Les titres de l’actualité sur Vision 2000

Par arrêté présidentiel en date du mercredi 16 décembre 2015, il a été créé la commission dénommée « Commission d’évaluation électorale. Sa mission est d’identifier les mesures à adopter, pour assurer la transparence, la crédibilité et la légitimité du processus électoral, selon l’arrêté. Cette structure est constituée du professeur Rosny Desroches, de Monseigneur Patrick Aris, de Joseph Emmanuel Charlemagne, dit Manno Charlemagne, de la mambo Euvonie Georges Auguste et d’Anthony Pascal dit Konpè Filo.
L’article 3 de l’arrêté offre aux deux candidats admis au second tour de la présidentielle de désigner chacun un représentant à la commission d’évaluation électorale qui doit soumettre son rapport dans un délai de trois jours.
Le Groupe des 8 conteste la création par l’exécutif, d’une commission d’évaluation électorale alors que tous les secteurs de la vie nationale réclament la mise en place d’une commission de d’enquête indépendante chargée de rétablir la sincérité du scrutin. Le G-8 dénonce une décision unilatérale du Palais national et de la Primature qui ne permettra en rien de résoudre la crise électorale.
La Plateforme Renmen Ayiti affirme avoir appris avec stupéfaction la nomination de sa porte-parole, Euvonie Georges Auguste comme membre de la commission d’évaluation électorale créé unilatéralement par l’exécutif. La plateforme exige que madame Auguste renonce à toute participation aux travaux de cette commission en attendant d’être en mesure de requérir des autorités qui l’ont nommée de faire retrait, nous citons : de cette décision illégale et inopportune.
Appelé à intégrer la commission d’évaluation électorale, Monseigneur Patrick Aris a indiqué cet après-midi qu’aucune décision n’est encore prise en ce sens au niveau de la conférence épiscopale dont il est le porte-parole. L’homme d’église écarte toute possibilité pour l’église catholique de faire partie d’une structure non crédible et dépendante.
Le Directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance est d’avis que la mise en place par l’exécutif de la commission d’évaluation électorale n’aidera pas à résoudre le problème. Le défenseur des droits humains juge anormal que c’est le Premier Ministre Evans Paul qui avait demandé à Michel Martelly de constituer la commission alors que le chef de l’état qui soutient sans réserve le Candidat du pouvoir, Jovenel Moise, fait partie du problème.
Le chef de l’état, Michel Martelly, dit attendre sereinement le rapport de la commission d’évaluation électorale créé, selon lui, à la demande des deux candidats admis au second tour de la présidentielle. Cette structure, a-t-il dit, a été mise en place dans le but de rétablir la confiance chez les candidats et leurs partisans, notamment.
Accusée dans une affaire de pots-de-vin, la conseillère électorale, Yolette Mengual, dénonce des allégations à la fois scandaleuses et diffamatoires. Démentant avoir reçu et accepté de l’argent de qui que ce soit, madame Mengual entend confier le dossier à un cabinet d’avocat afin que son accusateur, Gérald Jean soit poursuivi et puni.
Le président Michel Martelly s’en prend aux médias qui menacent de ne pas diffuser sa meringue carnavalesque de 2016 si elle cible directement la journaliste Lilianne Pierre Paul. Estimant qu’il est un artiste de renommée internationale, le chef de l’état promet de recourir aux réseaux sociaux pour vendre sa méringue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *