons preuve de dicernement. haiti je vous le rassure changera.
    le penseur libre du siecle

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  • 24 janvier 2011 à 12:58 PM
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    So WHAT? Martelly etait ceci ou cela? si on parle de Martelly parcequ’il dirigeait une boite de nuit, tres frequenté par les militaires; est ce une raison pour le disqualifier pour être president? Alors si c’est ainsi, on doit s’imposer des sactions au Tropicana qui fait cette fameuse chanson « Nou Renmen Duvalier »?
    On a des doutes sur les capacités academiques de Martelly; mais est ce que la constitution, dont Mme Manigat etait l’un de ses contituants, avait donné une limite intellectuelle pour briguer à la presidence?
    Mon intervention n’est pas pour supporter Martelly puisque qu’il n’a jamais été un candidat de ma preferance; mais il faut finir avec les attitudes de ravettes de ronger quelqu’un quand la personne se progresse. Pourquoi on avait rien dit de tout cela au par avant? Si Martelly associait avec Duvalier et maintenant ce dernier est dans le pays, alors pourquoi s’attaquer à Martelly? Give me a break! So WHAT!

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  • 24 janvier 2011 à 6:31 PM
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    Je savais que beaucoup des gens émotionnels allaient tirer à boulets rouges sur moi pour avoir osé de toucher les plaies béantes de Mr Martelly, l’immoral par excellence et ceci sur toutes ses formes. C’est qund même incensé de vouloir défendre un tel bétiseur qui aspire à briguer la plus haute fonction de l’état. Il est souvent dit qu’un peuple a les dirigeants qu’il faut, c’est vraiment le cas d’Haïti.Ou est le moral, le modèle de nos progénitures.

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  • 25 janvier 2011 à 6:23 AM
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    Carl , tu étais content quand un ignoble comme aristide a occupé la plus haute fonction de l’État. De mon côté, je ne défends pas un homme mais un principe. Le pays a trop souffert de messie, c’est le temps d’élire des gens à partir d’un programme, fini le voyé monté.

    Qu’est ce que tu penses quand aristide avait la possibilité de conduire à bon port, la destinée du pays mais, il a préféré faire le contraire pourquoi à cause folie pouvwa.

    Regarde Nelson Mandela, un grand homme,l’afrique du Sud a fait un bon avant

    Regarde Lula, un grand homme, le Brésil a bondi sur la scène internationale.

    Il est temps de finir à nos intérêts mesquins, il faut penser pays. C’est pas le fait que tu as des avantages dans un gouvernement que tout aille bien,il faut voir la souffrance de la grande majorité.

    Le président n’est pas pour un groupe d’hommes, mais c’est le président de toute la nation. Il faut penser au pays non pas pouvoir. sache bien Carl, un homme passe et le pays vivra toujours.

    Nous haitiens, on ne peut pas mettre le développement du pays sous la volonté d’un homme. Le développement c’est l’affaire de tous. Le développement c’est comme la foi, la vision de chaque haitien de contribuer pour l’épanouissement de l’être.

    Je ne vous critique du fait que tu reproduis de faux articles payés par des hommes qui ont eu la chance de conduire la destinée du pays. Je te demande seulement de te regarder dans le miroir, pour comprendre le tort qu’aristide et sa bande a fait au pays.

    Au moins, sois consciencieux, le pays n’a pas besoin de prophète de malheur mais un visionnaire.

    merci

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  • 25 janvier 2011 à 6:57 AM
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    A Robert Carl Eugene,
    Même ceux qui sont contre Martelly comme moi. N’accepteront pas vos arguments parce qu’ils ne sont pas impartiaux, et prônent Aristide comme un saint qu’il est loin d’être

    Répondre

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